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Piano
à Lyon
Saison 2009 2010
Du 16 octobre 2009
au
29 juin 2010
Pour la cinquième édition de Piano à Lyon,
une pléiade de stars internationales du clavier se succèdent
salle Molière !
Bruno Leonardo Gelber, adulé en son temps par Arthur
Rubinstein qui voyait en lui l'un des plus grands pianistes de
sa génération, donnera le coup d'envoi de la saison
le 16 Octobre. Au programme, le Carnaval de Schumann et l'Andante
spianato et Grande Polonaise de Chopin, ses chevaux de bataille,
sans oublier Beethoven, un de ses compositeurs de prédilection,
dont il a enregistré nombre de sonates pour piano
.
Il sera suivi par sa compatriote argentine Martha Argerich, autre
légende vivante du piano, qui partagera l'affiche avec
deux jeunes virtuoses pour des soirées à quatre
mains et à deux pianos : Alexander Moguilevsky sera
son partenaire dans des transcriptions d'oeuvres symphoniques
dont la Symphonie classique de Prokofiev, l'Apprenti sorcier de
Dukas, les Danses symphoniques de Rachmaninov et Nelson Goerner
dans la Sonate pour deux pianos et percussions de Bartok
Le public de Piano à Lyon aura peut-être même
le privilège d'entendre la pianiste en solo dans la Sonate
en si mineur de Liszt !
Deux autres rencontres pianistiques au sommet : celle de
Boris Berezovsky et de Brigitte Engerer à deux claviers
dans Liszt et Rachmaninov ; celle de Claire Désert et Emmanuel
Strosser dans des tubes pour piano à quatre mains tels
la Fantaisie en fa mineur de Schubert, les Danses slaves de Dvorak,
une sonate de Mozart et aussi dans des pages plus rarement jouées
de Mendelssohn
Nicholas Angelich, de retour Salle Molière, a choisi l'ultime
sonate du Maître de Bonn (l'opus 111) et les Etudes tableaux
opus 39 de Rachmaninov. Quant à Piotr Anderszewski, dont
un enregistrement live au Carnegie Hall de New York vient de paraître
chez Virgin Classics, il se produira dans un programme éclectique
réunissant Schumann, Beethoven et Bach. Véritable
découvreur de l'uvre pour piano de Szymanowski, il
jouera aussi les Métopes du compositeur polonais.
2010 sera l'année romantique par excellence, marquée
par deux anniversaires, ceux de Chopin et de Schumann, nés
il y a deux cents ans et dont les opus les plus éloquents
s'inscrivent comme autant de monuments dans la littérature
pour piano. Piano à Lyon se devait de leur rendre hommage !
Deux récitals leur seront donc dédiés, celui
du jeune pianiste Iddo Bar-Shaï, qui vient d'enregistrer
un disque de Mazurkas de Chopin et qui consacrera son programme
au compositeur polonais, celui d'Eric Le Sage, qui achève
quant à lui une intégrale de l'uvre avec piano
de Schumann et qui interprètera quelques beaux cycles dont
l'Humoresque et les magistrales Etudes symphoniques.
Deux rendez-vous de musique de chambre complèteront cette
programmation: Renaud et Gautier Capuçon en trio avec le
pianiste turc Hüseyin Sermet dans un récital de musique
française réunissant Chausson, Fauré et Ravel
; Alexandre Tharaud et Jean-Guihen Queyas au violoncelle dans
les sonates de Bach, Brahms et les Pièces opus 5 de Berg
Vendredi 16 octobre 2009 à 20h30 - Salle Molière
Scarlatti Sonates L 483, L352, L5
Schumann Carnaval op. 9
Beethoven Sonate n°3 en do majeur op. 2 n°3
Chopin Andante spianato et Grande Polonaise brillante
en mi bémol majeur op.22
Bruno Leonardo Gelber, piano
D'origine
autrichienne et franco-italienne, Bruno Leonardo Gelber, né
en Argentine, est imprégné de musique dès
sa plus tendre enfance et se met au piano à l'âge
de trois ans et demi avec sa mère. A l'âge de cinq
ans, il donne son premier concert et un an plus tard, il commence
à travailler avec Vincenzo Scaramuzza, également
professeur de Martha Argerich.
Frappé à l'âge de sept ans d'une sévère
attaque de poliomyélite qui le cloue au lit pendant une
année, la musique sera pour lui l'élément
nécessaire et vital et, pour qu'il n'arrête pas de
jouer, on démontera la lyre au-dessous du piano afin qu'il
puisse travailler allongé, son lit glissé sous le
clavier. Déjà célèbre en Amérique
du Sud, il joue le Concerto de Schumann à l'âge de
quinze ans sous la direction d'un jeune chef d'orchestre, Lorin
Maazel. A l'âge de dix neuf ans, le gouvernement français
décide de lui accorder une bourse qui lui permet de venir
travailler à Paris et de rencontrer Marguerite Long qui,
en l'entendant, déclare: "Vous serez mon dernier élève,
mais le meilleur". Elle le pousse alors à se présenter
à son concours où il obtient un Troisième
Prix, ce qui provoque un véritable scandale de la part
du public et de la presse compte tenu de l'enthousiasme suscité
par sa prestation. C'est alors le début d'une immense carrière
internationale qui l'amène à se produire en récital
et avec orchestre devant les publics du monde entier. Arthur Rubinstein
voit en lui l'un des plus grands pianistes de sa génération.
Les parrains de ses premiers concerts portent des noms aussi célèbres
qu'Ernest Ansermet, Rudolf Kempe, George Szell, Sergiu Celibidache,
Josef Krips, Kyril Kondrachine ou Antal Dorati. Il joue aujourd'hui
sous la direction de chefs d'orchestre tels que Kurt Masur, Colin
Davis, Charles Dutoit, Bernard Hatink, Riccardo Chailly, Christoph
Eschenbach, aux côtés des plus grands orchestres
du monde et notamment dans le cadre d'institutions aussi prestigieuses
que la Philharmonie de Berlin, le Musikverein de Vienne, la Tonhalle
de Zurich, l'Orchestre de la Suisse Romande, le Festival de Salzbourg,
la Scala de Milan... Transart a récemment publié
un enregistrement live du Troisième Concerto de Rachmaninov
réalisé lors d'un concert donné à
Lugano, et EMI Les Rarissimes de Bruno Leonardo Gelber, coffret
de deux CDs avec des gravures légendaires d'uvres
de Liszt, Chopin, Schumann, Schubert et Beethoven
Jeudi 26 novembre 2009 à 20h30 - Salle Molière
Prokofiev Symphonie n°1 en ré majeur " Classique
",
transcription pour deux pianos
Schubert Divertissement à la Hongroise op. 54, D.818,
pour piano à 4 mains
Dukas L'Apprenti sorcier, transcription pour deux pianos
Debussy/Ravel Nuages et Fêtes,
deux Nocturnes transcrits pour deux pianos
Rachmaninov Danses symphoniques pour deux pianos
Martha Argerich &
Alexander Moguilevsky, pianos
Pianiste
mythique, Martha Argerich
a toujours privilégié, au-delà de sa carrière
de soliste, une démarche artistique où prévaut
la convivialité, le sens de l'échange et du partage.
Née en 1941 à Buenos Aires, ses dons musicaux sont
remarqués très tôt au jardin d'enfants. Considérée
comme une enfant prodige, elle donne son premier concert à
l'âge de trois ans. En 1955, après quelques années
d'études avec le professeur argentin Vincenzo Scaramuzza,
elle se rend en Europe et étudie à Londres, à
Vienne et en Suisse avec Bruno Seidlhofer, Friedrich Gulda - dont
elle devient l'unique élève - Nikita Magaloff, Madeleine
Lipatti et Stefan Askenase. A seize ans, elle remporte coup sur
coup les Premiers Prix des Concours de Genève et de Bolzano.
C'est alors le début d'une carrière internationale
et l'enregistrement d'un premier récital pour Deutsch Grammophon,
carrière qu'elle interrompt pourtant, n'étant pas
satisfaite de ses interprétations musicales et des contraintes
imposées par la vie de concertiste, mais qu'elle reprendra
quelques années plus tard, en 1965, suite à son
triomphe au Concours Chopin de Varsovie. Depuis, Martha Argerich
parcourt le monde. Invitée permanente des plus prestigieux
orchestres et festivals d'Europe, d'Asie et d'Amérique,
elle privilégie la musique de chambre, joue et enregistre
régulièrement avec les pianistes Nelson Freire et
Alexandre Rabinovitch, le violoncelliste Mischa Maisky et le violoniste
Gidon Kremer. Si son tempérament la porte vers les oeuvres
de virtuosité des XIXe et XXe siècles, elle refuse
de se considérer comme spécialiste d'un répertoire.
Le sien est très étendu et comprend aussi bien Bach
que Bartók, Beethoven, Schumann, Chopin, Liszt, Debussy,
Ravel, Franck, Prokofiev, Stravinsky, Chostakovitch, Tchaïkovski
ou Messiaen. En 1998, elle devient directeur artistique du Beppu
Festival au Japon, crée en 1999 le Concours International
de Piano ainsi que le Festival Martha Argerich à Buenos
Aires et en 2002, le Progetto Martha Argerich à Lugano.
Autant d'occasions de s'entourer d'amis musiciens et d'artistes
prometteurs auxquels elle apporte un soutien généreux.
Alexander Moguilevsky est né en 1977 à Odessa.
Il grandit à Moscou dans une famille de musiciens. En 1992,
alors qu'il poursuit sa formation auprès de Yevgeny Timakin,
Il remporte le Premier Prix du Concours International Tchaïkovski
pour jeunes pianistes et entre au Conservatoire Tchaïkovski
dans la classe de Lev Naoumov. Il en sort diplômé
quelques années plus tard. En 1993 il participe au concert
du nouvel an à Moscou et se produit aux côtés
des Virtuoses de Moscou sous la direction de Vladimir Spivakov.
Il fait ensuite ses débuts à Tel Aviv avec l'Orchestre
Philharmonique d'Israël. Alexander Moguilevsky a donné
des récitals au Japon, au Wigmore Hall de Londres, au Concertgebouw
d'Amsterdam, à la Tonhalle de Zürich, au Théâtre
du Châtelet et à la Salle Gaveau... Il a participé
à de nombreux festivals comme le Festival de Radio France
Montpellier, le Festival de Verbier, le Festival Menuhin de Gstaad,
sans oublier le festival de Valery Gergiev à la Philharmonie
de Rotterdam. En 1997, il enregistre avec Justus Frantz et le
Young Philharmonic Orchestra le Concerto pour piano n°2 de
Chopin, enregistrement pour lequel il reçoit l'International
Davidoff Prize. Alexander Moguilevsky a par ailleurs été
le soliste de l'Orchestre de Saint Gall, du Philharmonique de
Varsovie, du Netherlands Philharmonic Orchestra. Sous la direction
de Mikhail Pletnev, il interprète avec le Philharmonia
Orchestra le Troisième Concerto de Rachmaninov au Royal
Festival Hall à Londres, concerto qu'il enregistre par
ailleurs avec le Rotterdam Philharmonic Orchestra et Victor Liebermann.
Martha Argerich l'invite régulièrement dans ses
festivals à Beppu (au Japon) et à Lugano où
il joue le Triple Concerto de Beethoven aux côtés
de Mischa Maisky et de Dora Schwarzberg, le Concerto pour piano
n°2 de Chopin avec l'Orchestre de la Radio Suisse Italienne
dirigé par Alexander Rabinovitch-Barakovsky, et participe
à de nombreux concerts de musique de chambre. A Lugano
toujours, puis à Paris, au Théâtre des Champs
Elysées avec l'Orchestre Philharmonique de Radio France,
il fait partie des quatre pianistes qui interprètent Les
Noces de Stravinsky aux côtés de Martha Argerich,
Alexander Gurning et Youlia Zaichkina. Quelques témoignages
de ses performances à Lugano sont disponibles au disque
chez EMI, dont Ma Mère l'Oye de Maurice Ravel et la Fantasia
Elvetica de Pletnev pour deux pianos et orchestre.
Samedi 28 novembre 2009 à 20h30 - Salle Molière
Mozart Sonate pour piano à quatre mains en ré majeur
K.381
Liszt Sonate en si mineur
Martha Argerich, piano
Bartok Sonate pour deux pianos et percussions (Sz.110)
Martha Argerich &
Nelson Goerner, pianos
Guillaume Itier et Yi-Ping Yang, percussions
Nelson
Goerner est un des pianistes les plus remarquables de sa génération.
Né à San Pedro, en Argentine, il manifeste très
tôt un vif intérêt pour la musique. Sur les
conseils de son premier professeur, ses parents le présentent
au Conservatoire National de Musique de Buenos Aires où
il fait la connaissance de Jorge Garrubba, un des disciples de
Vincenzo Scaramuzza, avec qui il étudie en privé
jusqu'à l'âge de treize ans. Il poursuit ses études
avec Juan Carlos Arabian et commence à se produire régulièrement
en public. Il obtient en 1986 le Premier Prix du Concours Franz
Liszt de Buenos Aires, et fait ses débuts avec orchestre
au Teatro Colon. Cette même année, il commence à
travailler avec Carmen Scalcione - autre disciple de Scaramuzza
- qui laisse une empreinte décisive sur sa formation musicale.
Suite à sa rencontre avec Martha Argerich, qui s'enthousiasme
pour son talent, il obtient une bourse du Conseil d'Art et de
Science de la Fondation CIMAE et du Mozarteum Argentino et se
rend en Europe pour suivre l'enseignement de Maria Tipo, dont
il fréquente les cours de perfectionnement et de virtuosité
au Conservatoire de Genève. Il obtient en 1990 le Premier
Prix du Concours International d'Exécution Musicale de
Genève qui lui ouvre les portes d'une carrière internationale.
Dès lors, Nelson Goerner se produit en récital dans
les salles du monde entier : Wigmore Hall et Queen Elizabeth Hall
de Londres, Leipzig Gewandhaus, Munchner Herkulessaal, Sala Verdi
de Milan, Santa Cecilia de Rome, pour n'en citer que quelques
unes. Il est l'invité des festivals de Lucerne, la Roque
d'Anthéron, la Grange de Meslay (où il remplace
Sviatoslav Richter au pied levé), Aldeburgh et Salzburg.
Il a joué sous la direction de Claus Peter Flor, Armin
Jordan, Emmanuel Krivine, Neeme Järvi, Kazimierz Kord et
en musique de chambre avec le Quatuor Takacs, Stteven Isserlis
et Vadim Repin. Nelson Goerner est aussi un partenaire régulier
du violoncelliste Gary Hoffman et de la mezzo-soprano Sophie Koch.
Il s'est produit cette saison aux Festivals de Verbier et du Schleswig
Holstein, a été l'invité du London Philharmonic
Orchestra et du Vienna Symphony Orchestra, a donné des
récitals à Paris, Genève, Rome, Londres,
Varsovie et Buenos Aires. Sa discographie comprend un récital
Chopin, le Troisième Concerto et des Préludes de
Rachmaninov ainsi qu'un récital et une intégrale
des Etudes d'exécution transcendantes de Liszt (Cascavelle).
Mardi 15 décembre 2009 à 20h30 - Salle Molière
Fauré Trio pour piano, violon et violoncelle en ré
mineur op. 120
Chostakovitch Trio pour piano, violon et violoncelle n°2 en
mi mineur opus 67
Ravel Trio pour piano, violon et violoncelle en la mineur
Renaud Capuçon, violon
Gautier Capuçon, violoncelle
Hüseyin Sermet, piano
Né
à Istanbul, Hüseyin Sermet entre en 1965 au Conservatoire
d'Ankara. Il suit alors l'enseignement de Adnan Saygun, un élève
de Bartok. En 1968, grâce à l'obtention d'une bourse
du gouvernement turque, il poursuit ses études au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris où il obtient
les prix de piano, de musique de chambre, de contrepoint et d'analyse
musicale. Il étudie la composition avec Olivier Messiaen
et Nadia Boulanger, et se perfectionne en piano avec Thierry de
Brunhoff à l'École Normale de Musique puis avec
Maria Curcio à Londres. Lauréat de nombreux concours
internationaux à Münich, Milan, Santander, il est
également finaliste du Concours Reine Élisabeth
de Bruxelles et remporte le Premier Prix du Concours Geza Anda
de Zürich. En 1975, le Prix de composition Lili Boulanger
lui est aussi décerné. Hüseyin Sermet se produit
dans la plupart des grandes villes européennes, ainsi qu'aux
États-Unis, au Mexique et au Japon. Il collabore avec des
artistes tels Mstislav Rostropovitch, Yuri Bashmet, Ruggero Raimondi
et Michel Portal, joue régulièrement avec l'Orchestre
National de Belgique, l'Orchestre de la NHK de Tokyo, l'English
Chamber Orchestra, l'Orchestre de la Tonhalle de Zurich sous la
direction de Ferdinand Leitner, Antal Dorati, Semyon Bychkov,
Alain Lombard, Lawrence Foster
En juin 2003, il interprète
le Concerto "l'Empereur" de Beethoven à Istanbul
avec l'Orchestre de la Radio Bavaroise sous la direction de Lorin
Maazel. Sa discographie comprend des enregistrements consacrés
à Schubert, à quatre mains avec Maria Joao Pires,
puis à Rachmaninov, Beethoven, Alkan et Hahn. Deux disques
Ravel aussi, le Tombeau de Couperin, les Jeux d'eau, Gaspard de
la Nuit et les deux Concertos avec Emmanuel Krivine et l'Orchestre
National de Lyon sans oublier un Troisième Concerto de
Bartok avec Naoto Otomo et l'Orchestre Symphonique de Tokyo. Hüseyin
Sermet côtoie aussi les univers du Jazz et de la musique
à caractère ethnique. Il a enregistré la
musique du film L'écrivain public signée William
Sheller avec le Quatuor Parisi et composé deux uvres
symphoniques pour l'Orchestre Symphonique de Tokyo. En 1991, Hüseyin
Sermet a reçu la plus haute distinction en Turquie, celle
d'"Artiste d'État".
/ Programmes /
sous réserve de modifications
Vendredi 15 janvier 2010 à 20h30 - Salle Molière
Liszt Concerto Pathétique, en mi mineur pour deux pianos
Réminiscences de Don Juan, pour deux pianos
Tchaikovsky/ Extraits de " La Belle au bois dormant ",
Rachmaninov pour piano à quatre mains
Rachmaninov Suite pour deux pianos n°1 op. 5 "Fantaisie-tableaux"
Brigitte Engerer &
Boris Berezovsky, pianos
Des
études musicales commencées dès l'âge
de cinq ans, un premier concert donné en public l'année
suivante, Brigitte Engerer entre très tôt dans la
cour des grands ! Elle est admise au Conservatoire National Supérieur
de Musique de Paris dans la classe de Lucette Descaves où
elle obtient à quinze ans un Premier Prix de piano à
l'unanimité. Un an plus tard, elle est lauréate
du Concours Marguerite Long. C'est alors qu'elle accepte l'invitation
du Conservatoire de musique de Moscou où elle suit pendant
cinq ans les cours de perfectionnement de Neuhaus. Forte de cette
expérience elle est lauréate des Concours Tchaïkovsky
et Reine Elizabeth de Belgique. La carrière internationale
de Brigitte Engerer prend un tournant décisif en 1980 :
Herbert von Karajan, après l'avoir entendue, l'invite à
jouer avec l'Orchestre Philharmonique de Berlin puis à
participer aux fêtes du centenaire de la Philharmonie. Daniel
Barenboïm l'engage alors pour des concerts avec l'Orchestre
de Paris (à Paris puis en tournée), Zubin Mehta
avec le New York Philharmonic au Lincoln Center. L'infaillibilité
de sa technique comme sa présence rayonnante n'en laissent
pas moins paraître la délicatesse et le raffinement
de son jeu. Il suffit pour s'en persuader de l'écouter
aux côtés du fameux chur Accentus dirigé
par Laurence Equilbey ou en musique de chambre. Sa discographie,
maintes fois récompensée, comprend des uvres
de Clara et Robert Schumann (dont le Concerto en la mineur), Tchaïkovski,
Liszt, Chopin - l'intégrale de la musique de chambre avec
le violoncelliste Henry Demarquette et les Nocturnes. A son actif
également, des enregistrements de sonates de Beethoven,
Grieg et Schumann avec le violoniste Olivier Charlier, l'intégrale
de l'uvre pour deux pianos de Rachmaninov avec Oleg Maisenberg,
un disque Schubert intitulé "Hymne à la nuit"
(Mirare) et trois collaborations avec le chur Accentus:
le Requiem allemand de Brahms, le Via Crucis de Liszt et le Stabat
Mater de Dvorák (Naïve). Professeur au Conservatoire
de Paris depuis 1992, Brigitte Engerer enseigne également
à la Musikhochschule de Berlin et à l'Académie
d'Eté de Nice. Considérée comme étant
l'une des plus grandes interprètes de sa génération,
elle a été nommée Chevalier de la Légion
d'Honneur, Officier du Mérite et Commandeur des Arts et
Lettres par le gouvernement français. Elle est aussi membre
de l'Institut de France et Académie des Beaux-Arts.
Si le nom de Boris Berezovsky est aujourd'hui auréolé
d'une remarquable réputation, cela se justifie tant par
sa virtuosité pianistique que par son unique compréhension
de la musique, et en particulier du répertoire russe. Né
à Moscou en 1969, Boris Berezovsky étudie au conservatoire
de sa ville natale avec Elisso Virsaladze et reçoit les
conseils d'Alexander Satz. Il fait ses débuts en 1988 au
Wigmore Hall de Londres, ce qui lui vaut les éloges du
journal le Times. Deux ans plus tard, il obtient la Médaille
d'Or du Concours International Tchaïkovski. Doté d'un
jeu vigoureux et d'une éblouissante virtuosité,
il se produit en récital, invité par la série
de piano du Philharmonique de Berlin, au Concertgebouw d'Amsterdam,
au Festival de Verbier, à La Roque d'Anthéron ou
au Théâtre des Champs-Élysées, et en
tant que soliste aux côtés des plus fameux orchestres
actuels : le Philharmonia de Londres et Leonard Slatkin, le Philharmonique
de New York et Kurt Masur, les orchestres de Birmingham, Dallas,
de la BBC ou encore l'Orchestre National de France. Boris Berezovsky
a enregistré à ce jour un nombre considérable
d'albums pour Teldec International comprenant entre autres des
oeuvres de Schumann, Rachmaninov, Moussorgski, Balakirev, Ravel,
les Etudes d'Exécution Transcendantes de Liszt, les Etudes
de Chopin révisées par Godowsky, des concertos de
Rachmaninov, Tchaïkovski et Liszt. En musique de chambre,
il partage volontiers l'affiche avec Vadim Repin (avec qui il
enregistre pour Erato des uvres de Strauss, Bartok, Stravinsky,
Ravel, Medtner, Prokofiev
), Julian Rachlin, Alexander Kniazev
et Dmitri Makhtin. En trio avec ces derniers, il participe à
un DVD d'oeuvres de Tchaïkovski - dont le Trio Elégiaque
"A la mémoire d'un grand artiste" (Naïve)
- diffusé sur les chaînes de télévision
Arte et NHK au Japon. Le trio a également gravé
pour Warner Classics les deuxièmes trios de Chostakovitch
et de Rachmaninov, ainsi que les deux Trios de Mendelssohn. Pour
le label Mirare, il a enregistré un album Chopin et plusieurs
uvres de Rachmaninov : des Préludes, l'intégrale
des concertos avec l'Orchestre de l'Oural dirigé par Dmitri
Liss, les Suites pour deux pianos et la transcription pour piano
à quatre mains d'extraits du ballet La Belle au bois dormant
de Tchaïkovsky, avec Brigitte Engerer !
Vendredi 29 janvier 2010 à 20h30 - Salle Molière
Bach Sonate pour violoncelle et piano BWW 1027
Sonate pour violoncelle et piano BWW 1028
Sonate pour violoncelle et piano BWW 1029
Berg 4 pièces pour violoncelle et piano op. 5
Brahms Sonate pour violoncelle et piano n°2 en fa majeur op.
99
Alexandre Tharaud, piano
Jean-Guihen Queyras, violoncelle
Chez
Alexandre Tharaud, l'art du piano rime avec naturel, grâce
et subtilité. Sous ses doigts, la musique coule de source,
tendre, sensuelle, profonde, aérienne. La richesse des
textures, la délicatesse des nuances et la fluidité
des phrasés font de ce maître du chant et de la couleur
un apôtre sans égal du clavier baroque (Couperin,
Scarlatti), du piano romantique (Grieg, Schubert ou Chopin) comme
de la musique française. Pèlerinage aux sources
du grand arbre généalogique français, son
disque gageure des Suites de clavecin de Rameau
au piano
aurait pu être accueilli comme une hérésie
par les gardiens du temple baroque. Il aura été
une des révélations de l'année 2002, lui
ouvrant grand les portes de la scène musicale internationale.
Après Rameau, Chabrier, Poulenc, ce chantre du goût
français a réitéré au disque son hommage
à la grande Marcelle Meyer avec une intégrale Ravel
tout aussi célébrée, avant de s'en revenir
à ses amours baroque pour faire triompher l'art des lignes
et le lyrisme intérieur dans les rares et sublimes concertos
italiens transcrits par Bach pour le clavier - et de prendre à
nouveau son public au dépourvu avec des Valses de Chopin
revisitées à la Couperin, décantées
jusqu'à l'épure, à mille lieues de tout romantisme
salonnard. Pour tisser plus finement encore le fil d'Ariane de
l'histoire de la musique, ce passeur entre les siècles
s'est fait l'adepte des chassés-croisés audacieux
et intelligents, n'hésitant pas - comme il le fit pour
son récital conçu autour de la Suite en la de Rameau
- à mettre en regard les pages d'augustes ancêtres
avec des commandes passées aux créateurs de sa génération
(Guillaume Connesson, Bruno Mantovani, Régis Campo, Thierry
Escaich, Krystof Maratka). De Mauricio Kagel, autour duquel il
a convoqué en studio quelques-uns de ses comparses de prédilection,
à Thierry Pécou, qui lui a récemment dédié
son cycle Outre-Mémoire et son Concerto pour piano (créé
au Théâtre des Champs-Elysées et enregistré
pour Harmonia Mundi), l'inclassable Tharaud est en effet un passionné
de musique d'aujourd'hui. Et un passionné tout court :
déchiffreur infatigable, il parcourt de ses dix doigts
sa bibliothèque de partitions avec une gloutonnerie compulsive,
au point de ne pas avoir de piano chez lui de peur d'y "perdre"
des heures à lire, improviser ou composer. Accro de musique
de chambre, instigateur de projets pleins d'esprit (comme cette
version originale pour piano et voix de Pelléasse et Mélisande
qui fit beaucoup parler d'elle au Musée d'Orsay et dernièrement
à Rome), cet interprète sensible et pétri
de culture ne laisse guère son imagination en friche.
Après une intégrale de l'uvre avec piano d'Eric
Satie (Harmonia Mundi) vient de paraître Journal Intime,
disque regroupant des oeuvres de Chopin et Mompou, qui marque
le début d'une collaboration avec Virgin Classics.
Mercredi 10 février 2010 à 20h30 - Salle Molière
Chopin Sonate n°2 en si bémol majeur op. 35 "
Marche funèbre "
Choix de Mazurkas
Polonaise-fantaisie en la bémol majeur op. 61
2 Nocturnes op. 55, Nocturne op. 48 n°2
Valse en mi mineur et Grande valse brillante op. 18
Iddo Bar-Shai, piano
Né
en 1977 à Afula, en Israël, le pianiste Iddo
Bar-Shaï prend dès son plus jeune âge ses
premières leçons de piano avec sa sur. Il
passe ensuite d'un professeur à l'autre et quelques années
plus tard, il n'a alors que onze ans, la Fondation Culturelle
Amérique-Israël lui décerne une bourse qui
lui permet de financer la suite de ses études. A dix huit
ans, il entre à l'Académie de Musique Rubin de Tel
Aviv dans la classe de Pnina Salzman, qui restera son mentor et
dont il continuera à bénéficier des conseils
jusqu'à sa disparition récente. A cette époque,
il rencontre également Alexis Weissenberg à l'occasion
de master classes données au Centre Musical de Jerusalem.
Séduit par le talent du jeune musicien, Alexis Weissenberg
l'invite à suivre ses cours à Engelberg, en Suisse,
et continue de lui prodiguer quelques conseils en privé.
Iddo Bar Shaï prend aussi quelques leçons mémorables
avec entre autre maîtres Murray Perahia, Andras Schiff,
Dmitri Bashkirov, Leon Fleisher
A l'âge de douze ans,
il fait ses premiers pas de soliste avec orchestre et interprète
le Concerto n°23 de Mozart. Il remporte plusieurs Premiers
Prix dont celui du Concours Chopin de Tel Aviv. Dès lors
propulsé sur le devant de la scène internationale,
il accompagne les meilleurs orchestres israéliens et européens
sur nombre de scènes importantes à travers le monde,
en Israël et en Europe - Auditorium Mann à Tel Aviv,
Wigmore Hall de Londres, Salle Cortot à Paris
-,
mais aussi aux Etats-Unis, au Brésil, au Japon et en Chine.
Invité en récital par des festivals prestigieux
dont Ravinia aux Etats-Unis, Verbier, La Grange de Meslay, La
Roque d'Anthéron ou encore les Folles Journées de
Nantes et de Tokyo, il est régulièrement applaudi
en tant que chambriste et se produit aux côtés des
Quatuors Ysaÿe et Ebène. Ses prestations sont désormais
diffusées sur toutes les ondes européennes, israéliennes
et américaines. Iddo Bar-Shaï a participé à
l'enregistrement du DVD "Les Pianos de demain", co-produit
par Naïve et Idéale Audience, puis a enregistré
en 2006 un premier disque consacré aux Sonates de Haydn.
Cet enregistrement lui vaut l'hommage unanime de la presse spécialisée
: Prix de la star montante pour un premier enregistrement, Prix
international annuel de Piano 2006 du magazine Piano international,
et un jugement particulièrement élogieux du Monde
de la Musique décrivant ce disque comme "l'un des
meilleurs enregistrements jamais consacrés à l'uvre
pour piano de Haydn". Son dernier disque, des Mazurkas de
Chopin, vient de paraître chez Mirare.
Mercredi 10 mars 2010 à 20h30 - Salle Molière
Beethoven Sonate n° 12 en la bémol majeur op. 26
" Marche funèbre "
Sonate N°32 en do mineur op. 111
Rachmaninov 5 Préludes
Etudes-tableaux op. 39
Nicholas Angelich, piano
Né
aux Etats Unis en 1970, Nicholas Angelich commence le piano à
l'âge de cinq ans avec sa mère. Deux ans plus tard,
il donne son premier concert avec orchestre en interprétant
le Concerto K. 467 de Mozart. A treize ans, il entre au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris où il étudie
avec Aldo Ciccolini, Yvonne Loriod et Michel Beroff. Il obtient
les Premiers Prix de piano, de musique de chambre, d'accompagnement
et travaille en parallèle avec Marie-Françoise Bucquet,
suit les masterclasses de Leon Fleisher, Dmitri Bashkirov et Maria
Joao Pires. En 1989, il remporte le Deuxième Prix du Concours
International Casadesus de Cleveland et en 1994, le Premier Prix
du Concours International Gina Bachauer. Grand interprète
du répertoire classique et romantique, il participe à
l'intégrale des sonates de Beethoven dans différents
pays et donne plusieurs fois les Années de Pèlerinage
de Liszt au cours d'une même soirée. Son répertoire
inclut également des uvres du vingtième siècle
de compositeurs comme Rachmaninov, Prokofiev, Chostakovitch, Bartok,
Ravel, mais aussi Messiaen, Stockhausen, Boulez, Tanguy et Pierre
Henry, dont il crée le Concerto pour piano sans orchestre.
Il s'est produit avec l'Orchestre National de Lyon et David Robertson,
l'Orchestre National de Bordeaux et Yutaka Sado, les orchestres
de Strasbourg et de Montpellier sous la direction de Jerzy Semkow,
l'Orchestre National de France et Marc Minkowski, l'Orchestre
Philharmonique de Radio France et Paavo Järvi, l'Orchestre
Philharmonique de Liège et Alexandre Dmitriev, l'Orchestre
de Toulouse et Michel Plasson (au Festival Berlioz), ainsi qu'en
récital dans la plupart des grandes villes d'Europe. Passionné
de musique de chambre, il joue fréquemment avec Josha Bell,
Augustin Dumay, Marc Coppey, Paul Meyer, le Quatuor Ysaye et le
Quatuor Prazak. La discographie de Nicholas Angelich comprend
des uvres pour piano de Rachmaninov, Ravel, Les Années
de Pèlerinage de Liszt, un récital Beethoven (dont
la Sonate opus 111). Il enregistre actuellement l'intégrale
de l'uvre avec piano de Brahms pour Virgin Classics. Sont
déjà parus deux volumes d'opus pour piano seul dont
les Intermezzi et les Variations Paganini ; les Trios et les Quatuors
avec piano, les Sonates pour piano et violon avec Renaud Capuçon,
Gautier Capuçon et Gérad Caussé ; le Premier
Concerto avec le Frankfurt Radio Symphony Orchestra et Paavo Järvi,
couplé avec quelques Danses hongroises jouées à
quatre mains aux côtés de Frank Braley ; le Deuxième
Concerto avec le Frankfurt Radio Symphony Orchestra et Paavo Järvi
et les Fantaisies opus 76.
/ Programmes /
sous réserve de modifications
Mercredi 7 avril 2010 à 20h30 - Salle Molière
Mozart Sonate en fa majeur K 497
Mendelssohn Andante et Allegro brillant op. 92
Schubert Fantaisie en fa mineur op. 103, D. 940
Dvorak 5 Danses slaves op. 72
Claire Désert &
Emmanuel Strosser, piano à 4 mains
Entrée
dès l'âge de quatorze ans au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris, Claire Désert obtient
un double Premier Prix de piano et de musique de chambre dans
les classes de Jean Hubeau et Vensislav Yankoff. Admise en cycle
de perfectionnement de piano elle reçoit une bourse du
gouvernement français qui lui permet de partir étudier
durant une année auprès d'Evgeni Malinin au Conservatoire
Tchaïkovski de Moscou. De retour à Paris, elle termine
sa formation de musique de chambre en suivant le cycle de perfectionnement
de Roland Pidoux. Invitée de grands festivals internationaux
tels que Montpellier, La Roque d'Anthéron, l'Orangerie
de Sceaux, Piano aux Jacobins, les Folles Journées de Nantes,
Bilbao, Lisbonne et Tokyo, elle se produit aussi régulièrement
avec orchestre. Elle a notamment collaboré avec l'Orchestre
de Paris, l'Orchestre National d'Île-de-France, l'Orchestre
Philharmonique de Radio-France et l'Orchestre Symphonique de Budapest.
La musique de chambre représente une part importante de
son activité. Elle se produit avec les violonistes Philippe
Graffin, Régis Pasquier, Nemanja Radulovic, le Quatuor
Parisii, le Quintette Moraguès, Anne Gastinel, Gérard
Caussé
Sa discographie déjà bien étoffée
comporte un CD Schumann - son premier disque, couronné
d'un "10" de Répertoire -, un disque des Concertos
de Scriabine et de Dvorák avec l'Orchestre Philharmonique
de Strasbourg et Théodor Guschlbauer (récompensé
par une Victoire de la Musique en 1997) et deux enregistrements
réalisés avec Anne Gastinel, l'un dédié
à Schumann, l'autre à Schubert (Naïve). Deux
derniers disques, les Davidsbündlertänze de Schumann,
son compositeur de prédilection, et les Danses slaves de
Dvorák a quatre mains avec Emmanuel Strosser sont parus
chez Mirare. Aux quatre coins du monde, Claire Désert séduit
son public par la grâce, la profondeur et l'humilité
de ses interprétations.
Né à Strasbourg, Emmanuel
Strosser débute ses études musicales dans sa
ville natale à l'âge de six ans auprès d'Hélène
Boschi. Il entre ensuite au Conservatoire National Supérieur
de Musique de Paris où il suit l'enseignement de Jean-Claude
Pennetier pour le piano et de Christian Ivaldi pour la musique
de chambre. Il obtient dans ces deux disciplines les Premiers
Prix à l'unanimité, avant d'intégrer le cycle
de perfectionnement où il suit les cours de Leon Fleisher,
Dimitri Bashkirov et Maria Joao Pires. Il est ensuite lauréat
du Concours International de Musique de Chambre de Florence et
finaliste en 1991 du Concours Clara Haskil. La connivence entretenue
avec ses partenaires chambristes, sa compréhension des
textes en font un interprète recherché par ses pairs
: Jean-François Heisser, Régis Pasquier, Raphaël
Oleg, Xavier Phillips, Peter Wiespelwey, Romain Guyot, François
Leleux, le Quatuor Prazak, le Quatuor Artis
Il se produit
régulièrement en soliste, en récital ou avec
orchestre (Philharmonique de Radio-France, Ensemble Orchestral
de Paris, Orchestre de Lille et de Montpellier, Orchestre de Chambre
de Lausanne
). Il est aussi invité dans de prestigieux
festivals à Sceaux, Prades, Kuhmo, au Festival de l'Épau
et à La Roque d'Anthéron
Avec cinq autres
pianistes, il a donné dans de nombreux pays l'intégrale
des Sonates de Beethoven ainsi que l'intégrale de la musique
pour piano de Schumann. Emmanuel Strosser se produit régulièrement
au Mexique, en Amérique du Sud, aux États-Unis,
au Japon, et en Corée. Ses enregistrements ont tous été
salués par la critique, notamment son disque Mozart (Harmonia
Mundi) et son enregistrement des trois Sonates de l'opus 10 de
Beethoven. Emmanuel Strosser a aussi gravé les deux Quintettes
de Fauré avec le Quatuor Rosamonde, la Ballade et la Fantaisie
du même compositeur avec l'Orchestre de Picardie, des mélodies
de Debussy avec Véronique Dietschy et, plus récemment,
les Sonates pour violon et piano de Fauré et de Debussy
avec Régis Pasquier. A son enregistrement des Danses slaves
de Dvorák pour piano à quatre mains a succédé
en janvier dernier un magnifique disque Schubert - avec entre
autre la Sonate pour piano n°23 en si bémol majeur
D. 960 - enregistré lors d'un concert à la Folle
Journée (Mirare).
Mercredi 28 avril 2010 à 20h30 - Salle Molière
Schumann 3 Romances op. 28
Blumenstück op. 19
Humoresque op. 20
Etudes symphoniques op. 13
Eric Le Sage, piano
Après
des études précocement et rondement menées
au Conservatoire de Paris puis à Londres auprès
de Maria Curcio, Eric
Le Sage n'aura guère attendu avant de conquérir
ses galons de virtuose au jeu des grands concours internationaux
: à vingt cinq ans tout juste, après les Premiers
Prix de Porto et Zwickau, la palme du Concours de Leeds lui vaudra
d'être immédiatement invité par Simon Rattle
et son Birmingham Symphony Orchestra pour un de ces concerts qui
donne des ailes à une jeune carrière - a fortiori
quand le Tout Londres médiatique, du Times au Financial
Times, décide de s'en faire l'écho flatteur. Son
piano subtilement coloré, richement nuancé, intelligent,
racé et non dénué d'humour a su depuis le
distinguer comme l'un des interprètes privilégiés
du répertoire français et romantique - le projet
qui lui tient le plus à cur, après une intégrale
Poulenc unanimement saluée, étant l'uvre complète
pour piano soliste et chambriste de Schumann dont le septième
volume vient de paraître chez Alpha. Débordant pourtant
largement ces îlots de prédilection, son répertoire
aussi vaste qu'atypique ne compte pas moins de cinquante concertos,
où figurent main dans la main Bach et Jolivet, Hindemith,
Bernstein, Gershwin, Schoenberg ou Britten. A l'image de l'éclectisme
de son panthéon musical comme de l'enthousiasme généreux
de son tempérament, la voie empruntée par le pianiste
aixois, foisonnant le touche à tout, est de celles qui
se refusent à la spécialisation et au cloisonnement
des disciplines. Butinant avec aisance d'une passion à
l'autre, Eric Le Sage mène de front une double vie de soliste
et de musicien de chambre, et se produit régulièrement
aux côtés du clarinettiste Paul Meyer, du flûtiste
Emmanuel Pahud, des pianistes Frank Braley et Alexandre Tharaud.
Mercredi 9 juin 2010 à 20h30 - Salle Molière
Bach Partita n°6 en mi mineur BWV 830
Szymanowski 3 Métopes op. 29
Schumann Carnaval de Vienne op. 26
Beethoven Sonate n°31 en la bémol majeur op. 110
Piotr Anderszewski, piano
Né
en 1969, Piotr Anderszewski, pianiste d'origine polonaise et hongroise,
commence à jouer du piano à l'âge de six ans.
Il fait ses études aux conservatoires de Lyon et de Strasbourg,
à l'Université de Californie du Sud et à
l'Académie Chopin de Varsovie. Ses débuts londoniens
en récital au Wigmore Hall, en février 1991- avec
au programme les Variations Diabelli et les Bagatelles op.126
de Beethoven - reçoivent un accueil enthousiaste tant du
public que de la presse, lançant ainsi sa carrière
internationale. Depuis, Piotr Anderszewski se produit dans des
festivals de renoms (Bergen, Édimbourg, la Folle Journée
de Nantes), au Chicago Orchestra Hall, au Théâtre
de la Ville et au Théâtre des Champs-Élysées
à Paris, à l'opéra de Tokyo et au Lincoln
Center de New York. Autant d'occasions de collaborer avec les
Orchestres Philharmonique, Symphonique et le Philharmonia de Londres,
le City of Birmingham Symphony Orchestra, la Philharmonie de Munich,
le Philharmonique de Rotterdam, la Philharmonie de Varsovie, l'Orchestre
National et l'Orchestre Philharmonique de Radio France, les Orchestres
Philharmonique et Symphonique de la BBC. Il a ainsi travaillé
avec des chefs d'orchestre tels que Rafael Frühbeck de Burgos,
Claus Peter Flor, Stanislaw Skrowaczewski, Christopher Hogwood,
Emmanuel Krivine et Charles Dutoit. Ses premiers disques, dont
deux récitals enregistrés avec la violoniste russe
Viktoria Mullova, ont remporté un vif succès. En
2000, il devient un artiste exclusif Virgin Classics pour qui
il grave les Variations Diabelli de Beethoven parallèlement
à la réalisation, par Bruno Monsaingeon, d'un documentaire
long métrage où l'on suit pas à pas le travail
de préparation du pianiste jusqu'à l'exécution
de l'uvre. Ce film, qui a fait l'objet d'un DVD, connaît
un franc succès. Il enregistre ensuite des concertos pour
piano de Mozart avec le Sinfonia Varsovia qu'il dirige depuis
le clavier, un disque de Partitas de Bach, un récital Chopin,
la Suite anglaise n°6 de Bach, la Sonate n°31 de Beethoven
et les Variations op.27 de Webern, sans oublier une monographie
d'uvres de Szymanowski, compositeur polonais qu'il joue
par ailleurs souvent en concert. Après une année
sabbatique, Piotr Anderszevski revient avec un nouveau disque
Beethoven (Concerto n°1 couplé à 6 Bagatelles).
Son passage au mythique Carnegie Hall en 2008 fait l'objet d'un
double CD qui vient de paraître.
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