| Hélène TysmanMerci à Hélène Tysman d'avoir répondu 
          aux questions de pianobleu.com pour la réalisation de cette page.Biographie commentée Hélène 
          Tysman est née à Paris le 30 décembre 1982. Il 
          y a toujours eu des pianos dans sa maison aussi loin qu'elle s'en rappelle 
          : "Mon père adorait cet instrument. Il a toujours 
          joué un peu de piano bar en amateur et ma sur aînée 
          en jouait déjà ainsi que mon frère ainé. 
          Bref, je n'ai pas choisi, j'ai plus l'impression d'être tombée 
          dedans quand j'étais petite ! Par ailleurs ma sur est également 
          devenue pianiste professionnelle." Elle est initiée à la musique par son père et entre 
          au Conservatoire de Région de Saint-Maur-des-Fossés vers 
          l'âge de douze ans : "Quand je suis arrivée pour 
          la première fois au conservatoire près de chez moi, j'avais 
          déjà quelques bases instrumentales et théoriques 
          (en fait j'avais appris les notes musicales avant d'apprendre à 
          lire et écrire, donc je devais retenir le nom de mes livres de 
          solfège par leur couleur !). J'ai eu à mes débuts 
          une professeur coréenne, Dominique Kim, (elle-même élève 
          d'Yvonne et de Jeanne Loriot) à qui je dois beaucoup et sur ses 
          conseils avisés, mes parents m'ont amené au CNR de Saint-Maur 
          pour développer de façon plus complète mes études 
          musicales. En général j'ai toujours été 
          assez mal à l'aise dans les conservatoires ou institutions quels 
          qu'ils soient, d'autant plus quand j'étais plus jeune, plutôt 
          timide et peu sociale. Mon professeur de piano à Saint-Maur, 
          Anne-Marie de Lavilléon, était très douce et bienveillante 
          avec moi, et je me rappelle des cours de solfège/analyse dispensés 
          par un professeur original, Didier Courty, (notamment en nous initiant 
          aux musiques de films) et du directeur, Monsieur Ballon, qui avait une 
          grande énergie. "
Elle est admise à l'unanimité au Conservatoire National 
          Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Bruno Rigutto 
          dès l'âge de quinze ans puis dans les classes de Pierre-Laurent 
          Aimard (musique de chambre) et Jean Koerner (accompagnement). Ses études 
          à Paris prennent fin en 2002, avec l'obtention d'un Prix de piano, 
          et d'un Prix de musique de chambre à l'unanimité. : "Mon 
          caractère introverti ne m'a pas 
          aidé dans mes premières années au conservatoire
 
          Plus tard cela s'est nettement amélioré avec Pierre-Laurent 
          Aimard puis dans la classe d'accompagnement/réduction d'orchestre 
          de Jean Koerner. C'est probablement dans cette dernière classe 
          que j'ai le plus appris, y compris pianistiquement (ce qui est totalement 
          paradoxal, -une classe d'accompagnement- je l'avoue !). J'ai toujours 
          adoré le répertoire symphonique (particulièrement 
          Bruckner) et je pouvais enfin m'en délecter au piano pendant 
          ces cours ! Je lui dois énormément tant pour ce qu'il 
          m'a appris que pour la générosité avec laquelle 
          il m'a donné toute cette connaissance."Le piano représentait pour Hélène Tysman, dès 
          le début "l'instrument Roi", absolu, soliste, concertiste 
          et surtout indépendant" mais elle n'envisageait pas 
          la musique comme un métier : "Ce qui me posait parfois 
          certains problèmes de décalage avec mon entourage quand 
          j'étais plus jeune. Je ne comprenais pas que certains amis de 
          12, 13 ans ne savaient pas encore quelle était leur passion, 
          ou n'aimaient pas travailler (puisque pour moi le travail -au sens musical- 
          était synonyme de bien-être) ou pire, comment était-il 
          possible de n'avoir jamais joué ou entendu de la musique classique 
          à cet âge-là ! A vrai dire, même aujourd'hui 
          je suis toujours un peu gênée de devoir remplir des formulaires 
          où l'on me demande mon " métier ", ma " 
          profession " 
 Je n'ai jamais séparé la musique 
          de ma vie donc je ne peux pas considérer cela comme un métier 
          ; c'est plutôt une façon de vivre
 Si j'avais été 
          refusée au conservatoire de Paris, j'aurais peut-être fait 
          une école d'art car j'adorais aussi dessiner. J'ai également 
          joué du violon pendant plusieurs années puis j'ai dû 
          arrêter car je n'avais pas assez de temps pour ces deux instruments 
          exigeants." Hélène 
          Tysman se perfectionne un an en Allemagne à la Hochschule für 
          Musik de Cologne en suivant les cours de piano XXème siècle 
          de Pierre-Laurent Aimard : "Il semblait assez irrationnel de 
          demander au conservatoire de Paris de partir à Cologne pour étudier 
          avec un professeur du conservatoire de Paris ! (Pierre-Laurent 
          Aimard est professeur de musique de chambre au CNSMDP et professeur 
          de piano à Cologne). J'étais en fait très curieuse 
          de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles écoles 
          et de nouveaux pays. Ce parcours d'études musicales, bien qu'assez 
          atypique, m'a énormément enrichi. A cette époque 
          j'étais dans la classe de musique de chambre de Pierre-Laurent 
          Aimard au CNSMDP (en duo de piano avec ma sur), et j'ai été 
          fascinée par sa façon d'enseigner et d'aborder la musique. 
          A Cologne, il m'a beaucoup apporté sur la recherche du son et 
          sur l'analyse des uvres. Pierre-Laurent Aimard donnait régulièrement 
          des workshops/ateliers auxquels tous les musiciens de la Hochschule 
          qui le désiraient pouvaient venir assister et je me rappelle 
          de l'une d'entre elles sur les études de Debussy qu'il a pris 
          une à une, au piano, pour nous montrer l'écriture, l'harmonie, 
          etc
 un peu, je pense, comme pouvaient l'être les cours d'analyse 
          ou de composition de Messiaen à l'époque au conservatoire 
          de Paris. J'ai trouvé cela absolument passionnant. On pouvait 
          enfin apprendre à analyser l'écriture, la composition 
          d'une uvre autour (et à partir) du piano et cela m'a beaucoup 
          apporté par la suite dans mon travail à chaque moment 
          d'aborder une nouvelle uvre. "
Hélène Tysman choisit ensuite de s'installer en Autriche 
          pour suivre les cours d'Oleg Maisenberg à l'Universität 
          für Musik und Darstellende Kunst de Vienne :"Oleg Maisenberg 
          a essayé de me donner un cadre à l'intérieur de 
          ma liberté. Il avait l'art d'exprimer avec concision et précision 
          ce qui pouvait manquer ou être en trop dans une interprétation. 
          A cette époque j'ai particulièrement travaillé 
          et recherché dans une sorte d'introspection propice à 
          cette ville, tout en profitant de l'activité musicale si enrichissante 
          de Vienne."Hélène Tysman participe alors au Concours International 
          pour Jeunes Pianistes de Newport (Angleterre) et y reçoit le 
          3ème Prix, ainsi qu'un Prix spécial aux Master Classes 
          Internationales de Piano "Tel-Hai" en Israël.Par la suite, elle rencontre Grigory Gruzman lors de Master Classes 
          en France et décide d'aller se perfectionner dans sa classe à 
          la Hochschule de Hambourg (où elle y obtient trois ans plus tard 
          son "Diplom" ainsi qu'un prix de la Fondation Meyer) puis 
          à Weimar dans sa nouvelle classe de la Hochschule für Musik 
          Franz Liszt(dans le cycle de perfectionnement " Konzertexam "). 
          . Il l'accompagne depuis dans son développement musical et artistique. 
          Elle explique ce parcours : "Les diplômes et cycles d'études 
          n'ont jamais eu d'importance pour moi. Quand j'ai rencontré Grigory 
          Gruzman, j'ai senti qu'il pouvait m'apporter ce dont j'avais besoin. 
          C'est un pianiste et professeur d'une générosité 
          extraordinaires. Il m'a surtout donné plus de confiance en moi 
          , ce qu'il me manquait pour réussir à exprimer mes propres 
          idées. A présent je vais le voir de temps en temps lorsque 
          j'ai besoin de conseils ou d'une oreille objective et bienveillante. 
          Son approche de la musique de Beethoven et tout particulièrement 
          de Bach, m'a énormément appris. Sur le papier, cela semble 
          beaucoup d'institutions fréquentées, et c'est peut-être, 
          en ce qui me concerne, une façon de n'en appartenir à 
          aucune. Il est assez dommage que l'autodidactie soit en général 
          si mal vue et en musique pratiquement inacceptable puisqu'au fond on 
          apprend vraiment que par soi-même. Je ne pourrais imaginer l'art 
          autrement que dans une introspection constante, une recherche personnelle 
          faite de multiples influences et de perpétuelles remises en question. 
          Par ailleurs les professeurs et les élèves voyageant de 
          plus en plus, il me semble que l'idée d'une appartenance à 
          une école " russe ", " française ", 
          " allemande " etc, va s'estomper ou plutôt s'enrichir 
          en multipliant ses racines et ses influences. Si la musique est universelle, 
          comment les musiciens ne seraient-ils pas cosmopolites ?..."
 
 
  Dès 
          lors, Hélène Tysman reçoit de nombreuses récompenses, 
          parmi lesquelles, en Allemagne, le 1er Prix du Concours International 
          Chopin à Darmstadt (2006) et le 1er Prix du Concours International 
          de Piano Havelland à Nauen (2005). La Fondation Cziffra de Senlis 
          (en France), et la Fondation Chopin de Hanovre (en Allemagne) lui décernent 
          également des Prix.Elle attire, lors de ces épreuves, 
          l'attention particulière de pianistes réputés tels 
          Pascal Roger, Kevin Kenner, Piotr Paleczny ou encore Vladimir Ashkenazy. 
          En 2008 elle est lauréate du Concours International de Piano 
          de Hong-Kong et en 2009 reçoit le 3ème Prix du "Minnesota 
          International Piano-e-Competition"....Très nombreuses récompenses 
          donc sur lesquelles elle porte ce regard : "On ne fait évidemment 
          pas de la musique pour recevoir des prix. Pourtant il m'a été 
          possible, tout au long de mon parcours musical, d'en tirer certains 
          bénéfices. Il y a d'abord l'aide purement financière 
          que peuvent apporter ces prix dans le développement d'une jeune 
          carrière, puis certains engagements ou rencontres. Par exemple 
          le destin a voulu que je rencontre le producteur de ce premier disque 
          à un concours (alors que je ne l'avais même pas gagné). 
          Finalement tout dépend du comportement que l'on souhaite avoir 
          face aux concours. Ce que je leur reproche souvent, c'est d'encourager 
          une interprétation de plus en plus " sans risque ", 
          donc quelques chose d'automatique et de formaté. Or ce n'est 
          pas ce que l'on recherche dans la musique. En revanche, si un musicien 
          réussi à garder son intégrité musicale et 
          à recevoir éventuellement des prix pour l'aider dans sa 
          carrière, c'est très bien !"A l'étranger comme en France, Hélène Tysman se 
          produit régulièrement en concert : à Paris (Cité 
          de la Musique, Théâtre Mogador), Londres (Royal Academy), 
          Hambourg (Laeiszhalle), Saint-Petersbourg (Mussorgsky Academy), et dans 
          de nombreuses autres villes en France, Angleterre, Allemagne, Pologne, 
          en Tchécoslovaquie, en Israël et au Maroc. Interrogée 
          sur les lieux où elle aimerait également jouer et ceux 
          qu'elle a aimés, elle confie : "J'aimerais aller partout 
          où je ne suis pas encore allée ! Je ne garde en général 
          que des bons souvenirs des endroits de mes concerts, ne serait-ce que 
          par la nouveauté qu'ils représentent pour moi ou des nouvelles 
          personnes que je peux y rencontrer. Un endroit qui m'a particulièrement 
          marqué est Prussia Cove, dans le Cornwall, en Angleterre, que 
          j'avais découvert lors de master classes et qui est un lieu idéal 
          pour méditer et se sentir proche de la nature". Quant à son meilleur souvenir de concert..."Chaque concert 
          a ses souvenirs
 Je jouais un jour le quatuor de Messiaen " 
          Pour la Fin du Temps " dans lequel la dernière pièce 
          avec violon est proprement planante. Le rythme continuel au piano vous 
          plonge irrémédiablement dans un rythme cardiaque (donc 
          bien physique) totalement ralenti et régulier
 peu importe 
          le stress, la nervosité ou le taux d'adrénaline de la 
          scène, on arrive toujours à ce calme extrême à 
          la fin de l'uvre. Et ce dont je me rappelle c'est ce silence -que 
          je ressentais dès le début de cette dernière pièce 
          dans une sorte de communion avec le public et les autres musiciens du 
          quatuor- se poursuivre pendant des minutes qui m'ont semblé une 
          éternité (et en même temps une seconde) une fois 
          l'uvre terminée
 pas un bruit, pas un soupir, pas 
          même un frémissement
. Le vrai " hors temps " 
          qui me semble si propre à la musique et dont je faisais la rare 
          expérience. Parfois le public semble tellement en communion avec 
          la musique et le(s) musicien(s) qu'il n'y a rien de plus beau que ce 
          silence partagé à la fin d'une uvre
 (au lieu 
          d'applaudissements que je trouve parfois trop bruyants et surtout trop 
          protocolaires!)."
Son répertoire, son interprétation... Hélène 
          Tysman ne peut pas dire qu'il y ait un compositeur qu'elle affectionne 
          plus qu'un autre : "Chaque uvre nouvelle étudiée, 
          quelle qu'elle soit, ne peut se faire que si on l'aime profondément 
          je crois. Bien sûr j'ai toujours joué et je continue de 
          jouer particulièrement beaucoup de Chopin. J'ai aussi de plus 
          en plus d'affinité avec Bach. Cependant tout cela change, (ou 
          se développe) au fil des années et je ne pourrais rester 
          figée sur un seul compositeur. J'ai aussi beaucoup d'intérêt 
          pour la musique contemporaine que j'ai pu vraiment découvrir 
          grâce à Pierre-Laurent Aimard, et pourtant tout en restant 
          convaincue par l'idée de Borges disant un jour quelque chose 
          comme : " pour voir du nouveau, relisez les classiques ! "
En soliste elle a joué notamment avec le BBC National Orchestra 
          of Wales (dir. Peter Stark), le Russische Kammerphilharmonie St. Petersburg 
          (dir. Juri Gilbo), le City Chamber Orchestra de Hong-Kong (dir. Christopher 
          Warren-Green), l'Orchestre Philharmonique de Bacau (dir. Ovidiu Balan), 
          le Minnesota Orchestra (dir. Mark Russell Smith)... Egalement passionnée 
          par la musique de chambre, Hélène Tysman a élargi 
          son répertoire au Lied avec la soprano américaine Aïleen 
          Bramhall-Itani. En 2002, elles ont été choisies par la 
          Fondation Meyer du CNSMDP pour enregistrer un CD avec des Mélodies 
          de Poulenc, Messiaen et Barber, et se sont produites pour la chaine 
          de télévision " Mezzo "....Nombreuses rencontres 
          musicales qui lui sont indispensables : "La condition solitaire 
          du pianiste me convient en général plutôt bien. 
          Cependant j'aime jouer avec d'autres musiciens et ne voudrais en aucun 
          cas me retrouver seule sur une île avec mon piano ! Jouer en musique 
          de chambre ou avec des chanteurs, outre la joie qu'elle procure, apporte 
          une vision très différente et extrêmement enrichissante 
          de la musique en général et un concerto avec orchestre 
          est une sensation unique de propulsion sonore de par tous les instruments 
          qui jouent derrière vous. "Interrogée sur sa façon de travailler elle confie : 
          "Il n'y a aucune règle précise. Cela dépend 
          avant tout de la relation à la fois analytique et physique que 
          je peux avoir avec un compositeur ou une uvre. Par exemple Liszt, 
          qui est si proche d'un point de vue physique et technique du piano, 
          m'a souvent semblé s'apprendre presque sans s'en rendre compte 
          (la complexité arrivant plus tard dans le travail de ses oeuvres) 
          tandis que certains autres compositeurs demandent parfois un temps d'analyse, 
          éventuellement sans piano, plus long avant de les assimiler vraiment. 
          J'essaie surtout de trouver le juste milieu entre instinct et analyse. 
          J'ai aussi remarqué que parfois les oeuvres travaillent par elles-mêmes 
          un peu inconsciemment (dans des moments de somnolence par exemple ou 
          même lorsque l'on fait tout autre chose). Le plus important reste 
          évidemment le texte : point essentiel duquel on part et sur lequel 
          il faut sans cesse revenir. Je suis convaincue que tout est écrit 
          dans la partition si l'on sait bien la lire."Hélène Tysman confie également qu'elle écoute 
          en fait très peu de musique en général depuis quelque 
          temps et apprécie beaucoup plus le silence
 "C'est 
          assez logique finalement, s'il fallait l'expliquer je dirais que c'est 
          comme un parfumeur qui ne se parfume jamais ou un nologue qui 
          ne boit que de l'eau !... Je crois que le principal dilemme de la musique 
          classique est qu'il lui faut presque nécessairement du silence 
          pour exister, pour l'entendre
 ce qui n'est pas le cas des autres 
          musiques me semble-t-il. En fait je n'ai pas beaucoup d'amis musiciens 
          classiques donc il m'arrive assez souvent d'entendre d'autres genres 
          de musiques, pas mal de jazz (je trouve Keith Jarrett parfois aussi 
          génial et parfait que du Chopin! Par exemple son " Blame 
          it On My Youth " en solo) ainsi que du tango, que j'aime particulièrement
 
          et également beaucoup d'autres genres. Ce qui me frappe toujours, 
          c'est cette possibilité de communiquer en toute occasion la musique 
          dite " populaire ", et en revanche l'impossibilité 
          de jouer ou plutôt d'entendre par exemple une sonate de Beethoven 
          au milieu d'une fête ! Eh bien je crois que cela tient simplement 
          dans cette notion du silence. Tant qu'il y aura du bruit, et toujours 
          plus de bruit comme actuellement dans notre société, on 
          ne pourra tout simplement pas entendre de musique classique
De 
          la même manière que, si vous veniez par exemple de manger 
          rapidement pour ne plus avoir faim, vous n'auriez aucun plaisir ensuite 
          à déguster un plat raffiné et savamment cuisiné
 
          J'ai parfois l'impression d'un monde de plus en plus anesthésié..."Quant à ses autres centres d'intérêt..."Il 
          y en a beaucoup ! Le cinéma, la littérature, la philosophie, 
          l'art plastique (surtout moderne et contemporain), l'architecture, les 
          amis, la nourriture, le vin... et j'adore prendre le train ! ... sans 
          doute doivent-ils inconsciemment m'influencer, me donner des idées, 
          m'apprendre des choses qui ressortent peut-être à certains 
          moments dans mon travail musical et vis et versa (j'aime bien à 
          ce propos la phrase de Louis Jouvet : " il faut mettre un peu de 
          vie dans son art et un peu d'art dans sa vie " ). Je crois aussi 
          que tout est intrinsèquement lié et que chaque événement 
          ou sentiment vécu influence une interprétation musicale 
          de la même manière qu'une musique peut, peut-être, 
          dans certains cas, changer une vie
"Actualité octobre 2012 Concert 
          et disque avec la pianiste HELENE TYSMAN La pianiste Hélène Tysman et Philippe Berrod, clarinettiste 
          ainsi que David Gaillard, altiste donneront un concert mardi 23 octobre 
          à 20h au Goethe Institut de Paris - 17 avenue d'Iéna Paris 
          pour présenter le disque qui sort quelques jours avant chez le 
          label Indesens. Programme du concert SCHUMANN Romance (piano seul), 
          Fantasie Stücke (clarinette et piano)
 Märchen Bilder (alto et piano), Romances (clarinette et piano)
 Märchenerzählungen (clarinette, alto, piano). Le disque est 
          quant à lui consacré à la musique de chambre avec 
          vents... et piano dans toutes les oeuvres même si le titre du 
          disque ne le mentionne pas, l'instrument roi et la talentueuse pianiste 
          Hélène Tysman sont très présents et même 
          indispensables. Par contre chaque instrument à vent ne joue pas 
          dans toutes les oeuvres, chacun partageant différentes oeuvres 
          en duo avec le piano et la clarinette jouant également dans un 
          trio avec un alto...cliquez 
          ici pour lire la suite et écouter des extraits
Actualité janvier 2013 : appel à des fonds pour l'organisation d'un concert autour de la sortie d'un nouveau disque Chopin qui devrait paraître en fin d'année...voir ici Actualité Novembre 2013 Sortie du nouveau disque Chopin de la pianiste Hélène Tysman , finalement sous le label Oehms comme son précédent disque et le concert salle Gaveau a été soutenu par la Caisse d'Epargne ile de France . Cliquez sur l'image pour en savoir plus sur ce disque et voir une vidéo
Ecouter...
           
            |  | ChopinSonate n°2 opus 35
 24 Préludes opus 28
 
 Hélène Tysman
Chopin ne disposa que d'un piano loué localement dont 
                la médiocrité l'exaspérait lorsqu'il acheva 
                en janvier 1839 les Préludes, alors qu'il passait un pénible 
                hiver avec George Sand aux Baléares, relatent les deux 
                auteurs du livret du disque, qui en sont également producteurs, 
                Hervé et Catherine Dumesny. Certes des sentiments d'énervement, 
                voire de désespoir ont traversé aussi momentanément 
                la jeune pianiste Hélène Tysman lors de l'enregistrement 
                de son disque puisque répondant ici à nombreuses 
                questions à l'occasion de la sortie de son premier disque 
                elle relate notamment que "la première journée 
                d'enregistrement a été réduite à néant 
                en raison de la pédale sourdine du piano qui criait à 
                en réveiller Chopin dans sa tombe !"...Heureusement 
                tout s'est arrangé et bien sûr c'est avant tout le 
                parcours d'une longue recherche personnelle auprès de nombreux 
                prestigieux professeurs qui lui ont beaucoup apporté, et 
                sa sensibilité personnelle, et non ce facheux contretemps, 
                qui lui permettent aujourd'hui d'offrir ici un enregistrement 
                remarquable par la tension qui y règne. Ce n'est assurément 
                pas un Chopin "charmeur" ou "léger" 
                que la jeune femme fait transparaître par son interprétation 
                magnifiquement colorée et d'un relief à donner le 
                vertige dans ce programme judicieusement construit, mais un Chopin 
                dont elle exalte avec une incroyable originalité, et clarté, 
                tous les états d'âmes et aspirations qu'il a précisément 
                mis dans ses préludes..
 La sonate n°2, s'avère un excellent choix pour compléter 
                ce cycle... jugez-en vous-même par ma sélection(voir 
                plus bas) dans les vidéos d'Hélène Tysman 
                et son disque : l'une des vidéos est l'enregistrement du 
                1er mouvement de la sonate n°2, le rapprochement avec le 16 
                ème prélude de l'opus 28 montre la similarité 
                de premières mesures comme le signale d'ailleurs Hélène 
                Tysman et la même fièvre qui traverse ses deux extraits 
                quant au deuxième prélude ne peut-on pas y entendre 
                aussi une lugubre "marche funèbre" certes 
                d'un pas un peu plus rapide, mais d'une tristesse à l'image 
                de celle du troisième mouvement de la sonate n°2.. 
                . et enfin il y a bien sûr, comme le signale aussi Hélène 
                Tysman, le prélude 14 qui n'est pas sans rappeler le troublant 
                final de la sonate ? Nul doute que ces extraits qui vous permettront 
                d'apprécier également son jeu particulièrement 
                captivant et énergique, sans qu'elle ait besoin de jouer 
                dans un rythme des plus rapides comparitivement à d'autres 
                interprètations réputées, vous montreront 
                combien Hélène Tysman montre une réelle affinité 
                avec la musique de Chopin, en transmettant toutes les vibrations 
                de ces oeuvres avec intensité, et ses nombreuses réponses 
                ci-dessous ne feront que vous le confirmer ... pas étonnant 
                qu'elle ait déjà en poche le 1er Prix du Concours 
                International Chopin à Darmstadt (2006) et que la Fondation 
                Chopin de Hanovre (en Allemagne) lui ait également décerner 
                des Prix, et qu'elle fasse partie des sélectionnées 
                du célèbre Concours de Varsovie qui aura lieu en 
                octobre 2010....cliquez 
                ici pour lire la suite , voir et entendre les extraits
 |  A voir : Hélène Tysman 
          a été finaliste du concours international de piano Chopin 
          de Varsovie en octobre 2010, vous pouvez voir les vidéos des 
          épreuves en cliquant 
          ici Hélène Tysman sera bientôt en concert les :  
          22 janvier 2015 : spectacle Poe/Debussy (Saint-Mandé, Hôtel de ville)5 février 2015 : Troyes (Théâtre de la Madeleine) spectacle Poe/Debussy
 12 février 2015 : Paris (Maison Heinrich Heine) concert/lecture avec la comédienne Yasmina Djaballah
 20 février 2015 : Avignon (Opéra), avec l'Orchestre Régional Avignon Provence (concerto de Mozart N°21 K 467)
 
 En savoir plusvisitez le site internet d'Hélène Tysman...cliquez 
          ici   © pianobleu.com ---- contact :  - 
          Agnès Jourdain | 
 Retrouvez une information sur Suivez pianobleu.comle site Piano bleu
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