Soixantième Festival Estival à Toulon

C’est en juin 1951 que des amateurs passionnés organisaient un premier concert à la Tour Royale. C’est ainsi que commença ce qui allait devenir la longue aventure du Festival de musique de Toulon et sa région.

Pour inaugurer sa 60ème édition, une exposition rétrospective retracera, début juin à la Mairie d’honneur de Toulon, le parcours du Festival
depuis sa création avec les artistes prestigieux invités, les lieux emblématiques qu’il a investis, ses organisateurs successifs.

La Tour Royale sera l’écrin naturel pour quatre soirées au bord de l’eau et les amateurs de piano se rendront plus particulièrement dans ce lieu :
- L ’Orchestre de l’Opéra de Toulon accompagnera Cédric Tiberghien pour le 2ème Concerto de Chopin.
- La violoniste Isabelle Faust et le célèbre pianiste Andreas Staier feront vibrer les grandes sonates romantiques.
- Pour son récital aux étoiles, Olivier Gardon mettra en miroir Schumann, Debussy et Chopin.
- Quant au comédien Robin Renucci, il dialoguera avec « le vent et la mer » en disant des poèmes de Verlaine, Hugo, Verhaeren, Albert Samain tandis que les pianistes Vera Tsybakov et Romain Hervé ponctueront ce dialogue de pièces de Chopin, Alkan, Debussy, Ravel et Jacques Ibert. Par cette soirée, le festival renouera ainsi avec une tradition consistant à accueillir des comédiens à la Tour Royale.

À la Collégiale de Six-Fours, les voix seront une fois de plus parfaitement mises en valeur avec :
- Le Choeur du Patriarcat Orthodoxe de Moscou que dirigera Anatoly Grindenko pour les chants de la vieille Russie, du 16ème siècle à Tchaïkovsky.
- La Grande messe en ut mineur de Mozart nous fera vivre un moment exceptionnel avec Le Palais royal sous la direction de Jean-Philippe Sarcos.
- Le chant de la clarinette avec Michel Portal en compagnie du Quatuor Kocian, témoignera de l’engouement de Mozart pour cet instrument qui lui a inspiré parmi ses plus belles pages instrumentales.
- Le Cuncordu e Tenore de Orosei illustrera la vigueur et l’extrême intensité des polyphonies sardes profanes et sacrées, parmi les plus belles du bassin méditerranéen.
Enfin, ce Festival estival s’achèvera dans le grand amphithéâtre de Châteauvallon autour d'un autre concert de pianos : Katia et Marielle Labèque, accompagnées de trois percussionnistes basques pour une étonnante interprétation du Boléro de Maurice Ravel.

Les concerts sélectionnés par pianobleu.com


Samedi 12 juin / 21h30 / Tour Royale
Cédric Tiberghien, piano
Orchestre de l’Opéra de Toulon
Wolfgang Doerner, direction
Mozart Symphonie n°32 en sol majeur, K. 318
Chopin Concerto n°2 en fa mineur, opus 21
Beethoven Symphonie n°8 en fa majeur, opus 93

Au cours des cinq dernières années la carrière internationale de Cédric Tiberghien s'est épanouie sur cinq continents, le voyant apparaître sur les scènes les plus prestigieuses du monde.
Au cours de la saison il se produit en récitals à Paris (Théâtre des Champs-Elysées, Théâtre du Châtelet), Londres (International Piano Series, Queen Elizabeth Hall et Wigmore Hall), Copenhague (série Mogens Dahl), Milan (Auditorium Giuseppe Verdi), New York (Carnegie Hall), Amsterdam (Concertgebouw), ainsi qu'aux festivals de Cheltenham, Aldeburgh (Grande Bretagne) et Lanaudière (Canada). Il apparaît d'autre part en concerto avec l'Orchestre de Paris (Eschenbach), le National Symphony Orchestra de Washington, l'Orchestre Symphonique de Sao Paulo
(Yann-Pascal Tortelier), la Philharmonie de Hanovre (Ludovic Morlot), l’Orchestre de la Radio de Leipzig, l'Orchestre Symphonique de Nuremberg, l'Orchestre Philharmonique de Liège (François-Xavier Roth), l'Orchestre de Picardie, les orchestres de Grenade (Christopher Hogwood) et Valladolid (Lionel Bringuier),le Sinfonietta de Hong Kong et le Philharmonique de Séoul (Myung-Whun Chung). Le Musikkollegium Winterthur et l'Orchestre Philharmonique de Arnhem l'ont chacun invité pour une mini-résidence sur la saison 2010 / 2011 pour des concertos, récitals et concerts de musique de chambre.
Sa discographie en solo chez Harmonia Mundi compte le Concerto n°1 de Brahms avec le BBC Symphony et Jiri Belohlavek, ainsi que cinq disques en récital : Debussy, Variations de Beethoven, Partitas de Bach, Ballades de Chopin et Brahms, et tout dernièrement un disque des Danses Hongroises, Valses opus 39, et Klavierstücke opus76 de Brahms qui a reçu un « Choc » du Monde de la Musique.
Son prochain disque, un récital de Mazurkas de Chopin, sortira à l’automne 2010.
Il a étudié au Conservatoire de Paris avec Frédéric Aguessy et Gérard Frémy, où il a reçu le Premier Prix en 1992 à l’âge de 17 ans. Il a été ensuite lauréat de plusieurs grands concours internationaux (Bremen, Dublin, Tel Aviv, Genève, Milan), avant de remporter le 1er Prix du prestigieux Concours Marguerite Long – Jacques Thibaud de 1998, ainsi que cinq prix spéciaux du concours, y compris le Prix du Public et le Prix de l’Orchestre. Ce succès a lancé sa carrière sur le circuit international, aboutissant à plus de 150 engagements dans le monde entier, dont sept visites au Japon et des récitals à travers l’Europe.
Avec plus de 50 concertos à son répertoire, il est apparu avec un palmarès impressionnant d’orchestres internationaux et français.
Il est également un musicien de chambre enthousiaste, comptant parmi ses partenaires la violoniste Alina Ibragimova, avec qui il présente au cours de cette saison un cycle complet des sonates de Beethoven au Wigmore Hall, ainsi que Antoine Tamestit, Marie Hallynck, Valérie Aimard, Pierre Amoyal, le Quatuor Psophos, le Quatuor Ysaÿe, le Quintette Moraguès, Alain Planès, Nicholas Angelich, Marie Devellereau et Gweneth-Ann Jeffers. Sa passion pour la musique de chambre est illustrée par les enregistrements qu’il a réalisés avec les violoncellistes Marie Hallynck (Harmonia Mundi) et Valérie Aimard (Lyrinx) ainsi que les violonistes Amanda Favier (Lyrinx), Vadim Tchijik (Lyrinx) et Alina Ibragimova (oeuvres de Szymanowski chez Hyperion).

L’Orchestre de l’Opéra de Toulon, sous l’impulsion de son directeur musical le chef d'orchestre italien d’envergure internationale Giuliano Carella, a su depuis plusieurs années accroître la qualité de ses prestations, aborder d’autres répertoires, aiguiser la curiosité des publics et offrir des instants de grande émotion musicale.
Cette phalange renaissante a déjà accompagné des solistes prestigieux tels Schlomo Mintz, Vladimir Spivakov, Nicolas Angelich ou encore Gary Hoffman, Nemanja Radulovic, Anne Queffelec… Une nouvelle mission a été confiée à l’Orchestre dans le cadre d’une politique volontariste de diffusion musicale pour tous, au service d’une dynamique territoriale. C’est ainsi que les musiciens vont à la rencontre des publics spécifiques : Université, Territoires, Centre Pénitencier, Hôpitaux…. L’Orchestre associe également à ces actions un partenariat avec le Conservatoire à Rayonnement Régional et consacre une partie de ses activités à des fins pédagogiques et à l’insertion professionnelle.
Wolfgang Doerner étudie à Vienne avec Karl Osterreicher, puis complète sa formation auprès de Sir Charles Mackerras, de Franco Ferrara et de Rolf Reuter. En 1984, il remporte le Premier Prix du 34e Concours international de jeunes chefs d'orchestre de Besançon qui lui vaut de nombreuses invitations à diriger de grands orchestres en France, au Luxembourg, en Allemagne et en Autriche. Il débute ainsi en 1985 à Vienne où il dirige de nombreux concerts notamment dans le cadre du festival « Wiener Sommer » et, la même année, à Paris où il dirige l'Orchestre Philharmonique de Radio France dans le cycle « Prestige de la musique ». Il est nommé en 1987 directeur musical de l'Opéra de Lübeck et devient ensuite l'assistant de Lorin Maazel, alors directeur musical de l'Orchestre National de France (1988-1989). Son répertoire s'étend de Mozart à la musique contemporaine.
Au cours de sa carrière, il dirige de nombreux orchestres notamment l'Orchestre National de France, l'Orchestre Philharmonique de Radio France, l'Orchestre Symphonique de l'Opéra de Toulon… Il entretient des liens étroits d'amitié avec certains orchestres en particulier avec l'Orchestre Symphonique Pasdeloup (Paris) qu'il dirige chaque saison notamment à la salle Pleyel et au Théâtre du Châtelet. Il a travaillé avec de prestigieux solistes tels que Cherkassky, Clidat, Labèque, Accardo ou Thiollier. Certains de ses concerts ont été enregistrés à la radio ou à la télévision par Radio France, RTL, ORF, WDR, SWF etc.
Chef d'orchestre d'Opéra, il a déjà dirigé de nombreuses productions lyriques : à l'Opéra de Lübeck des oeuvres de Mozart, Wagner, Strauss, Verdi et Tchaïkovsky et Die Zauberflöte de Mozart au Staatsoper de Vienne. Fidelio à Paris et La Damnation de Faust de Berlioz au Philharmonique de Londres en version de concert avec l'Orchestre National de France. Il a été de nombreuses fois invité à l'Opéra de Graz où il dirige des oeuvres de Gluck, Gazzaniga et Prokoviev et a été invité au Komischen Oper de Berlin pour Der Freischütz de Weber. Il dirige en 2008, Welcome to the Voice de Steve Nieve au Théâtre du Châtelet à Paris.
Curieux et disponible, il dirige également les créations d'oeuvres de ses contemporains. On peut citer les oeuvres de Dao, créées avec l'Orchestre National de France, de Leroux, créées avec Pasdeloup ou encore de Schermann, créées avec le Wiener Kammerorchester et l'Ensemble orchestral de Paris. Il est fondateur et premier secrétaire de la Société Joseph Lanner de Vienne.
Pédagogue né, docteur en musicologie, il est très vite attiré par l'enseignement auquel il accorde beaucoup de son temps et a dirigé de nombreux orchestres de jeunes. On peut citer l'Orchestre symphonique suisse de jeunes, l'Orchestre du conservatoire de Rouen, les Orchestres des conservatoires de Vienne et de Graz (Autriche) et les Orchestres de jeunes du Saarland et du Conservatoire de Trossingen (Allemagne). Il est nommé professeur de direction d'orchestre à l'École supérieure de musique de Graz de 1993 à 2003. Il a ensuite été titulaire de la chaire de direction d'orchestre à l'Académie de Musique d'Etat de Trossingen (Allemagne) avant de revenir à Graz en 2007.
En 2006, il dirige le premier concert de l'Orchestre Pasdeloup à la salle Pleyel après sa réouverture et dirige ensuite d'autres concerts au Théâtre du Châtelet et à la salle Gaveau ainsi qu'à Vienne. Parmi ses projets cette saison, il dirige de nouveau des concerts à Paris avec l'Orchestre Pasdeloup à la salle Pleyel, au Théâtre du Châtelet et à la salle Gaveau. Il est également invité par l'Orchestre National de Lorraine pour un concert à l'Arsenal de Metz, par l'Orchestre Symphonique National d'Algérie pour des concerts à Alger et Annaba avec la soprano Amel Brahim-Djelloul ainsi que par l'Orchestre Symphonique de la Radio de Bucarest pour des concerts en Roumanie. En ce qui concerne les productions lyriques, il est invité à diriger Welcome to the Voice de Steve Nieve au Théâtre du Châtelet avec notamment Sting et Sylvia Shwartz. Au cours de cette saison, il dirige des concerts à la Salle Pleyel et au Théâtre du Châtelet, et est
invité pour les concerts du nouvel an à l'Arsenal de Metz et en tournée avec l'Orchestre National de Lorraine, ainsi qu'à l'Opéra de Toulon en juin 2010.


Lundi 14 juin / 21h30 / Tour Royale
Isabelle Faust, violon
Andreas Staier, piano
Weber Sonate en do majeur / Sonate en la majeur
Beethoven Sonate en sol majeur, opus 96
Schumann Sonate en mi mineur, opus 105 / Sonate en ré mineur, opus 121

A l’issue du concert, le Domaine Saint André de Figuière vous convie à une dégustation de ses meilleures cuvées.
Isabelle Faust perçoit la musique dans une perspective de permanente redécouverte, de vécu toujours renouvelé. A l'âge de onze ans, elle fonde un quatuor à cordes au sein duquel elle fait l'expérience de la musique comme un processus consistant à donner et à recevoir, à investir sa
propre personnalité en écoutant attentivement les autres.
Si le prix qu'elle remporte à quinze ans au Concours Leopold Mozart en 1987 annonce déjà une carrière de soliste, l'empreinte laissée par le quatuor reste déterminante. Cherchant un maître qui partage ses convictions musicales, elle le trouve en la personne de Christoph Poppen, le fondateur du Quatuor Cherubini dont il a été le premier violon pendant de nombreuses années.
Qu'il s'agisse de sonates ou de concertos, Isabelle Faust recherche toujours le dialogue et l'échange d'idées musicales. Après avoir remporté le Concours Paganini en 1993, elle se rend en France où elle prend goût à la musique de Fauré et de Debussy et se fait un nom avec ses premiers enregistrements des sonates de Bartók, Szymanowski et Janacek pendant que les principales oeuvres du répertoire pour violon murissent lentement.
En 2003 paraît son premier enregistrement d'une grande oeuvre romantique, le Concerto de Dvorák qu'elle avait déjà joué à l'âge de 15 ans sous la direction de Yehudi Menuhin et qui, depuis, fait partie intégrante de son répertoire. En 2007, elle présente une version du Concerto pour violon de Beethoven qui reflète son intérêt pour la pratique historique, non pas comme principe dogmatique, mais comme source d'inspiration et comme un défi consistant à remettre en cause chaque note pour mieux en comprendre le sens. Pour Isabelle Faust, le dialogue requiert la faculté de trouver un langage commun avec chaque partenaire et la capacité de jouer un concerto de façon aussi convaincante avec un ensemble comme le Concerto Köln qu'avec un grand orchestre symphonique.
Cette ouverture d'esprit lui permettant d'accepter différentes signatures musicales fait d'Isabelle Faust l'une des interprètes d'oeuvres contemporaines les plus appréciées. D'Olivier Messiaen et Werner Egk à Jörg Widmann, longue est la liste des compositeurs dont elle a interprété des oeuvres en création mondiale. Son engagement passionné pour la musique contemporaine est remarquable : György Ligeti, Morton Feldman, Luigi Nono, Giacinto Scelsi, ou encore André Jolivet dont elle a interprété le Concerto pour violon, une oeuvre tombée dans l'oubli. En 2009, elle joue pour la première fois des compositions de Thomas Larcher et Michael Jarrell qui lui sont dédiées.
Ses enregistrements pour Harmonia Mundi avec son partenaire au piano Alexander Melnikov, illustrent les différentes facettes de son répertoire de musique de chambre, avec par exemple des oeuvres de Brahms jouées sur instruments d’époque. En 2009 suit l'intégrale des Sonates de Beethoven.
De plus en plus nombreux sont les orchestres et chefs qui ont su apprécier le talent d'Isabelle Faust au cours des dernières années : Claudio Abbado, Giovanni Antonini, Jirí Belohlávek, Charles Dutoit, Daniel Harding, Heinz Holliger, Marek Janowski, Mariss Jansons, le Münchner Philharmoniker, l'Orchestre de Paris, le Boston Symphony Orchestra, le BBC Symphony Orchestra et le Mahler Chamber Orchestra ne sont que quelques exemples de ces partenariats artistiques si fructueux. En 2009, elle a été soliste du Berliner Philharmoniker. Tous ces orchestres ont fait la connaissance d'une artiste dont le travail n'est pas centré sur le jeu du violon proprement dit, mais sur la réflexion et le vécu musical.
Isabelle Faust joue le Stradivarius dit « la Belle au bois dormant » de 1704 gracieusement mis à sa disposition par la L-Bank Baden-Württemberg.
Né en 1955 à Göttingen, Andreas Staier a étudié le piano et le clavecin à Hanovre et Amsterdam, et a été pendant trois ans le claveciniste de l'Ensemble Musica Antiqua de Cologne.
En 1986, il a commencé sa carrière de soliste au clavecin et au piano-forte. Il est rapidement devenu l'un des interprètes les plus influents dans son domaine : de Haydn à Schumann,il a su non seulement présenter différents compositeurs sous un jour nouveau tant sur le plan intellectuel qu'émotionnel, mais aussi convaincre avec des oeuvres qui sortent du répertoire courant (Hummel, Field) et des concepts créatifs (« Delight in Disorder », « Hamburg 1734 »).
En tant que musicien de chambre, Staier coopère avec des artistes comme Anne Sophie von Otter, Pedro Memelsdorff, Alexej Lubimov, Christine Schornsheim, et a fondé un trio
avec Daniel Sepec et Jean-Guihen Queyras.
Un partenariat musical de longue date avec le ténor Christoph Prégardien a donné naissance à des CDs avec, entre autres, des Lieder de Schubert, Schumann, Mendelssohn, Beethoven
et Brahms. Pour le cycle de Brahms « La belle Maguelonne », Staier a également coopéré avec Senta Berger et Vanessa Redgrave comme récitatrices.
En tant que soliste, il donne régulièrement des concerts avec le Concerto Köln, le Freiburger Barockorchester, l'Akademie für Alte Musik de Berlin ou l'Orchestre des Champs-Élysées à Paris pour n'en citer que quelques uns. Il est l'hôte des grands festivals de musique internationaux (Festival de La Roque d'Anthéron, Festival de Saintes, Festival de Montreux, Styriarte Graz,
Schubertiade de Schwarzenberg, Schleswig-Holstein Musik Festival, Bach-Fest Leipzig, Bachtage Berlin, Bachwoche Ansbach, Kissinger Sommer etc.) et joue dans les salles de renom international, de Berlin à Tokyo.
Andreas Staier a enregistré une cinquantaine de CDs dont la plupart lui ont valu des prix internationaux.
Jusqu'en 1995, il était sous contrat chez BMG / Harmonia Mundi Allemagne.
Jusqu'en 2002, il avait un contrat d'exclusivité avec Teldec et travaille depuis 2003 avec Harmonia Mundi France. Son dernier enregistrement présente des « oeuvres de jeunesse », de Jean-Sébastien Bach jouées sur un clavecin de Hieronymus Albrecht Hass, le plus grand jamais construit au 18ème siècle.
C'est pour Andreas Staier que le français Brice Pauset a composé sa « Kontra-Sonate » pour piano-forte que Staier a présenté au public en première en 2001.

« Récital »
Mercredi 23 juin / 21h30 / Tour Royale
Olivier Gardon, piano
Schumann Fantaisie en ut majeur, opus 17
Debussy « Images » extraits (« Reflets dans l’eau », « Et la lune descend sur le temple qui fut », « Poissons d’or »)
Chopin Nocturne, opus 27 n°2 / Barcarolle, opus 60 / Polonaise, opus 44

C’est dans sa ville natale de Nice qu’Olivier Gardon commence l’étude du piano à l’âge de 4 ans. Lili Kraus, qui l’entend, l’encourage à poursuivre dans cette voie : rencontre décisive, comme l’est, à 10 ans l’exécution du Concerto en ré mineur de J.S. Bach à l’Opéra de Nice.
Remarqué par Pierre Sancan, il entre dans sa classe au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et dans celle de Jean Hubeau pour la Musique de Chambre.
Après de brillants premiers prix, il sera admis dans le cycle de perfectionnement de ces deux disciplines. Sans aucun doute, l’enseignement de ces maîtres de la musique française sera déterminant et plus tard il sera le défenseur d’un riche patrimoine comme en témoignent ses
enregistrements consacrés à Louis Vierne (intégrale de la musique pour piano), Charles Valentin Alkan, Debussy, Milhaud, Bizet… Tout aussi importants se révèleront les enseignements de Géza Anda, Lili Kraus, Gyorgy Sebok et Jean Fassina qui l’amèneront à remporter le Grand Prix Marguerite Long, un Prix Reine Elisabeth de Belgique et les prix de Vercelli, Monza, Senigallia et Casella.
Ses concerts le conduisent dans la plupart des capitales (Londres, New York, Berlin, Rome, Tokyo, Séoul, Sydney, Montevideo…) en soliste ou avec des ensembles aussi prestigieux que le London Symphony Orchestra, le Mozarteum de Salzburg, le Philharmonique de Radio-France, le Sofia Philharmonic Orchestra, National Symphony Orchestra of Ireland, l’Orchestre de chambre de Prague, de Stuttgart, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre National de Lille, d’Île de France etc. Il collabore ainsi avec des chefs de premier plan comme Karl Münchinger, Ferdinand Leitner, Pierre Dervaux, Uri Segal, Theodor Guschlbauer, Serge Baudo, Jean-Claude Casadesus, Jacques Mercier, Philippe Bender…
Il est l’invité de célèbres salles de concert : Royal Festival Hall et Barbican Center à Londres, Grosses Festspielhaus de Salzburg, Bunka Keikan, Kioi Hall à Tokyo, Izumi Hall, Symphony Hall d’Osaka, Act City Hall Hamamats, Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, Théâtre Solis à Montevideo, Théâtre des Champs- Elysées et Salle Pleyel à Paris. Il est l’invité de grands festivals internationaux : Printemps de Prague, Festival Smetana, Festival de Bucarest, Busan Music Festival, Bowdoin Music Festival, Festival des Flandres, Festwochen Gmunden, de Stavelot, Europalia, Fêtes Musicales de Touraine, Festival de Montpellier, Festival Chopin de Paris, Fêtes musicales de Nohant, de Lille, Aix-en-Musique, Festival de Sceaux, Festival de St-Denis, Midem Classique, Nuits Musicales de Nice...
Il est titulaire d’une classe de Piano au Conservatoire Supérieur de Paris-CRR et dispense son
enseignement au sein de nombreuses Académies Internationales : Académie franco-japonaise de Kyoto, Académie Internationale de Nice, Leipzig, Bowdoin (USA), Busan (Corée du Sud), Courchevel, Palma, Cagliari, Villecroze et au Mozarteum de Salzburg et est invité par de nombreuses Universités (Yonsei university Seoul, Hochschule für Musik Leipzig, Toho School Toyama, Kunitachi Tokyo…). Il participe à de nombreux jurys de Concours Internationaux : Marguerite Long, Epinal, Cincinnati Master Competition, Cagliari, Tabor (république tchèque), Shumen (Bulgarie) ainsi qu’aux CNSM de Paris et de Lyon.
Il a enregistré divers CDs consacrés à Beethoven, Liszt, Moussorgski, ainsi que l’intégrale de l’oeuvre pour piano de Louis Vierne. Il a enregistré avec Yvan Chiffoleau les oeuvres pour violoncelle et piano de Louis Vierne et Vincent d’Indy, ainsi que l’intégrale de la musique de chambre de Charles-Valentin Alkan avec Dong-Suk Kang au violon et Yvan Chiffoleau au violoncelle (Prix Spécial de la Nouvelle Académie du disque français). Son nouveau CD, consacré à Brahms (Sonate en fa mineur et Variations et Fugue sur un thème de Haëndel) a été chaleureusement accueilli par la critique internationale. Le prochain enregistrement de CD sera consacré à Robert Schumann. Les Editions Bärenreiter lui ont demandé de publier une première édition Urtext des oeuvres pour piano de Louis Vierne, dont il a par ailleurs enregistré l’intégrale de l’oeuvre en 2 CDs chez Timpani en première mondiale.
Il sera l’invité dans les mois à venir de divers Festivals, Académies internationales aux USA, Leipzig, Salzburg, Nice, Japon, Géorgie...

« Dialogue du vent et de la mer »
Lundi 28 juin / 21h30 / Tour Royale
Robin Renucci, récitant
Vera Tsybakov & Romain Hervé, piano
Spectacle poético - musical de Romain Hervé

Embarquez pour un véritable voyage musico-littéraire extraordinaire sur le thème du vent et de la mer dans lequel musique française et poésie française fusionnent pour vous faire vivre les émotions intenses d'un homme, se les rappelant au bord de la mer, saisi par le vent.
Cet homme vous contera ses joies, ses peines, ses amours, peurs, drames, solitudes, regrets et la puissance des éléments qui impose le respect de la nature.
Entrez dans ce monde de sensations uniques à travers les poèmes exceptionnels de Victor Hugo, Paul Verlaine, Albert Samain, Maurice Rollinat, Emile Verhaeren, François Costaseca, Jean Lahor,
Anatole Le Braz qui dialogueront avec les chefs d'oeuvre musicaux de Chopin, Alkan, Debussy, Fauré, Ibert, Ravel.
A l’issue du concert, Henri Tiscornia, président du Festival, soufflera les bougies du 60ème Festival estival. Le public sera convié à partager le gâteau d’anniversaire accompagné des meilleures cuvées du Domaine Saint André de Figuière.
Passionné de théâtre dès son enfance, l'acteur Robin Renucci passe par le Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique avant de débuter à l'écran en 1981 dans le rôle de Ralph dans Eaux profondes de Michel Deville.
Il se fait remarquer avec le rôle de Gérard dans L'invitation au voyage ou Hazan, le jeune intellectuel juif de Fort Saganne (1984)Il obtient l'année suivante la consécration avec Escalier C de Jean-Charles Tacchella, où son personnage de Fortser, jeune critique d'art intransigeant, ombrageux et misanthrope montre le déploiement de ses capacités.
Il enchaîne en tenant tête à Philippe Noiret avec acidité et férocité dans Masques de Claude Chabrol.
Désormais, reconnu et installé comme séducteur à la sensible personnalité légèrement ombrageuse, il n’hésite pas à participer à des films plus novateurs comme Vive la vie sociale ! de Gérard Mordillat aux cotés de François Cluzet, La trace de Bernard Favre ou L’amant magnifique d’Aline Issermann.
À partir des années 1990, il limite ses apparitions sur grand écran au profit du petit : il dirige son premier long métrage télé sorti en 1998 : La femme d’un seul homme.
Il s’investit aussi en Corse dans le développement d’un festival de théâtre et d’ateliers dramatiques, dans la tradition de l’éducation populaire, visant aussi à la re-dynamisation d’un territoire du Parc Régional de Haute Corse en voie d’abandon…
Après son deuxième film en tant que réalisateur, Sempre Vivu ! (qui a dit que nous étions morts ?), une comédie savoureuse qui a pour cadre un petit village universel et cent pour cent corse, il a travaillé avec Mikhaïl Rudy sur le livre Le pianiste de Wladyslaw Szpilman pour en faire un texte théâtral accompagné de pièces de Chopin.
Il partage régulièrement la scène avec des musiciens sur des projets mêlant textes et musique.
L'acteur de Fort Saganne et de L'ivresse du pouvoir est sur France 3 le héros d'un téléfilm historique.
Après Les femmes de l'ombre pour le cinéma, Robin Renucci interprète le personnage principal, dans Un village français. Médecin de campagne, il tente de faire évoluer les mentalités des habitants d'un village pendant l'Occupation allemande.
Il est Chevalier de la Légion d'honneur et de l'Ordre National du Mérite et Officier des Arts et des Lettres.
Née le 22 octobre 1982, Vera Tsybakov est lauréate du concours international Marguerite Long – Jacques Thibaud. Seule femme lauréate de l'édition 2004 de ce prestigieux concours, « Véra se démarque par une sensibilité exceptionnelle alliée à un tempérament explosif » (l'Orne hebdo).
Elle est entrée au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris à l’âge de 14 ans et y a obtenu le Diplôme de Formation Supérieure (piano, chant, musique de chambre) avant d’être admise en cycle de perfectionnement. Elle a remporté les premiers prix aux concours de Radio
France, Steinway Paris, Zonta club, Vulaines-sur-Seine… Elle est également lauréate des concours internationaux de Saint-Nom-la-Bretèche et Piano Campus.
Elle s’est produite de nombreuses fois à Paris au théâtre du Châtelet, au théâtre des Champs-Elysées, à la salle Pleyel, au théâtre Mogador, à Gaveau, à la Cité de la Musique, à la maison de Radio France et en province à la Cité des Congrès de Nantes, au Palais des Papes en Avignon, à l’Opéra de Lyon, au Palais des Congrès de Périgueux… Elle a aussi joué à l’étranger (Allemagne, Russie, Belgique, Japon) et en compagnie de prestigieux orchestres (l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre de la Garde Républicaine, l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire, l’Orchestre de Charleroi…)
Passionnée par le chant, elle donne aussi, depuis 2002, des concerts atypiques mêlant oeuvres pour piano solo et chansons jazz.
En juin 2003, elle est l’« Artiste découverte » du magazine Classica qui lui offre une page d'interview et la diffusion d'un CD avec le magazine.
Sa discographie comprend pour le label Intrada deux albums solo : Chopin (4 Ballades, Scherzo n°4 , Barcarolle, Berceuse, Etude tristesse) et Rhapsody in Blue (oeuvres de Gershwin, Prokofiev,
Rachmaninov) chaleureusement salués par la critique (« Coup de coeur » de la Fnac, « 4 étoiles » de Classica, « 5 » Diapasons) ainsi que 3 CDs de contes musicaux : Martinu / Garda et Harsanyi / Grimm avec la récitante Emmanuelle Gaume et les solistes de l’Orchestre National de France et Poulenc / Brunhoff avec Christian Benedetti.
Elle a participé à plusieurs émissions télévisées sur France 3 et sur NHK au Japon, et radiophoniques notamment sur France Musiques, dans l'émission Deux sets à neuf, dans Un mardi idéal et sur RTL avec Alain Duault.
Né le 9 août 1977, Romain Hervé est considéré comme « l’un des pianistes les plus talentueux de sa génération » (le nouveau musicien, mai 2005). Héritier de l’école poétique du piano français, formé par les disciples d’Alfred Cortot (Pierre
Froment) et de Samson François (Bruno Rigutto), il a obtenu les premiers prix de piano et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (ainsi que le Diplôme de Formation Supérieure « piano et musique de chambre » mention Très bien) avant d’entrer en cycle de
perfectionnement. Il a également bénéficié des conseils de Georges Cziffra, Lazar Berman, Dimitri Bashkirov et Leon Fleisher.
Nommé « Artiste découverte » du magazine Classica en 2003, Romain Hervé est lauréat du concours international de la Société des Arts de Genève, du Festival Polignac, premier prix du concours de Radio France et lauréat des fondations
Cziffra et Natexis-Banque Populaire.
Il s’est produit en récital et avec orchestre à Paris (Salle Gaveau, Maison de Radio France, Cité de la musique…), Saint-Étienne (Théâtre Massenet), Rennes (Opéra…), Cannes (Midem avec Laurent Korcia) et à l’étranger : Singapour (Concert Hall de l’Esplanade), Suisse (théâtre de l’Athénée, Studio Ansermet),
Allemagne (Maison de la Radio d’Hanovre), Hollande (Concertgebouw d’Amsterdam, Bergen, Nijmegen)… et dans le cadre de nombreux festivals parmi lesquels Clef de soleil, Rencontres musicales en Artois, Serres d’Auteuil, Interlaken Classics, piano à Saint Ursanne, Piano Passion à Saint-Etienne.
Ses enregistrements consacrés à Liszt et Chopin ont été chaleureusement salués par la critique : « Coup de coeur-RTL » d’Alain Duault (« son intelligence musicale rejoint son intelligence tout court »), R10 du magazine Classica / Répertoire (« ce magnifique récital nous offre la révélation d’un merveilleux pianiste »), « Coup de coeur » de l’année 2005 de la revue Pianiste (« Un des plus beau disque de ces derniers temps »), « 5 » diapasons (« Cette interprétation se situe dans la lignée d’un Rubinstein ») et « 4 étoiles » du Monde de la Musique pour lequel Michel Le Naour affirme : « Pour l'élégance, la pudeur et la grâce, Romain Hervé montre que le piano français a encore de beaux jours devant lui ».

Samedi 17 juillet / 22h / Amphithéâtre de Châteauvallon
Katia et Marielle Labèque, pianos
Thierry Biscary, Paxkal Indo & Frédéric Chambon, percussions basques,
txalaparta
Albeniz « Iberia », transcription pour deux pianos
Ravel « Ma Mère l’Oye », version pour piano à quatre mains /
« Le Boléro », version de Maurice Ravel pour deux pianos, adaptation avec percussions basques par
Thierry Biscary et Paxkal Indo

Filles d'Ada Cecchi, ancienne élève de Marguerite Long, Katia et Marielle Labèque vivent une enfance emplie de musique. Pianistes anticonformistes, elles s'illustrent dans un répertoire aussi éclectique qu'inattendu, de Jean- Sébastien Bach, interprété sur instruments anciens, jusqu'aux oeuvres les plus novatrices de notre temps. Elles se sont ainsi produites avec des ensembles baroques renommés au nombre desquels The English Baroque Soloists, Musica Antiqua Köln, Venice Baroque, les Gabrieli Players et Il Giardino Armonico de Giovanni Antonini. Sollicitées dans le même temps par les meilleurs orchestres au monde, elles ont joué sous la direction de chefs
tels que Semyon Bychkov, Sir John Eliot Gardiner, Charles Dutoit, Zubin Mehta, Michael Tilson Thomas ou encore Sir Simon Rattle, qui les a notamment dirigées lors du gala de clôture de la saison de l'Orchestre Philharmonique de Berlin devant un public de 33.000 spectateurs. Invitées à de nombreux festivals, elles sont applaudies notamment à Berlin, Blossom, Lucerne, Ravinia, Schleswig Holstein, Tanglewood ainsi qu'aux Proms de Londres et au Mostly Mozart de New York. Soucieuses de développer la connaissance du répertoire pour deux pianos, elles ont créé il y a quelques années une fondation KML, dont le but est précisément de faire connaître ce répertoire, à travers des rencontres entre artistes de tous domaines, ou par le biais de programmes destinés aux enfants, dont l'un a été récemment réalisé avec le concours de la Fondation de l'Orchestre Philharmonique de Berlin, créée par Simon Rattle. Un label, KML Recordings, a
aussi été créé par les deux soeurs, qui leur permet d'explorer de nouveaux territoires où se côtoient aussi bien le rock et la musique électronique que la musique contemporaine, l'improvisation ou la vidéo. Au nombre de leurs engagements récents figurent une création en première mondiale du Concerto pour deux pianos The Hague Hacking du compositeur néerlandais Louis Andriessen, commande du Los Angeles Philharmonic, et la réalisation d'un spectacle aux côtés de la chanteuse de flamenco Myté Martin, De Fuego y de Agua, paru en CD en septembre 2008.
Originaire d'Anhaux en Basse-Navarre, Thierry Biscary (percussion basque) commence sa formation musicale en 1997. Chanteur et percussionniste, il s'est produit en tant que chanteur au sein de nombreux groupes, abordant différents styles, du rock à la musique basque. Il a par la suite rejoint la troupe de Gaua et collaboré avec la compagnie Lagunarte, avant de changer d'orientation artistique, souhaitant s'implique dans des projets musicaux différents. Il évolue aujourd'hui dans différents univers musicaux, qui l'orientent vers une musique traditionnelle non pas muséale mais issue d'une culture vivante, et vers le chant mono ou polyphonique. Il a participé en 2003 aux côtés d’Indo Paxkal au festival d'orgue en Baigorri, il s'est aussi
distingué en compagnie de Freddy Eichelberger lors d'une improvisation Txalaparta et orgue qui a fait date.
Il a publié en 2007 avec le groupe Triki Traka un album intitulé Euskal Rock Unplugged.
Formé en percussion classique au CNSMD de Paris, Frédéric Chambon (percussion) s'oriente bientôt vers l'apprentissage des percussions « extra-européennes ». Collaborant depuis dix ans avec l'Orchestre Symphonique d'Euskadi, il explore aux côtés de nombreux ensembles l'immense champ des possibilités offertes par les percussions : percussion et danse, percussion javanaise et orchestre symphonique, batucada brésilienne, percussion recyclée ou encore percussion et musique électro-acoustique.
Actuellement professeur au Conservatoire de Bayonne, il partage son temps entre son activité d'orchestre, la musique d'ensemble, et la musique contemporaine. A la fois technicien audiovisuel et musicien polyforme, Paxkal Indo (percussion basque) explore depuis plus de vingt ans différents styles musicaux, jouant des vents (txirula, gaita, adarra) et des percussions,
notamment de la txalaparta, dont il a fait sa spécialité. Effectuant ses débuts sur instruments traditionnels, auprès de groupes de musique amplifiée, il s'investit par la suite dans des projets acoustiques. Il participe aujourd'hui à de nombreuses productions et oeuvre parallèlement à la création de spectacles.
A voir une vidéo présentant la Tour Royale de Toulon, lieu où auront donc lieu presque tous les concerts ... les photos sont belles , pour ce qui est de la musique ...ce n'est hélas pas du piano, mais vous pouvez couper les haut parleurs de votre ordinateur

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