Schumann ou bien Chopin Deuxième série de concerts


« Vous dites SCHUMANN ? ou bien CHOPIN ? »

DU 4 AU 11 MAI 2010

Deuxième série de concerts

L'Archipel à Paris

Après une première série de concerts organisés à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Chopin et de Schumann au mois de mars, l’Archipel réitérera les réjouissances pendant huit soirées du mois de Mai pour un miroir musical de qualité.

Cette fois-ci, un axe beaucoup plus « schumannien » sera donné ; sans pour autant oublier Chopin ; les deux compositeurs étant tous deux interprétés avec sensibilité par onze artistes qui opteront pour les œuvres de leur choix.  
Cette seconde édition réunira des artistes déjà présents lors du festival « Vous dites Chopin ? ou bien Schumann ? » en mars ou encore d’autres assidus de l’Archipel tels que Marie-Catherine Girod, Ferenc Vizi, Aya Okuyama, Ariane Jacob, Jean Louis Haguenauer, Olivier Chauzu, Michael Levinas, Philippe Guilhon-Herbert, Orianne Moretti et Emile Naoumoff. Par ailleurs, d’autres musiciens feront l’honneur de leur présence, pour la première fois, tels que le violoniste Laurent Benoit Ostyn, l’altiste Sabine Toutain et les pianistes Kei Saotomé, Jérôme Hantaï, Irakly Avaliani et Dona Sévène.

Comme lors du 1er volet des festivités en mars, les artistes joueront à la fois sur des instruments contemporains comme le piano Fazioli et sur des instruments d’époque comme le piano Erard de 1898 ou encore le Pianino Pleyel de 1838.

Programmme

MARDI 04 MAI
21H – Salle rouge sur Piano Erard (1898)
A travers Clara…
Orianne Moretti, soprano
Philippe Guilhon-Herbert, piano
En août 2008, Orianne Moretti crée à Lumio au sein du Festival les Rencontres Musicales de Calenzana, son spectacle A travers Clara… Le destin tragique de Robert Schumann à travers la musique de sa femme, Clara, une correspondance musicale et littéraire, dans lequel elle interprète, à travers la lecture de lettres et de lieder, Clara Schumann, avec le pianiste Philippe Guilhon-Herbert.

MERCREDI 05 MAI
19H30 – Salle rouge sur Piano Erard (1898)
Ferenc Vizi, piano
Chopin
Polonaise en Do Dièse mineur op. 26
Trois valses
Fantaisie op 49
3 études op 10
Polonaise héroïque op 53

21H – Salle rouge sur Piano Erard (1898)

A travers Clara…
Orianne Moretti, soprano
Philippe Guilhon-Herbert, piano

En août 2008, Orianne Moretti crée à Lumio au sein du Festival les Rencontres Musicales de Calenzana, son spectacle A travers Clara… Le destin tragique de Robert Schumann à travers la musique de sa femme, Clara, une correspondance musicale et littéraire, dans lequel elle interprète, à travers la lecture de lettres et de lieder, Clara Schumann, avec le pianiste Philippe Guilhon-Herbert.

JEUDI 06 MAI
19h30 – Salle rouge sur pianino Pleyel (1838)
Ariane Jacob, piano
Sabine Toutain, alto
Chopin
Première Ballade opus 23, pour piano
Schumann
Märchenbilder opus 113, pour alto et piano
Carnaval de Vienne opus 26, pour piano
Adagio et Allegro opus 70, pour alto et piano

21H – Salle bleue sur Piano Fazioli (2002)
Marie Catherine Girod, piano
& Laurent Benoit Ostyn, violon
Chopin
Les 4 impromptus
Schumann
Variations ABEGG op 1
Arabesque op 18
Sonate pour violon et piano op 105
VENDREDI 7 MAI

19h30 – Salle rouge sur pianino Pleyel (1838)
Olivier Chauzu, piano
Schumann
Davidsbündlertänze opus 6
Chopin
Scherzo n°1 et 2

21H – Salle bleue sur Piano Fazioli (2002)

Michael Levinas, piano
Schumann
Carnaval op 9
Papillons
Chopin
La Berceuse
SAMEDI 8 MAI
19H30 – Salle rouge sur pianino Pleyel (1838)

Jean-Louis Haguenauer, piano
Schumann
Fantaisie op.17
Chopin
Nocturnes

21H – Salle bleue sur Piano Fazioli (2002)
Jean-Louis Haguenauer, piano

Schumann
Trois Romances opus 28
Kreisleriana opus 16

DIMANCHE 9 MAI
17H – Salle rouge sur pianino Pleyel (1838)
Jérôme Hantaï, pianino Pleyel (1838)
Aya Okuyama, pianino Pleyel (1838)
Schumann
Pièces à 4 Mains
Bilder aus Osten '6 Impromptus' op.66
Clavierstücke für kleine und grosse Kinder
(12 duos pour petit et grand) op.85
Opus 109 no.2 Polonaise, no.3 Valse,
no.8 Valse
& Opus 130 no.4 Ecossaise

21H – Salle bleue sur Piano Fazioli (20
Emile Naoumoff, piano
Schumann
Fantaisie op 17

LUNDI 10 MAI
19H30 – Salle rouge sur pianino Pleyel (1838)
Kei Saotome, piano
Schumann
Allegro op.8
Etudes Symphoniques op.13
Chopin
Nocturne no.8 en ré bémol maj op.27 no.2
Variations sur un Air national allemand
« Der Schweizerbub » en mi majeur
Valse no.1 « Grande Valse brillante »
en mi bémol majeur op.18
21H – Salle bleue sur Piano Fazioli (2002)
Irakly Avaliani, piano
Schumann
Pièces fantastiques op 12
Polonaise op 53
Chopin
Nocturne
MARDI 11 MAI

21H – Salle rouge sur Piano Erard (1898)
Dona Sévène, piano
Schumann
L'Humoresque opus 20
Chopin
Nocturne posthume en do mineur
Ier impromptu en la b Majeur opus 29
L'Andante Spianato et la Grande polonaise Brillante opus 22


Les artistes du Festival :

PHILIPPE GUILHON-HERBERT
Né en 1973, Philippe Guilhon-Herbert intègre à douze ans la classe de formation musicale du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et en obtient le 1er Prix un an plus tard, en 1986. Il poursuit alors au Conservatoire des études d'harmonie et de contrepoint.
Il remporte en 1988 le 1er Prix du concours du Royaume de la musique" de Radio-France, obtenant ainsi la possibilité de se produire avec orchestre.
Il obtient par la suite une Médaille d'or au Conservatoire Supérieur de Paris -CNR, puis y poursuit le cycle de perfectionnement.
Il intègre alors la classe de Michel Béroff à la Musikhochschule de Freiburg avec qui il travaillera deux années, couronnées d'un Premier Prix.
Parallèlement il poursuit ses études au Conservatoire Supérieur de Paris avec Bruno Rigutto en piano, Paul Meyer et Eric le Sage en musique de chambre.
Il se produit notamment salle Cortot, au théâtre André Malraux , au musée Claude Debussy, à la Hochschule der Kunst de Berlin, à l'académie d'été du Mozarteum de Salzburg pour laquelle il obtient une bourse complète en étant lauréat du concours Flame.
Lauréat de l' Académie Internationale de Musique Maurice Ravel en 1997, où il reçoit le prix du meilleur pianiste, il a bénéficié des conseils de J.F. Heisser, Alain Planès et Georges Pludermacher.
Il s’est produit dans les deux Concertos de Chopin avec l'orchestre les Musiciens de la Prée au théâtre de Poissy.
Il consacre également une partie de son temps à l'accompagnement, et a obtenu un 1er Prix dans cette discipline au Conservatoire Supérieur de Paris -CNR. Collaborant avec de nombreux chanteurs, il a récemment enregistré pour Saphir productions un disque de mélodie consacré à Poulenc avec le ténor David Lefort. Il accompagne plusieurs stages et master-class, notamment l'académie du festival Pablo Casals de Prades.
Il participe en 2004 à la création des "Nègres" de Michael Levinas avec l'orchestre de l'Opéra National de Lyon, ainsi qu'avec l'orchestre de la Suisse Romande.
pour en savoir plus sur Philippe Guilhon herbert...visitez son site internet...cliquez ici
ARIANE JACOB
Ariane Jacob accomplit ses études de piano au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon où elle obtient un Premier Prix en 1989 dans la classe d’Eric Heidsieck avant de se perfectionner auprès deCatherine Collard. En 1999, elle est diplômée au Concours International de piano "Maria Canals" de Barcelone.
Elle se produit depuis régulièrement dans les grandes salles françaises comme le Théâtre du Châtelet, le Théâtre des Champs-Elysées, Radio-France, Acropolis de Nice… mais également en Allemagne, Espagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Vénézuela…
Elle conçoit et interprète plusieurs spectacles alliant texte et musique comme « le Petit Prince », « Prévert, Paroles et Musique », « Ondine et le Faune », avec les comédiens André Dussollier, Didier Sandre et Lambert Wilson.
Ariane Jacob a été pianiste et chef de chant de l'Orchestre de l'Opéra national de Lyon avec lequel elle a réalisé plusieurs enregistrements sous la direction de Kent Nagano dont Ariadne auf Naxos et the Rake's progress. Un disque Debussy avec Philippe Bernold chez Harmonia Mundi a obtenu par ailleurs les critiques les plus élogieuses. Parallèlement à son activité d'interprète, Ariane Jacob est professeur au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris.
SABINE TOUTAIN
Sabine Toutain est née en 1966. Après des études musicales au Mans, elle entre en 1982 au Conservatoire national supérieur de Paris où elle travaille avec Serge Collot et Bruno Pasquier. Elle obtient les premiers prix d'alto et de musique de chambre en 1984, puis poursuit ses études dans le cadre du cycle de perfectionnement. Elle est finaliste du concours Eurovision des jeunes musiciens (1984), reçoit le troisième prix au Concours Maurice Vieux ainsi qu'un prix spécial pour son interprétation d'une étude de Maurice Vieux (1986), obtient le deuxième prix et le prix de la Suisse au Concours international de Genève (1987), et le deuxième prix et le prix Jacques Murgier au Concours international de Reims (1988). Elle est alto solo supersoliste de l'Orchestre national de France depuis 1990.
Sa carrière la mène dans de nombreuses salles et de nombreux festivals européens, soit en soliste (elle a joué les concertos de Bartok et de Walton avec l'Orchestre national), soit dans le cadre de concerts de musique de chambre (elle est membre du Trio Turner dont font partie deux autres instrumentistes de l'Orchestre national : la harpiste Isabelle Perrin et le flûtiste Philippe Pierlot). Des compositeurs lui confient la création de leurs oeuvres (Episode 6e de Betsy Jolas). Sa discographie comprend la Sonate pour alto, flûte et harpe de Debussy (Collection 2e2m), le Concerto pour alto et orchestre de Serge Nigg (BNL) et les Trio et Sonates d'Arnold Bax (Arion).
Depuis de nombreuses années, Sabine Toutain enseigne l'alto et la musique de chambre, notamment au Conservatoire national de région de Paris. Elle a été récemment nommée professeur au Conservatoire national supérieur de Paris.
Catherine Girod
Non conformiste et originale dans ses choix de répertoire, Marie-Catherine Girod a su trouver une place à part dans le monde musical par sa manière avec virtuosité et audace des partitions inconnues ou rarement jouées.
Ses interprétations, servies par sa technique irréprochable et son engagement personnel, permettent ainsi au public de se familiariser avec des compositeurs tels qu’AbelDecaux, Tournemire, Le Flem, D’Indy, Emmanuel ou Aubert, mais aussi Arnold Bax ou York Bowen pour la musique anglaise, sans négliger pour autant le grand répertoire classique ou romantique dans lequel elle excelle, comme le démontrent ses disques consacrés à Chopin, Franck, Rachmaninov ou Weber.
Régulièrement invitée par de grands festivals tels que le festival Chopin de Bagatelle et de Nohant ainsi que par des festivals étrangers, dont celui de Husum en Allemagne, consacré aux «Musiques rares pour le piano», elle participe fréquemment aux émissions de France Musique ou de Radio Classique.
Sa carrière discographique est impressionnante : une trentaine de disques dont une grande partie en première mondiale : Diapasons d’Or, Chocs du Monde de la Musique, 10 de Répertoire récompensent ses choix musicaux aussi originaux que personnels : Pierre Octave Ferroud et Gabriel Dupont y côtoient Manuel Rosenthal ou Gustave Samazeuilh. Le Grand Prix de l’Académie du Disque Français lui a été décerné deux fois : pour son interprétation des sonates de Georges Auric, Henri Dutilleux et André Jolivet, puis pour celle de l’intégrale des sonatines de Maurice Emmanuel. Enfin, le Grand Prix International Charles Cros lui a été décerné pour son enregistrement consacré au compositeur Arthur Lourié. Concertiste, pédagogue, Marie-Catherine Girod est également directeur d’un Conservatoire et a crée en 1992 le Concours National de Piano de Sucy. Passionnée, enthousiaste, sensible, lors de toutes ses apparitions en public, Marie-Catherine Girod porte au plus haut niveau le témoignage de son art.
Marie-Catherine Girod est Chevalier des Arts et Lettres et Chevalier de l’ordre du Mérite.
LAURENT BENOIT OSTYN
Né en 1975 à Clamart, Laurent Benoît Ostyn débute le violon très tôt dans une école spécialisée à horaires aménagés à Lille. C’est dans cette ville qu’il rencontre Jezdimir Vujicic dont il suivra les cours pendant 10 ans, le suivant au CNR de Versailles, où il obtient en 1994 un 1er prix de violon à l’unanimité puis en 1996 un prix d’honneur à l’unanimité dans cette même discipline.
En 1995 il part étudier avec Robert Zymansky au Conservatoire Supérieur de Genève et obtient son diplôme de 1er prix de virtuosité en 1998. Entre temps il réussit le concours d’entrée au Conservatoire Royal Supérieur de Bruxelles dans la classe de maîtrise d’ Igor Oïstrakh avec lequel il étudiera pendant cinq ans et finissant ce cycle de perfectionnement en 2001, obtenant un master de violon avec « Distinction ».
Il a remporté plusieurs concours, dont le 1er prix de violon et de quatuor, ainsi que la Médaille du meilleur soliste (tout instrument confondu) du concours des Jeunesses Musicales de France de Dunkerque à l’age de 16 ans. Il est, de plus, demi-finaliste de concours internationaux dont le « Lipizer » à Gorizia (Italie).
Invité dans des festivals prestigieux tels que Greensboro (USA) et Verbier (Suisse), il s’y distingue par ses qualités de soliste, de chambriste et de concert- master. Très actif tant en musique de chambre qu’en orchestre, son répertoire s’étend de la musique ancienne aux créations contemporaines. Depuis 2004, il étend ses activités à la pédagogie, obtient son D.E de violon ainsi que consécutivement les grades d’assistant, d’assistant spécialisé et professeur d’enseignement artistique Cnfpt. Enseignant actuellement le violon au conservatoire de Sucy en Brie (94) il est également violon solo à l’ Orchestre Symphonique Région CentreTours / Opera de Tours.
OLIVIER CHAUZU
« Olivier Chauzu, le maître des couleurs »
(Le Monde, 21 novembre 2006).
Disciple de Gabriel Tacchino, Théodore Paraschivesko, Jean- Claude Pennetier, Christian Ivaldi et Gyorgy Sebok, Olivier Chauzu a été formé au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris à la fin des années 80. Découvert et encouragé dès l'âge de quinze ans par Yvonne Lefébure, cet interprète affectionne les parcours artistiques mettant en valeur une idée conductrice musicale. Il figure parmi les rares pianistes à donner les intégrales d'Iberia d'Isaac Albéniz, des oeuvres pour piano de Paul Dukas, ainsi que celle de Maurice Ravel.
Son intégrale d’Iberia d’Isaac Albéniz (CD Calliope, Harmonia Mundi distribution), a obtenu dès sa parution en janvier 2007 un Diapason d’Or Découverte, quatre étoiles du Monde de la Musique et a été apprécié par Alain Lompech comme «l’une des plus émouvantes interprétations qui soient, par son intériorité, sa maîtrise du temps, des rythmes et des couleurs» (Le Monde).
Olivier Chauzu a signé sous le même label un CD consacré à l’intégrale de la musique pour piano de Paul Dukas, également très bien accueilli par la critique.
Né à Libourne, Docteur en littérature ibériques (Université de Madrid - 2000), Olivier Chauzu a obtenu le Premier Prix de Piano (Conservatoire Supérieur de Musique de Paris, classe de Gabriel Tacchino, 1987), suivi du Premier Prix de Musique de Chambre (classe de Jean Mouillère et de Jean-Claude Pennetier, 1988). Lauréat d’une bourse pour la bien connue School of Fine Arts de Banff (Canada), il y poursuivit ses études tout en donnant de nombreux concerts. C’est là qu’il fait une rencontre décisive : celle de Gyorgy Sebok. C’est lui qui, dans le cadre des Master Classes du Summer Cycle, acheva sa formation (1990). Entré, premier nommé, au Cycle de Perfectionnement du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de piano de Theodore Paraschivesko, ce qui lui a donné la possibilité de bénéficier des master classes, et des précieux conseils, de Leo Fleisher, Vitaly Margoulis et Dimitri Bashkirov. C’est alors qu’il est remarqué par la pianiste Catherine Collard qui le convie à ses premiers festivals.
Olivier Chauzu a été distingué par les jurys des concours internationaux Maria Canals (Barcelone - 1989) et Yvonne Lefébure (Saint-Germain-en-Laye, 1990, prix Claude Debussy). Soliste international, il parcourt les scènes renommées. Parallèlement, il transmet son expérience musicale au Conservatoire National de Région Maurice Ravel (Bayonne). Son enseignement est très recherché. De même, il est régulièrement appelé à faire partie de jurys de concours nationaux et internationaux.
Olivier Chauzu se caractérise avant tout par l'étendue et l'éclectisme de son répertoire, qui inclut les oeuvres de toute l’histoire de la musique pour clavier, de Bach et Scarlatti à la musique contemporaine (Stockhausen, Boulez, Ohana…), en passant par l’époque classique (Mozart, Haydn), le XIXe siècle (Beethoven, Schumann, Chopin, Liszt, Brahms) et le XXe
(Debussy, Ravel, Albéniz, Stravinsky) ainsi que les créations actuelles (cf. Philippe Forget).
MICHAEL LEVINAS
Après ses études au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il obtient de nombreux premiers prix et où il eut pour maître en composition Olivier Messiaen, Michaël LEVINAS devient en 1974 co-fondateur puis responsable de l'Ensemble Itinéraire, avant d'être pensionnaire pendant deux ans à l'Académie de France à Rome à la villa Médicis.
Très marquée par Ligeti et Stockhausen, sa personnalité de compositeur s'affirme dès la création au Festival de Royan en 1972 d'Arsis et Thésis, puis avec Appels (Festival de La Rochelle, 1974) et Ouverture pour une fête étrange (Rencontres internationales de musique contemporaine à Metz en 1979). Se manifeste d'emblée dans son travail un intérêt pour le timbre, l'espace et une catégorie spécifique qu'il appelle «l'instrumental», sans cesse renouvelée et révélée dans ses virtualités par les techniques electroacoustiques puis électroniques et informatiques.
Pianiste concertiste international, Michael LEVINAS consacre autant au répertoire classique, romantique, qu'à celui du XXe siècle. Ce double profil - pianiste-interprète et compositeur - lui confère une originalité unique parmi ses contemporains, définie dans les orientations et les enjeux de son travail. Il a notamment enregistré chez Adès une intégrale des Sonates de Beethoven.
Il est professeur d'analyse au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Jean-Louis HAGUENAUER
un réel tempérament musical avec des doigts souples, un phrasé volontiers aérien et une sensibilité de poète.
Claude Samuel
Formé à la dure école de Nadia Boulanger, c'est-à-dire qu'il sait ce qu'il joue, il sait comment c'est écrit et comment il faut que cela sonne. Un jeu large et généreux, puissant mais qui vous mène au coeur du mystère.
Jacques Drillon
Le pianiste Jean-Louis HAGUENAUER participe à de nombreuses séries de concerts et festivals de chaque côté de l’Atlantique (La Roque d’Anthéron, Radio France Montpellier, Jacobins de Toulouse, Orangerie de Sceaux, les Arcs, Library of Congress, Kreeger Museum). Il est depuis 2003 membre des American Chamber Players et donne avec ce groupe une quarantaine de concerts par an aux États-Unis.
Sa discographie dessine un profil de musicien original. La musique pour piano de Claude Debussy, dont il est actuellement un des interprètes les plus remarquables, y rejoint ainsi nombre d’oeuvres moins familières : transcriptions des deux premières symphonies de Beethoven par Liszt; oeuvres de chambre de Carl Maria von Weber, Igor Stravinsky, Guy
Ropartz, Edison Denisov, Ernest Bloch, Francis Bayer ; transcriptions de valses de Strauss par
Schoenberg ; mélodies et duos d’Hector Berlioz.
Le film La Spirale du Pianiste, qui a rencontré un véritable succès critique et public lors de sa sortie en salles en 2000, le montre au travail jour après jour dans la période de préparation de son enregistrement des Préludes de Debussy.
Titulaire d’une licence de concerts à l’École Normale de Musique de Paris dans la classe de Germaine Mounier et d’un premier prix de virtuosité avec distinction au conservatoire de Genève dans la classe de Louis Hiltbrand, Jean-Louis HAGUENAUER a également suivi des cours d’analyse musicale, d’écriture et de composition avec Nadia Boulanger et Henri Dutilleux.
Devenu enseignant à son tour, de 1988 à 1998 professeur de piano au Conservatoire National de Région de Strasbourg, il vit maintenant aux Etats-Unis et enseigne à l’école de musique d’Indiana University à Bloomington.
JÉROME HANTAI
......Jérôme Hantaï [...] se montre aussi virtuose que fin musicien : son archet incisif, ses phrasés déliés et ses sonorités profondes brillent dans ce florilège de pièces...
Pablo Galonce – Le Monde de la Musique, juillet/août 2001pour le disque Marin Marais, Pièces de Violes vol.2 (avec Jérôme Hantaï, Alix Verzier (basses de violes), Pierre Hantaï (clavecin)) Jérôme HANTAÏ étudie la viole de gambe auprès de Wieland Kuijken au Conservatoire Royal de Bruxelles, où il obtient un Premier Prix en 1984.
Parallèlement, il s'intéresse aux instruments à clavier anciens, en particulier au pianoforte. Ses activités de concertiste le conduisent alors à jouer sous la direction de Jean-Claude Malgoire, René Jacobs et Sigiswald Kuijken, etc...
Fréquemment demandé comme soliste (récitals, « passions » de Bach), il se consacre aujourd'hui surtout à la musique de chambre et à l’enseignement. Il fait partie du Trio Hantaï avec ses frères Marc et Pierre, anime des ensembles de violes, et accompagne des chanteurs.
Il fonde l’Ensemble Jérôme Hantaï en 2003. Ses enregistrements, à la viole comme au pianoforte, font l'objet d'éloges unanimes de la critique.
Jérôme HANTAÏ cherche aujourd’hui à approfondir la connaissance et l’interprétation de répertoires rares, en particulier les musiques italiennes et anglaises du XVIIème siècle.
AYA OKUYAMA
Née au Japon en 1973, Aya Okuyama commence le piano à l’âge de trois ans et demi à Tokyo avant de poursuivre ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Brigitte Engerer, Michel Béroff et Pierre-Laurent Aimard pour la musique de chambre.
Elle est titulaire du Diplôme de Formation Supérieure (Premier Prix) de Piano et de Musique de Chambre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en 1999 et du Diplôme Supérieur de Piano-Forte au Conservatoire supérieur de Paris - CNR dans la classe de Patrick Cohen en 2002.
Aya Okuyama est régulièrement invitée à donner des récitals et des concerts de musique de chambre en Europe ainsi qu’au Japon : La Salle Cortot, Cité de la Musique, l’Archipel, Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne, Château d’Assas, Château de Champs sur Marne, Festival d’été de Gargilesse, « Festival de Japon-Allemagne » à Hilden, Casa degli Italiani à Barcelonne, « Piano Fest’ » à Ostende, «Concert du 250e anniversaire de W. A. Mozart » à Milan (Lorenzelli Arte), Minato Mirai Hall à Yokohama, etc…
Depuis quelques temps, elle se confronte avec d’anciens pianos Pleyel de la période de F. Chopin et nous fait découvrir par des récitals et performances, tout en univers immensément riche en couleurs, nuances et sonorités, authentique et fidèle témoignage du langage musical et instrumental de la première moitié du 19ème siècle.
En juin 2007, elle donne un récital pour le 75ème anniversaire de l’ouverture du Museo Chopin Celda par Edouard Ganche à Majorque sur un pianino Pleyel identique à celui que Chopin utilisa en 1838 pour composer les 24 Préludes.
Elle participe en tant que soliste à l’enregistrement des oeuvres de J. N. Hummel sur instruments anciens organisé par Didier Talpain, directeur de l’institut français de Bratislava.
EMILE NAOUMOFF
Né à Sofia, en Bulgarie en 1962, Emile NAOUMOFF débute le piano à l’âge de 5 ans et compose ses premières pièces un an plus tard. A huit ans, sa rencontre avec Nadia Boulanger est décisive, il devient son dernier disciple. Il travaillera avec elle jusqu’à sa mort en 1979. Pendant cette période d’apprentissage très enrichissante, Nadia Boulanger donne à Emile l’opportunité de travailler avec Cliffard Corzon, Igor Markevitch, Robert et Gaby Casadesus, Nikita Magaloff, Jean Francaix, Leonard Bernstein et Yehudi Menuhin. C’est d’ailleurs Lord Menuhin qui dirigera la Première de son premier concerto pour piano, avec, en soliste, le compositeur âgé alors de 10 ans seulement.
Parallèlement, Emile NAOUMOFF poursuit ses études au Conservatoire de Paris avec Lelia Gousseau, Pierre Sancan, Geneviève Joy-Dutilleux, ainsi qu’à l’Ecole Normale de Musique de Paris avec Pierre Dervaux. Après la mort de Nadia Boulanger, Emile NAOUMOFF participe à l’enseignement dans quelques unes de ses classes durant les sessions d’été au Conservatoire d’Art Américain de Fontainebleau dont elle fut la cofondatrice en 1921. Il mène alors une carrière de compositeur (édité chez Schott, Mayence, Allemagne) et de pianiste soliste tandis qu’il enseigne au Conservatoire de Paris.
Parmi les grands moments de sa carrière, on peut citer une interprétation du concerto de Grieg avec l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles au Hollywood Bowl ainsi que l’interprétation de sa propre version des “Tableaux d’une exposition” de Moussorgsky avec l’Orchestre Symphonique National au Centre Kennedy à Wahsington D.C., sous la baguette de Mstislav Rostropovitch.
Juste quand Mlle Boulanger, dernière disciple de Gabriel Fauré, éprouve le besoin de passer le flambeau à Emile NAOUMOFF, il se sent appelé à partager avec la génération suivante ce qu’il a appris d’elle. En 1996 il ouvre sa propre Académie d’été au Château de Rangiport à Gargenville en France. En 1998 il accepte un poste de professeur associé de piano à l’Université d’Indiana à Bloomington où il vit actuellement.
Son dernier disque enregistré sur le label Saphir Productions, les oeuvres complètes pour piano solo de Gabriel Dupont, vient d’obtenir le « Choc » du magazine Classica.
Par ailleurs, un disque consacré au compositeur Jean-Chrétien Bach, est en cours de préparation, sur le même label.
KEI SAOTOME
Née à Saitama (Japon), elle commence l’étude du piano à cinq ans. Elle s’installe à Paris en 1986 et travaille avec Yvonne Loriod et Patricia Thomas. En 1990, elle entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Michel Béroff et à dix-huit ans, elle en sort avec un Premier Prix de piano ainsi qu’un premier Prix de musique de chambre. Par la suite elle se perfectionne en Italie, auprès de Pier Narciso Masi et Clive Britton à Florence, et Vincenzo Balzani et Bruno Canino à Milan.
Lauréate du Concours International de piano Clara Schumann à Dusseldorf (1994) et du Concours International Robert Schumann à Zwickau (1996), elle reçoit également le Prix de la meilleure interprétation au Festival International des « Virtuoses of Year 2000 » à Saint- Pétersbourg (1996).
Elle s’est produite jusqu’à présent en France, Italie, Allemagne, Suisse, Russie, aux Etats-Unis et au Japon, dans les salles les plus préstigieuses comme le Théâtre des Champs-Elysées, le Teatro Comunale de Florence, la Sala Verdi à Milan, la Philharmonie de Sant-Pétersbourg, le Conservatoire Tchaikovsky de Moscou, le Setnor Auditorium de Syracuse-New York, et la Bunka Kaikan et la Casals Hall à Tokyo, en récital ou comme soliste avec orchestre tels que le Japan Philharmonic Orchestra, le Tochigi Symphony Orchestra, l’Orchestre Symphonique Français, l’Orchestre de Zwickau, l’Orchestre de chambre de Belluno, l’Orchestra della « Città di Ravenna », l’Orchestre « Sanmartini » de Milan.
Elle a joué les Concertos de Bach au Concert de la réouverture de la Sala Verdi donné par la Società dei Concerti de Milan en septembre 2001. En 2003, elle a donné son premier récital aux Etats-Unis au Setnor Auditorium de Syracuse-New York.
En octobre 2004, après une longue absence elle a donné un récital à Saitama, sa ville natale, en présence du maire qui, par la suite a fondé une association au nom de Kei Saotome afin de soutenir ses activités artistiques au Japon.
En janvier 2006, elle a donné son premier récital à la Bunka Kaikan de Tokyo, et en septembre elle s’est produite en concert de musique de chambre dans la “Truite” de Schubert avec les solistes de l’Orchestre du Mai Florentin de Florence à la Casals Hall, tous les deux concerts ayant obtenu un énorme succès auprès du public et salués par la presse japonaise.
Depuis elle retourne jouer régulièrement au Japon, parallèlement à ses activités en Europe.
Elle est sollicitée à se produire également en musique de chambre, en compagnie notamment des solistes des orchestres parisiens et de l’Orchestra del Maggio Fiorentino de Florence.
Dès très jeune, elle a participé à plusieurs émissions télévisées ainsi qu’à la radio en France et au Japon, et en octobre 2005, elle a enregistré son premier cd chez Phoenix Classics dans son programme Chopin et Brahms.
IRAKLY AVALIANI
Issu d'une vieille famille géorgienne, le pianiste Irakly AVALIANi est né à Tbilissi, Géorgie. Il commence ses études musicales avec Madame Tcherniavskaïa à l'École Supérieure de Musique, à Tbilissi où il donne son premier concert à l'âge de 9 ans. Il poursuit ses études à Moscou, dans la classe du Maître Vlassenko, au Conservatoire National Supérieur "Tchaïkovski", où il remporte brillamment les plus hautes récompenses.
En 1974, il obtient le Diplôme d'Etat, la plus haute distinction à l'ex-URSS qui lui ouvre les portes des grandes salles de concerts et qui lui permet d'enseigner dans tous les conservatoires nationaux et supérieurs.
Il commence sa carrière à l'époque où, en raison de la situation politique, il était très difficile aux artistes soviétiques de s'exprimer, de même que d'être autorisé à sortir du pays.
Aussi il décide de retourner en Géorgie pour se perfectionner auprès d'Ethéry Djakeli - Premier prix de Conservatoire Supérieur de Paris et de Conservatoire Royal de Bruxelles, élève de Lazare Levy et d'Eduardo Del Pueyo. C'est Ethéry Djakeli qui l'initie à la méthode de Marie Jaëll et qui reconstruit entièrement sa technique pianistique pendant cinq ans. Il fait partie des très rares privilégiés, avec Albert Schweitzer, Dinu Lipatti et Eduardo Del Pueyo, à suivre cet enseignement.
Ensuite, en qualité de soliste de l'Agence National de Concerts de Moscou, il sillonne toutes les républiques de l'ex-URSS, de Riga à Vladivostok, du Caucase à l'Asie centrale, et de Moscou à Saint-Pétersbourg. Chaque année, il donne plus de 200 récitals, concerts avec orchestres et musique de chambre. Son répertoire très large lui permet d'aborder tous les styles pianistiques,
de Scarlatti à Scriabine, du Romantisme à la musique contemporaine. Ses transcriptions, d'une extrême difficulté pianistique, renforcent sa réputation de musicien de qualité exceptionnelle.
En 1989, la perestroïka permet à Irakly AVALIANI de s’installer à Paris. Il obtient la nationalité française en 1992. Son récital au Théâtre des Champs Elysée en 1995 lui a valu des éloges unanimes. Depuis, il donne de nombreux concerts en France et dans le monde. Il enseigne et anime des stages de perfectionnement en transmettant aux jeunes son savoir-faire.
Sa carrière discographique est très largement récompensée et son enregistrement des Trios de Brahms a été sélectionné par le Reader’s Digest - aux côtés notamment de Carlo Maria Giulini, Aafje Heynis, Wolfgang Sawallich, Janos Starker et de l’Orchestre Symphonique de Vienne – dans un coffret dédié à Brahms.

DONA SÉVÈNE
Le parcours pianistique de Dona Sévène débute à l'âge de cinq ans, en Normandie. Après de nombreux prix (CNR de Paris, d'Aubervilliers et Conservatoire Européen), elle est admise en 1994, à l'unanimité, au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Elle obtient en 1997 le Premier Prix de piano et en 1998 le Premier Prix de musique de chambre, première nommée à l'unanimité avec félicitations.
Admise en perfectionnement en 1998 à l'Académie Santa Cécilia de Rome, elle en sort en juin 2000 avec un 1er prix à l'unanimité. Disciple de Brigitte Engerer et de Sergio Perticaroli, elle a aussi travaillé avec Paul Badura-Skoda, Marie-Catherine Girod, Bruno Rigutto ...
Dona Sévène est lauréate de nombreux concours internationaux : 2ème prix du concours de Marsala (Sicile), finaliste du concours de Senigallia (Italie), 1er prix du concours Flame, 1er prix du Forum International de Normandie, lauréate de la Fondation Cziffra
Elle remporte en 1999 le concours Jeunes Talents de l'Ouest, en 2000 le 1er prix et le prix du public du Concours International Eurorégion au Touquet et en 2002 le 3ème prix du concours international Scriabine à Grosseto (Italie).
Elle mène maintenant une carrière de concertiste, de Paris à Salzbourg, de Berlin à Rome, en passant en France par les grands théâtres de Bretagne avec l'Orchestre National de Bretagne en 1999, le Festival de Dinard, le Festival des Falaises Musicales, Le Havre, Strasbourg, Lille, France Musique ...
Dona Sévène réalise aussi des avant-concerts où, de manière ludique et pédagogique, elle donne des indices musicaux sur les oeuvres et fait partager sa passion à un plus large public,
échange prolongé grâce au site www.donasevene.com. Elle a par ailleurs une formation d'art dramatique, de basson, de composition et de chant.
En 2001, elle a enregistré un CD consacré à Bach-Busoni, Mozart, Chopin, Ravel et Bartok et en 2002, un CD consacré aux Fantaisies et Rhapsodies.
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