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La Folle Journée de Nantes

en Région des Pays de la Loire
du 22 au 24 janvier 2010

et
du mercredi 27 janvier
au dimanche 31 décembre 2010
Cité des Congrès
Nantes

Découvrez le programme et les pianistes invités

Le thème 16e édition de la Folle journée de Nantes en 2010 sera "L'univers de Chopin" à l'occasion du bicentenaire de sa naissance

Centrée comme chaque année sur un compositeur majeur de l'histoire de la musique, la Folle Journée a choisi pour sa seizième édition de rendre hommage, en cette année du bicentenaire de la naissance de Frédéric Chopin, à l'une des figures les plus attachantes du romantisme musical.
Exprimant une infinie variété d'émotions et de sentiments dans un langage immédiatement accessible au plus grand nombre, l'œuvre de Chopin est aussi l'une des plus modernes qui soit, tant du point de vue de l'inspiration que sur le plan de l'écriture, et la première ambition de cette Folle Journée sera de présenter l'intégrale de l'œuvre de Chopin :
L'intégrale de l'œuvre pour piano solo de Chopin en 14 concerts
Six pianistes de trois générations différentes pour porter six regards originaux sur Chopin : Anne Queffélec, Abdel Rahman El Bacha, Momo Kodama, Jean-Frédéric Neuburger, Philippe Giusiano et Iddo Bar-Shaï.
Les œuvres majeures de Chopin pour piano et orchestre
Les deux Concertos pour piano, le Grand Rondo de concert pour piano et orchestre Krakowiak, les Variations sur "Là ci darem la mano" de Mozart, la Fantaisie sur des airs polonais…).
L'intégrale de la musique de chambre de Chopin
Le Trio avec piano, la Sonate pour violoncelle et piano et les mélodies…
Entendre l'œuvre de Chopin en la replaçant dans le contexte qui l'a vu naître
Pour singulière qu'elle soit, l'œuvre de Chopin ne s'en inscrit pas moins dans un contexte bien particulier, celui du premier romantisme dont Paris est un des foyers les plus actifs à l'époque où Chopin s'y installe (à l'automne 1831). Centre d'une intense vie littéraire - avec Hugo, Balzac, Musset, Lamartine… - et artistique - avec l'éclosion notamment du génie de Delacroix, qui deviendra un ami fidèle de Chopin -, Paris se partage dans le domaine musical entre l'univers des salons, où improvisent chaque jour des virtuoses, et l'opéra, où triomphent les Italiens aux côtés de l'Allemand Meyerbeer.
Rapidement adopté par l'élite cultivée parisienne, que son jeu fascine, Chopin mène une vie mondaine qui lui permet non seulement de côtoyer nombre de grands virtuoses du piano et de faire la connaissance de Berlioz, qui le premier en France a su discerner son talent immense, de Liszt et de Mendelssohn, tous trois rencontrés à Paris dans les années 1830 et qui ont été ses amis ; mais aussi des compositeurs moins connus, virtuoses avant tout, que Chopin a côtoyé dans les salons et aux côtés desquels il s'est produit : le violoncelliste Franchomme, et les pianistes Czerny, Moscheles, Kalkbrenner (considéré alors comme le plus grand pianiste de son temps), Herz, Alkan, Hiller ou encore Clara Wieck, future épouse de Schumann.
Les compositeurs qui ont marqué Chopin :
Bach, dont il jouait chaque matin les Préludes et Fugues, sa référence absolue, Haendel, dont il admirait les oratorios, Mozart, auquel il voua toute sa vie une profonde admiration, Hummel, dont il jouait volontiers les œuvres. Ceux qui ont marqué son enfance : Helsner, son professeur et Lipinski, Heberle, Scholl et Krähmer.
Chopin et l'opéra
Mêlés aussi, quoique plus indirectement, à la vie de Chopin se trouvent les compositeurs d'opéra italien Rossini, Donizetti, Spontini et Bellini, omniprésents à Paris du temps de Chopin et dont la Folle Journée présentera aussi des extraits. Dans chacun de ses concerts, il demandait à une chanteuse de venir chanter quelques airs de Meyerber ou Haendel.
Chopin et la musique traditionnelle
Pendant son enfance Chopin séjourne souvent à la campagne où il entend des chants traditionnels. Il gardera toute sa vie un attachement très fort à l'art et à la musique populaire polonaise.
- Des mélodies traditionnelles polonaises avec l'ensemble Zespol Polski.
- Des transcriptions des œuvres majeures de Chopin par des ensembles traditionnels, pour mettre
en parallèle la musique populaire et la musique savante. Avec le Motion Trio, un ensemble de 3 accordéonistes de Cracovie, l'ensemble Sväng, quatuor d'harmonicas de Finlande et le Renegades Steel Band de Trinidad.
Des airs juifs traditionnels, avec l'Ensemble Vocal de Nantes sous la direction de Paul Colléaux.
Les funérailles de Chopin
Chopin voua toute sa vie une profonde admiration à Mozart et avait stipulé dans ses dernières volontés que le Requiem soit joué à ses obsèques. Avec l'Ensemble Vocal de Lausanne et Sinfonia Varsovia.
Un aspect réellement innovant de la Folle Journée 2010 consistera enfin à présenter un certain nombre de programmes qui seront de véritables reconstitutions de concerts donnés à l'époque : concerts entendus par Chopin, concerts donnés par Chopin lui-même (pas très nombreux), qui mêlait volontiers à ses propres compositions des œuvres de musiciens classiques, des airs d'opéras et bien sûr des œuvres de compositeurs contemporains.
C'est dans le même esprit que la Folle Journée 2010 a imaginé de reconstituer, certaines pratiques musicales à l'honneur au temps de Chopin, en organisant notamment des "joutes" musicales entre pianistes, expression de ce climat d'émulation qui régnait alors dans les salons de musique.

Biographie des compositeurs

Les pianistes invités

CHARLES VALENTIN ALKAN (1813-1888)
Prodige du clavier, Alkan aurait pu mener une formidable carrière de virtuose si son talent n'avait été éclipsé par les deux personnalités majeures du Romantisme en France : Liszt et Chopin. Issu d'une famille juive très musicienne, Charles Valentin Morhange adopte le prénom de son père, Alkan, pour nom de famille. Dès son plus jeune âge, il manifeste un prodigieux don pour le piano, qui justifiera son surnom de "Berlioz du piano" ; Premier Prix de piano du Conservatoire de Paris à 11 ans, Grand Prix de Rome dix ans plus tard, il connaît dans les années 1820 un grand succès et fréquente les milieux intellectuels de Paris. Il se lie d'amitié avec George Sand, Victor Hugo, Delacroix, Liszt et Chopin mais face à l'engouement du public pour ces derniers, il privilégie l'enseignement et la musique de chambre avant de se retirer de la vie musicale parisienne en 1845. Personnalité élitiste, énigmatique et difficile, perpétuellement tendue vers un mystérieux idéal - il rêvait notamment de mettre la Bible en musique -, Alkan a composé une musique innovante et diversifiée qui suscite depuis ces dernières années un intérêt nouveau. Hormis quelques pièces de musique de chambre et des transcriptions, son œuvre, principalement écrite pour le piano, comporte une centaine de pièces : études, caprices, fantaisies, impromptus, menuets, préludes, sonates…
AC
JEAN-SEBASTIEN BACH (1685-1750)
Né à Eisenach, en Thuringe, la même année que Haendel et D. Scarlatti, Jean-Sébastien Bach n'est qu'un maillon dans une très longue chaîne de musiciens. Son père, puis son frère aîné ont guidé ses premiers pas dans une appropriation méthodique de tout le domaine musical de son temps. Profondément enraciné dans son Allemagne natale et nourri par sa foi luthérienne, mais aidé par une aussi intelligente qu'insatiable curiosité, il assimile et fond dans le creuset de son génie créateur l'héritage des contrapuntistes du Nord de l'Allemagne (Boehm, Reinken, Buxtehude) comme le lyrisme effusif et dramatique des Italiens (Frescobaldi, Vivaldi), et le sens de la forme et du rythme chers aux Français (Grigny, Couperin). Les étapes variées de sa carrière d'organiste et de maître de chapelle, même si elles ne lui ont pas toujours apporté les satisfactions personnelles qu'il en attendait - Lünebourg (1700), Arnstadt (1703), Mühlhausen (1707), Weimar (1708), Coethen (1717), et enfin Leipzig (1723) - lui ont permis d'accumuler les chefs-d'œuvre dans tous les genres et modes d'expression (à l'exception de l'opéra) : musique d'église (chorals, motets, cantates, Passions, messes), musique pour orgue (toccatas, fugues), musique pour clavier ou pour instruments solistes : violon, violoncelle, flûte (inventions, préludes et fugues, suites, partitas), musique pour orchestre (suites, concertos). D'une certaine manière, il résume et domine l'histoire de la musique occidentale, celle dont il est le génial héritier, et celle qui le suit, car à bon nombre de ses successeurs, il n'a cessé de servir de référence.
SC
LOUIS-HECTOR BERLIOZ (1803-1869)
Le génie du compositeur Louis-Hector Berlioz figure fondamentale du romantisme français, n'est reconnu que bien tardivement. Considéré à son époque comme un excentrique aux effets de musique "babyloniens", il déconcertait ses contemporains qui l'adulaient ou le détestaient. Nourrie d'une fascination pour Beethoven, Gluck, Shakespeare et Hugo, sa musique est profondément innovante, aussi bien par le développement de longues mélodies, que par l'amplification du rythme et des timbres de l'orchestration, dont il avait seul le secret. En 1830, il est lauréat du Prix de Rome, et donne en concert pour la première fois son immense chef-d'œuvre : la Symphonie fantastique. Son opéra Benvenuto Cellini sera
malheureusement mal reçu par la suite. Il se concentrera alors plus sur la musique symphonique, concertante, et chorale (Harold en Italie, Roméo et Juliette, Grande Messe solennelle, La Damnation de Faust, Te Deum). Pour vivre, il écrira aussi des articles de critique musicale. Il récidivera cependant dans l'écriture d'opéra, comme les gigantesques Troyens puis l'ultime Béatrice et Bénédict, qu'il ne verra jamais représentés de son vivant à l'Opéra de Paris. Berlioz a dû prendre beaucoup sur lui, sa vie fut un combat proprement romantique alternant entre exaltation et tragédie. Sa conception musicale ne séduisait pas spécialement le public de l'époque, mais ses congénères et amis comme Chopin, Liszt, Mendelssohn ou Wagner l'admiraient.
A-JM
FREDERIC CHOPIN (1810-1849)
La vie de Frédéric Chopin est une de celles qui a suscité le plus de légendes. Qui ne connaît l'image dénaturée du musicien à la fois passionné et mièvre, tumultueux et efféminé ? Sa liaison avec George Sand, son allure chétive, sa lutte contre la phtisie et sa mort en pleine jeunesse contribuent à donner cette image de lui. Pourtant, ses réticences envers ses contemporains romantiques, son goût pour la musique de Haendel (son idéal musical), le fait que Bach et Mozart sont pour lui des modèles de perfection et l'abandon de sa carrière de virtuose mettent en évidence l'ambiguïté de son tempérament.
Si au départ, il s'efforce de se conformer à l'idéal classique, très vite apparaît le souci évident de retrouver les souches populaires de la musique polonaise, mélange de nostalgie et de rêve, à laquelle il donnera une expressivité extrême. L'invasion de la Pologne par la Russie provoquera chez Chopin un désespoir patriotique qui génèrera une interrogation poignante sur lui-même. La souffrance de vivre loin de son pays le conduit à identifier ses propres souffrances à celles de la nation polonaise opprimée. Chopin, dont la démarche compositionnelle est si personnelle, adulé et adopté par toute l'élite cultivée, a confié son imagination créatrice presque exclusivement au piano, faisant de cet instrument le mode d'expression musicale par excellence, plus que tout autre musicien romantique. "Chapeaux bas, Messieurs, un génie" pour reprendre le cri d'admiration de Schumann.
CC
CARL CZERNY (1791-1857)
Carl Czerny, pianiste, pédagogue et compositeur viennois d'origine tchèque, reçoit des leçons de piano de Beethoven de 1800 à 1803 avant d'administrer, à son tour, et ce dès l'âge de 15 ans, des leçons aux meilleurs pianistes d'Europe, Liszt en tête. Prodige et ascète du clavier, il commence l'apprentissage du piano à l'âge de 3 ans et sait interpréter par cœur, à 10 ans, les plus grandes pièces du répertoire. Durant sa carrière, il se produit peu en public, se consacrant principalement à l'enseignement et à la composition. Grand pédagogue, il livre dans ses ouvrages - L'École de la vélocité, L'École du virtuose, L'Art de délier les doigts, L'École du legato et du staccato - de véritables méthodes pour atteindre l'excellence au piano, offrant à cette occasion un enseignement pianistique de référence : tout apprenti pianiste s'est confronté à ses exercices. Au-delà de l'image du tortionnaire, qui lui a un temps collé à la peau, la modernité découvre un compositeur intéressant. Czerny a écrit plus de mille œuvres au total - des sonates, des symphonies, des concertos, des messes, de la musique de chambre, des opéras, ainsi que maintes pièces de piano -, réalisé de très nombreux arrangements et transcriptions et s'avère le légitime inventeur de la virtuosité, sans qui Chopin et Liszt n'auraient pu être les génies qu'ils sont devenus.
GAETANO DONIZETTI (1797-1848)
Originaire de Bergame, le compositeur italien Gaetano Donizetti laisse à la postérité une œuvre impressionnante : pas moins de 71 opéras, 28 cantates, 15 symphonies, 13 quatuors à cordes et de nombreuses pièces de musique sacrée. Formé au clavecin et à la composition dans sa ville natale, bénéficiant ensuite des conseils du père S. Mattei à Bologne, il doit attendre son quatrième opéra, Zoraide di Granata, en 1822, pour connaître le succès dans son pays. C'est avec son opéra Anna Bolena, en 1830, qu'il atteint une gloire dépassant les frontières italiennes. Donizetti écrit alors ses grands chefs-d'œuvre tragiques - Torquato Tasso, Lucrezia Borgia, Maria Stuarda, Lucia Lammermoor - et profite à partir de 1835 de la disparition de Bellini pour occuper le devant de la scène italienne.
En 1838, il se rend en France et fait représenter, en français, La Fille du régiment, La Favorite et Les Martyrs avant d'être nommé compositeur impérial à Vienne en 1840. Mais les épreuves de la vie - il perd sa femme et ses trois enfants -, la surcharge de travail et la maladie l'affaiblissent tant qu'en 1846, suite à une attaque de paralysie et des troubles mentaux, il est interné à Ivry. Il est rapidement ramené dans sa ville natale et succombe à la folie dans les mois qui suivent. Si ses très nombreuses partitions ont pâti de leur manque d'homogénéité et de la faiblesse des livrets, il est impossible de nier le génie créateur de Donizetti, son œuvre se situant au confluent de l'écriture aristocratique de Bellini et de l'esprit populaire de Verdi.
AC
AUGUSTE FRANCHOMME (1808-1884)
Auguste Joseph Franchomme, grand violoncelliste français du XIXe siècle, est né à Lille en 1808 et décédé à Paris début 1884. Il s'est formé au Conservatoire de Lille avec Pierre Baumann, puis au Conservatoire de Paris avec Levasseur et Norblin, obtenant son Premier Prix dès la première année. Il a joué dans divers orchestres d'opéra, et est devenu violoncelliste soliste à la Chapelle Royale en 1828. Il a aussi été un membre fondateur de la Société des Concerts du Conservatoire. En 1846, il accepta la succession de Norblin comme premier professeur de violoncelle au Conservatoire de Paris. Jules Delsart, Louis Hegyesi et Ernest Gillet comptèrent parmi ses élèves. Connu comme le violoncelliste français le plus distingué de son époque, Franchomme a mis en valeur un jeu élégant, fluide, prônant la technique française d'archet développée par Duport, en y alliant une main gauche expressive et chantante. Il avait en sa possession pour l'aider un très bel instrument Stradivarius, qu'il acquit en 1843 auprès du fils de Duport pour un prix très accessible. C'est cet instrument que Rostropovitch adopta en 1974. Franchomme se lia d'amitié avec Mendelssohn lors du séjour de ce dernier à Paris en 1831. Il a aussi été un ami proche de Chopin, et joua avec lui le Grand Duo concertant en 1833. Il est le dédicataire de l'unique Sonate pour violoncelle opus 65 de Chopin. Ses propres compositions incluent notamment un concerto pour violoncelle, de nombreux solos pour violoncelle et orchestre, de la musique de chambre, des études, des caprices…
A-JM
GEORG FRIEDRICH HAENDEL (1685-1759)
Né à Halle en Saxe prussienne (la même année que Bach et D. Scarlatti), Haendel manifeste d'emblée un fort caractère en arrachant très tôt à un père réticent le droit de commencer sa formation musicale avec l'organiste Zachow. Conquérant, volontaire, il a un parcours aventureux qui le mène d'abord à Hambourg (1703), puis en Italie (à partir de 1706), où il rencontre Corelli, et où il acquiert une maîtrise peu commune dans l'art de composer pour la voix, ce qui lui vaut de grands succès, à Rome dans le registre de la musique sacrée, et surtout à Venise avec son premier opéra, Agrippina (1709). Après un court séjour à Hanovre, il part en1710 pour l'Angleterre, bien décidé à faire la conquête d'un pays où il saura à la fois s'adapter à la tradition locale (il reprend habilement à son compte les musiques festives, odes de célébration ou divertissements de cour, où avant lui s'était illustré Purcell), et imposer sa manière, notamment l'opéra à l'italienne dont il s'est fait une spécialité, suivant un parcours qui va de Rinaldo (1711) à Deidamia (1741), en passant par Jules César (1724), Orlando (1733) et Alcina (1735). Après un passage difficile, marqué par des revers financiers et de graves ennuis de santé (1737), il rebondit en se libérant des contraintes de la scène, avec de somptueux oratorios - Israël en Egypte, Saül, Le Messie (1742), Judas Maccabaeus, Jephta. La postérité ne cessera jamais de le reconnaître parmi les plus grands.
CC
JOHANN NEPOMUK HUMMEL (1778-1837)
Élève de son père puis de Mozart qui, impressionné par les dons de l'enfant, demande qu'il lui soit confié, Hummel fait beaucoup de tournées de concerts dans sa jeunesse. En 1795, il s'établit à Vienne où il suit les cours d'Albrechtsberger chez qui il fait la connaissance de Beethoven. À partir de 1804 et jusqu'en 1811, il est Konzertmeister du Prince Nikolaus Esterházy puis retourne à Vienne, où son opéra Mathilde von Guise est créé en 1810. En 1814, il renoue avec sa carrière de pianiste et donne des tournées de concert triomphales en Autriche, en Allemagne, à Saint-Pétersbourg ou à Paris où il est fait chevalier de la Légion d'honneur. On le considère alors comme l'un des plus importants pianistes (et compositeurs) de son époque, ce qui lui vaut d'être comparé à Beethoven. Auteur de musique religieuse et d'une abondante musique de chambre, il est surtout connu de nos jours pour sa musique pour piano et ses ouvrages didactiques. Il a notamment écrit la première méthode complète de piano basée sur des principes logiques (1828). Sa musique, formidablement bien construite, a influencé la nouvelle génération des premiers compositeurs romantiques notamment Chopin, Czerny, Schumann, Mendelssohn… Elle est malheureusement tombée dans l'oubli peu de temps après sa mort jusqu'à ce que des sociétés musicales américaines et européennes redécouvrent certaines de ses partitions, principalement son Concerto pour trompette et ses œuvres de musique de chambre.
FREDERIC KALKBRENNER (1785-1849)
Originaire d'Allemagne, Frédéric Kalkbrenner est initié au piano par son père avant d'intégrer le Conservatoire de Paris en 1799 où il suit les cours d'Adam, Nicodami et Catel. Fort des premiers prix de piano et d'harmonie qu'il remporte en 1801, il poursuit sa formation - notamment le contrepoint - à Vienne avec Albrechtsberger. Ses concerts donnés en Allemagne et en France en 1805 et 1806 remportent un franc succès et lui assurent une belle renommée. Parallèlement, il devient un pédagogue réputé, et amorce une nouvelle méthode d'enseignement du piano, basée sur l'indépendance des doigts et du poignet ; il forme ainsi de nombreux musiciens, dont Chopin. Après un séjour de 9 ans à Londres, entre 1814 et 1823, il retrouve Paris et s'investit dans la fabrique de pianos Pleyel. Son œuvre compte bon nombre d'études, 4 concertos et 13 sonates pour piano.
AC
FRANZ LISZT (1811-1886)
Après une enfance passée dans une atmosphère musicale où il s'imprègne des œuvres de Mozart, Haydn et Beethoven, Franz Liszt est déjà célèbre à 15 ans comme virtuose du piano et n'aura jamais de rival, ce qui lui vaudra d'être admiré par ses contemporains presque exclusivement comme interprète. Grand voyageur, il remporte d'immenses succès dans toute l'Europe. Il innove certains aspects du concert : c'est le premier pianiste à donner des récitals pour piano seul, à jouer de mémoire.
Le compositeur, lui, est d'une grande ouverture d'esprit : il accorde une attention extrême aux musiques populaires, aux compositeurs du passé et aux musiques de ses contemporains. Les musiques populaires sont une nouvelle source d'enrichissement de son univers sonore, elles sont intégrées à sa propre démarche créatrice. S'il compose d'abord exclusivement pour le piano, il se tourne ensuite vers l'orchestre. Puis, c'est l'entrée en religion : les grandes partitions marqueront le terme de sa carrière de compositeur. Pour Liszt, la musique est une : profane ou sacrée, elle est toujours l'expression d'une inspiration intérieure. Paradoxalement, Liszt est le musicien le plus admiré de ses contemporains et le plus solitaire du XIXe siècle, partagé entre son désir de solitude, d'isolement méditatif et l'adulation qu'il suscite. Liszt aura contribué à l'évolution de la musique de son époque par ses apports personnels sur le plan de la composition et de la technique pianistique et restera un des plus grands compositeurs du XIXe siècle, d'une ouverture d'esprit et d'une générosité extrêmes.
CC

FELIX MENDELSSOHN-BARTHOLDY (1809-1847)
Issu d'une famille harmonieuse et très riche culturellement, Mendelssohn montre très précocement qu'il est doué pour la musique, révélant sa vraie dimension de compositeur avec l'Ouverture du Songe d'une nuit d'été dès l'âge de 18 ans. Pourtant sa musique fut pendant longtemps volontiers qualifiée de "facile", voire de mièvre. Cependant, les œuvres symphoniques échappent à de tels griefs car Mendelssohn fut sans doute avec Berlioz le meilleur orchestrateur de son temps. Même si ses œuvres ne sont pas déterminantes pour le renouvellement de la musique, son action et ses prises de position ont exercé une très forte influence sur la vie musicale de son époque : re-découverte de Jean-Sébastien Bach auquel il voua un véritable culte, de Haendel, interprétations modèles des symphonies de Beethoven et des opéras de Mozart. Mendelssohn est ainsi le révélateur du sens et du développement d'une "histoire de la musique". Mais pas seulement… Sa grande culture du passé, ses dons de mélodistes, sa science de l'écriture ont nourri une œuvre d'une rare perfection. Ce grand compositeur est parvenu à faire de sa vie une œuvre. C'est en cela aussi qu'il fut un grand romantique.
CC
WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)
Les dons exceptionnels de Wolfgang Amadeus Mozart, développés par son père Leopold (lui-même musicien), le mènent dès l'âge de 6 ans sur les routes ; il fait l'objet de tous les émerveillements et rencontre des compositeurs comme Johann Schobert et Jean-Chrétien Bach. Mozart doit néanmoins affronter les difficultés à se faire une place ; à Salzbourg, sa ville natale, il est Konzertmeister, mais la petite ville et les contraintes imposées au musicien de cour sont pour lui bien trop étroites. Ses voyages dans l'espoir de décrocher une situation n'aboutissent pas. Il les met cependant à profit pour étudier auprès des grands maîtres (notamment le Padre Martini qui lui enseigne le contrepoint) et honorer des commandes. À Salzbourg, Mozart pose sa démission, en 1777, afin d'effectuer un voyage à Paris qui lui a été refusé. La rupture définitive n'a cependant lieu qu'en 1781 ; Mozart a conscience de son génie, il s'installe à Vienne et épouse Constance Weber. Leur situation financière n'est pas brillante et les postes continuent à se refuser. Il collabore avec le librettiste Lorenzo Da Ponte (Les Noces de Figaro, Don Giovanni et Cosi fan tutte), et son entrée dans la loge maçonnique sera en toile de fond de La Flûte enchantée. La situation financière des Mozart se dégrade inexorablement et Wolfgang tombe gravement malade. Il consacre ses dernières forces à plusieurs commandes, La Flûte enchantée, La Clémence de Titus, le Concerto pour clarinette et le Requiem, laissé inachevé.
SM
IGNAZ MOSCHELES (1794-1870)
Dès l'âge de 14 ans, ce pianiste d'origine tchèque mène une prodigieuse carrière de virtuose, comparable à celle de Liszt. En 1808, il s'établit à Vienne où il suit les cours de Salieri et Albrechtsberger tout en enseignant afin de gagner sa vie. En 1814, Beethoven lui confie la transcription pour piano de Fidelio. À cette époque, il explore la densité du son avec différentes techniques de toucher et ses découvertes avant-gardistes serviront beaucoup à Liszt. En 1825, Moscheles s'installe à Londres où il mène une carrière de chef d'orchestre. Le 29 octobre 1839, Chopin et Moscheles jouent ensemble à Saint-Cloud devant la cour royale. Chopin joue des Études et des Nocturnes, et tous deux à quatre mains exécutent la Sonate en mi bémol majeur de Moscheles. En 1843, il est alors appelé pour être professeur au conservatoire de Leipzig, où il est invité à collaborer avec Mendelssohn. Auteur de nombreuses compositions pour piano dont sept concertos, des sonates et des études, il s'inscrit d'ailleurs dans la tradition musicale de dernier. L'histoire retient son jeu vigoureux et virtuose ainsi que son travail sur les possibilités techniques du piano.
GIOACCHINO ROSSINI (1792-1868)
Né à Pesaro en Italie, Rossini est l'un des plus grands compositeurs d'opéras du XIXe siècle. Fils d'un musicien d'orchestre et d'une chanteuse de théâtre, il vit toute son enfance au contact de la scène. Dès l'âge de 14 ans, il écrit son premier opéra ; à 21 ans, il en a déjà composé dix et son talent est reconnu dans toute l'Italie. Mais c'est véritablement avec Tancrède, puis avec L'Italienne à Alger, écrits tous deux en 1813, que sa renommée dépasse les frontières. Trois ans plus tard, l'Europe entière acclame Le Barbier de Séville, composé en treize jours et qui est l'un de ses chefs-d'œuvre. Emporté par une véritable fièvre créatrice, Rossini compose encore, au cours de ces années 1816 et 1817, trois œuvres maîtresses : Otello, Cendrillon et La Pie voleuse. Son nom est désormais présent dans le monde entier. Son Sémiramide, écrit en 1823, déconcerte toutefois le public vénitien. Le compositeur déçu quitte alors l'Italie et s'installe à Paris, qui l'accueille avec enthousiasme. Bientôt nommé directeur du fameux Théâtre-Italien, en même temps que premier compositeur du roi Charles X, il écrit à ce moment quatre opéras, dont Guillaume Tell, le dernier, composé en 1829 et qui marque le couronnement de sa carrière : Rossini décide en effet, à 37 ans, de ne plus écrire pour le théâtre. Retiré près de Paris après une dernière parenthèse italienne, il n'écrit plus que de la musique instrumentale et religieuse - notamment le Stabat Mater, et la Petite Messe solennelle, qui sont parmi ses plus belles pages - et s'éteint paisiblement à l'âge de 76 ans.
SC
CLARA SCHUMANN-WIECK (1816-1896)
Pianiste virtuose et compositrice de génie, Clara Schumann-Wieck éclaire la Génération romantique de sa personnalité hors du commun. Adulée par son père, Joseph Wieck qui décèle très tôt ses dons précoces, littéralement portée aux nues par son mari Robert Schumann, avec qui elle vit une relation passionnelle absolue, Clara devient l'égérie des plus grands compositeurs de l'époque : Chopin, Liszt, Mendelssohn et Paganini. Très amie de Brahms avec qui elle entretient une intense correspondance, interprète privilégiée de son mari, elle semble être le centre névralgique de cette constellation d'artistes qui la traitent d'égal à égal, percevant l'artiste authentique au même titre que la fille, la femme ou la mère. Elle laisse à la postérité des œuvres de piano, de musique de chambre ainsi que 25 lieder environ. Jamais femme, dans l'histoire de la musique, n'aura autant marqué les mémoires et suscité une telle admiration.
AC
GASPARE SPONTINI (1774-1851)
Grâce à sa connaissance des styles lyriques français, allemand et italien, le compositeur Gaspare Spontini parvient à réaliser au début du XIXe siècle une intéressante synthèse des genres dans ses opéras. Originaire de Majolati, village des États pontificaux, Spontini est d'abord destiné à l'église par son père, mais préfère suivre des études d'orgue, de chant et de composition à Naples. Après avoir écrit une quinzaine d'opéras légers, il attire l'attention avec son opera seria Il Teseo riconosciuto et s'installe à Paris en 1803. Là, il conquiert le public français avec sa Fonta filosofa, présente des opéras-comiques et bénéficie de la protection de l'impératrice Joséphine qui le nomme compositeur de cour. En 1807, son opéra La Vestale obtient un triomphe. Trois ans plus tard, nommé directeur du Théâtre-Italien à Paris, il permet la représentation de Don Giovanni pour la première fois en France en version originale. A partir de 1820, il réside à Berlin où il est promu premier maître de chapelle et Generalmusikdirektor par le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III. Pendant 21 ans, il use de toutes ses compétences pour transformer le paysage musical de la ville et ériger l'opéra à un niveau d'excellence. Il y donne notamment son chef-d'œuvre Agnes von Hohenstauffen. Mais son attitude suffisante et autoritaire le dessert et, suite à des démêlés avec la critique, il tombe en disgrâce. Après un séjour de quelques années à Paris où il tombe malade, il rejoint sa ville natale en 1850 où on l'accueille comme un héros.
AC
FERDINAND VON HILLER (1811-1885)
Sans jamais véritablement connaître le succès, le pianiste et compositeur Ferdinand von Hiller n'en demeure pas moins une personnalité importante du monde musical en Europe à l'époque romantique, notamment par sa fréquentation des plus grands génies de son temps. Issu d'une riche famille juive de Francfort, il manifeste très jeune du talent pour le piano et se produit pour la première fois en public dans un concerto de Mozart à l'âge de 10 ans. Il rencontre bientôt Felix Mendelssohn dont il devient un ami intime. Puis, de 1825 à 1827, Hiller étudie la musique à Weimar avec Hummel et lorsqu'il suit ce dernier à Vienne, il fait la connaissance de Beethoven et de Schubert. Il se rend ensuite en France et pendant son séjour parisien, de 1828 à 1835, il fréquente Chopin, Berlioz, Liszt, Cherubini et Rossini parmi tant d'autres. En 1839, avec l'aide de Rossini, son opéra Romilda est créé à Milan, sans succès. L'année suivante, il étudie la musique sacrée italienne à Rome. Malgré le manque de reconnaissance du public, Hiller continue d'écrire des œuvres de grande envergure, et s'adonne également à la musicographie et à la direction d'orchestre. En 1850, il fonde le Conservatoire de Cologne et en assure la direction jusqu'à sa mort, participant ainsi au développement de la vie musicale de la ville. Son œuvre, volumineuse, comporte des symphonies, de la musique de chambre, des oratorios, 6 opéras et d'intéressantes pièces pour piano.
Rédaction CREA/Nantes
Ariane Charriau (AC), Sophie Chauveau (SC),
Claire Chopot (CC), Aurélie-Jung Moron (A-JM) et Séverine Meers (SM)
A Nantes
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· Philippe Giusiano
· Joanna Hajn-Romanowicz
· Jean-François Heisser
· Etsuko Hirose
· François Killian
· Momo Kodama
· Yu Kosuge
· Andrei Korobeinikov
· Michie Koyama
· Claire-Marie Le Guay
· Jean-Marc Luisada
· Plamena Mangova
· Jean-Frédéric Neuburger
· Makoto Ozone
· Jean-Claude Pennetier
· Luis Fernando Pérez
· Bruno Rigutto
· Anne Queffélec
· Dezsö Ránki et Edit Klukon
· Akané Sakai
· Ragna Schirmer
· Edna Stern
· Emmanuel Strosser
· Cédric Tiberghien
· Alexei Volodine
· Zhu Xiao-Mei
Pianoforte
· Maude Gratton
En Région des Pays de la Loire
- Nikolaï Lugansky
- Brigitte Engerer
- Jean-Philippe Collard
- Jean-Marc Luisada
- Bruno Rigutto
- Zhu Xiao Mei
- Anne Queffélec
- Abdel Rahman El Bacha
- Momo Kodama
- Jean-Frédéric Neuburger
- Philippe Giusiano
- Iddo Bar-Shaï
- Claire Désert
- Florent Boffard
- Luis Fernando Perez
- Emmanuel Strosser
- Claire-Marie Le Guay

Informations pratiques

Billetterie La Folle journée de Nantes
à partir du samedi 9 janvier 2010

Guichets de la Cité internationale des Congrès Nantes-Métropole
samedi 9 janvier : de 8 h à 23 h
dimanche 10 janvier : de 10 h à 20 h
lundi 11 janvier : de 10 h à 19 h
à partir du mardi 12 janvier : de 13 h à 19 h, du lundi au samedi
fermeture exceptionnelle le samedi 16 janvier

lundi 25 et mardi 26 janvier : de 12 h à 17 h
Mercredi 27 et jeudi 28 janvier : à partir de 13 h
Vendredi 29, samedi 30 et dimanche 31 janvier : à partir de 8 h

Internet : www.follejournee.fr
Le dimanche 10 janvier à partir de 10 h
Règlement par carte bancaire uniquement

Téléphone : 0892 705 205 (0,34 euros/mn)
À partir du lundi 11 janvier, de 9 h à 19 h 30, du lundi au samedi
Règlement par carte bancaire uniquement

dans les Espaces culturels E. Leclerc à partir du lundi 11 janvier 2010
ATLANTIS : Saint-Herblain Distribution Centre commercial Atlantis 44807 Saint-Herblain
PARIDIS : Paris Distribution 14 route de Paris BP 20571 Nantes Cedex 3

Pour les scolaires accompagnés
Réservations uniquement par téléphone à partir du mardi 12 janvier au 02 51 88 21 38
de 10 h à 18 h, du lundi au samedi

week-ends " clé en main " de l'Office de Tourisme de Nantes Métropole
du 29 au 31 janvier 2010 hôtel à Nantes et places à 3 concerts
www.resanantes.com, 0892 464 044 (0.34 €/mn)

Pour réserver un hotel à Nantes, voyez les annonces un peu plus haut dans la colonne de gauche de cette page

Sachez que la Folle Journée aura lieu également à :
Bilbao, Espagne du 4 au 7 mars
Niigata, Japon du 30 avril au 1er mai
Tokyo, Japon du 2 au 4 mai
Kanazawa, Japon du 3 au 5 mai
Biwako, Japon les 8 et 9 mai
Rio, Brésil du 3 au 6 juin
Varsovie, Pologne du 10 au 13 juin

Pour en savoir plus sur l'actualité de la folle journée de Nantes vous pouvez également consulter réguliérement la page "actualités" de Piano bleu ...cliquez ici

et

les sites internet suivants auxquels seront ajoutés au fur et à mesure de leur parution des liens vers d'autres sites
:

Site de la folle journée ... cliquez ici

Site internet de la Cité des Congrès de Nantes ...cliquez ici

Adresse du site internet de l'office de tourisme de Nantes...: cliquez ici

Cette liste de liens concernant la Folle journée de Nantes 2010 sera mise à jour au fur et à mesure des informations à venir . Revenez souvent !

 

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