Fondation Cziffra Récital du pianiste Eric Astoul PIANO

Fondation Cziffra
En hommage à Georges Cziffra
Eric Astoul, piano

Franz Schubert (1797-1828) :
Impromptu n°3 opus 90 D 899 en sol bémol majeur
Frédéric Chopin (1810-1849) :
Fantaisie-Impromptu opus 66 en do dièse mineur
Franz Liszt (1811-1886) :
Valse-impromptu S 213 en la bémol majeur
Un Sospiro S 144 en ré bémol majeur (Trois études de concert, n°3)
Ballade n° 2 S 171 en si mineur
Charles-Valentin Alkan (1813-1888), Trois petites fantaisies opus 41.
Franz Liszt :
Grande fantaisie sur des motifs de Niobé (Divertissement sur la cavatine de Pacini, « I tuoi frequenti palpiti ») S 419
Vecsey/Cziffra, Valse triste
Chopin/Liszt, " Mes joies" extrait des chants polonais

Récital du pianiste Eric Astoul enregistré en direct de l'Auditorium Franz Liszt, Fondation Cziffra, Chapelle Saint-Frambourg à Senlis, avec l'autorisation d'Isabelle et de Cosima Cziffra

Le pianiste Eric Astoul que l'on avait pu découvrir à l'occasion d'un disque autour du thème de la Valse, paru chez "Cristal Records classic" revient cette fois avec un enregistrement autoproduit. Vous pourrez vous le procurer au format CD et/ ou au format DVD suivant votre envie ou non de voir, et / ou écouter, ce concert enregistré en direct l'automne dernier dans un lieu cher au pianiste qui a été l'élève du réputé interprète disparu Georges Cziffra ainsi confie-t-il à l'occasion d'un nouvel entretien : "La Chapelle Saint-Frambourg est sans aucun doute le lieu où je me sens le mieux pour jouer. Ma rencontre avec Georges Cziffra à l'âge de sept ans, son intérêt, son soutien, les instants magiques que j'ai passés dans ce lieu à l'écouter ou à bénéficier de ses conseils, faisaient dire à sa femme Soleilka que c'était ma deuxième maison."
Cet enregistrement est conçu comme un hommage à son maître, à travers un programme où il a choisi de réunir des compositeurs de prédilection de celui-ci : Liszt, Chopin ainsi que Schubert mais aussi un compositeur dont sera fêté le bicentenaire de naissance en 2013, Alkan (frères d'armes de Chopin et de Liszt mais qui n'a pas eu leur notoriété) dans des compositions qui ont la particularité d'être toutes de style pseudo improvisé : Fantaisies, Impromptus, Ballades...
Vous pourrez voir plus bas sur cette page tout d'abord deux extraits du DVD , la première pièce du récital : impromptu opus 90 n°3 de Schubert et une pièce de Veczey/ Cziffra qui figurait sur son précédent disque et est offerte ici lors du "bis" qui réuni cette " Valse triste" à "Mes joies" de Chopin/Liszt. Vous pourrez également écouter la pièce "Un Sospiro" de Liszt , mais comme ce sont les plus courtes elles ne sont sans doute pas là les plus représentatives de ce disque, car la joie n'est pas que dans le titre du dernier bis mais aussi bien présente par exemple dans la "Fantaisie- impromptu" de Chopin qui offre trois mouvements d'une grande diversité expressive. Vous pourrez voir également la première des trois petites fantaisies d'Alkan qui comporte certes des traits d'anxiété et de questionnement mais se résout dans une cascade d'accords mineurs plutôt guillerette , la seconde de ces fantaisies a la gaieté d'une comptine enfantine, contrastée d'élans mélodiques touchants, et enfin la troisième, au caractère joyeux, construite sur trois motifs, évoque une furieuse toccata, notamment dans le déferlement d'octaves de la coda.
Quant aux deux vastes pièces de Liszt choisies par Eric Astoul : "Ballade n°2", et Grande fantaisie sur des motifs de Niobé, sans doute le fait de savoir que la dernière fut jouée par Liszt lors du "duel d'ivoire" entre Sigismond Thalberg et Franz Liszt à Paris, le 31 mars 1837, chez la princesse Cristina Beljioso pour se disputer la "couronne du plus grand pianiste ...vous laisse deviner la teneur de cette admirable pièce concertante et contrastée ! Une oeuvre orchestrale dans toute sa splendeur ! La Ballade n°2 est une vaste fresque musicale de forme sonate qui utilise toutes les notes du piano mais aussi toutes ses ressources techniques "vagues chromatiques, octaves brisées, alternées "... termes qui laissent aussi à deviner mais restent un peu obscurs et sur lesquels le pianiste Eric Astoul a bien voulu donner quelques précisions. Un tel style improvisé exige, on l'imagine, que le programme soit joué sans partition, un choix que fait toujours Eric Astoul qui a aussi bien voulu répondre à cette question qui semble désormais se poser de plus en plus souvent ou du moins discuter " jouer ou ne pas jouer avec une partition" ... ?
Le film, pris sur le vif, où comme le dit également Eric Astoul : " Tout est authentique, sans retouche, sans truquage. C'est risqué bien sûr car tous les défauts sont fixés définitivement, mais je trouve qu'on y gagne en ambiance, même si on ne perçoit pas le son de la même façon puisque c'est la vue qui est sollicitée en premier." réunit absolument toutes les qualités essentielles à un hommage sincère à voir absolument par tous ceux qui ont apprécié Cziffra lors de ces concerts... mais aussi les autres !
Vous sortez cette fois en autoproduction un disque et un DVD, est-ce un choix personnel ou bien avez-vous contacté des labels ?
Ces enregistrements ont été faits à titre personnel, à un moment de ma vie où toutes les conditions étaient réunies : Isabelle et Cosima Cziffra m'avaient donné l'autorisation d'enregistrer ce récital dans la chapelle Saint-Frambourg restaurée par Georges Cziffra après son achat il y a quarante ans en 1973.
Grâce à Cosima, la petite fille de Georges et Soleilka Cziffra, et à Yves Henry, directeur artistique de la Fondation Cziffra, Joël Perrot voulait bien enregistrer le récital et Jean-Marc Warszawski, musicien et docteur en musicologie, acceptait de faire le livret.
D'autre part le programme choisi était vraiment un hommage à mon Maître Georges Cziffra, j'avais une immense envie de m'investir dans ce projet tout en me sentant bien humble face au Yamaha de concert sur lequel il a interprété certaines de ces oeuvres avec une maîtrise jamais égalée. Je n'ai contacté aucun label car ma dernière expérience avec Cristal Records Classic avait été décevante. En 2010, après un lancement réussi de " la Valse ", malgré de bonnes critiques, la promotion et les concerts envisagés n'ont pas suivi. Je me suis senti alors bien seul et c'est pour cette raison que j'ai choisi l'autoproduction.
Non content d'autopublier un disque vous autopubliez aussi le DVD du concert, pourquoi avez-vous fait ce choix qui est probablement beaucoup plus onéreux au niveau investissement ?
C'est le destin qui a fait que, un mois avant le récital, un jeune réalisateur, Jérémie Schellaert, m'a proposé ses services pour filmer le concert : le public me demandait souvent si j'avais réalisé un DVD, surtout depuis deux ans. Certains mélomanes, des enfants, mes élèves, fascinés par la technique, auraient aimé voir le jeu des mains sur le clavier.
Dans l'atmosphère si particulière et chaleureuse de la Fondation Cziffra, une équipe s'est vite constituée et voilà comment est né le DVD sans un gros surcoût de production.
Le DVD est complémentaire du CD: filmé en direct on y voit l'effort de l'interprète, les difficultés face au clavier, les émotions et la fatigue. Tout est authentique, sans retouche, sans truquage. C'est risqué bien sûr car tous les défauts sont fixés définitivement, mais je trouve qu'on y gagne en ambiance, même si on ne perçoit pas le son de la même façon puisque c'est la vue qui est sollicitée en premier.
Votre disque a été enregistré lors d'un concert à la Chapelle Saint-Frambourg de Senlis, pour quelle raison affectionnez-vous particulièrement ce lieu et qu'en pensez-vous au niveau de l'acoustique ?
La Chapelle Saint-Frambourg est sans aucun doute le lieu où je me sens le mieux pour jouer. Ma rencontre avec Georges Cziffra à l'âge de sept ans, son intérêt, son soutien, les instants magiques que j'ai passés dans ce lieu à l'écouter ou à bénéficier de ses conseils, faisaient dire à sa femme Soleilka que c'était ma deuxième maison.
A chaque fois que j'y ai joué, en soliste ou en musique de chambre, je l'ai toujours vu ou imaginé au dernier rang, attentif et bienveillant. Maintenant ce sont ses petites-filles Isabelle et Cosima, héritières du lieu, qui continuent à faire vivre son oeuvre et quand nous nous retrouvons à Senlis, entre lauréats, nous sommes émerveillés par la beauté du lieu, et ressentons l'esprit de Georges Cziffra qui habite toujours ces murs.
L'acoustique y est particulière comme dans la plupart des églises, mais ayant joué une dizaine de fois dans la chapelle Saint-Frambourg et connaissant parfaitement le piano Yamaha, je sais qu'il faut mettre le moins possible de pédale car le son part très vite vers le fond de la Chapelle.
Je fais toutefois une exception dans la partie centrale de la Fantaisie-Impromptu de Chopin, pour éviter une sonorité trop sèche.
Pour l'enregistrement Joël Perrot, l'ingénieur du son, et Jérémie Schellaert, ont su trouver les bons emplacements des micros et des caméras pour réaliser le DVD et le CD live.
Votre concert est aussi un hommage à Cziffra, qui fut votre maître, on le connait effectivement dans la musique de Liszt et Chopin mais moins dans la musique de Schubert, cependant on peut le voir dans diverses
vidéos jouer l'impromptu op.90 n°4 dont une où il est jeune enfant et une autre des années plus tard enregistrée lors d'un concert en Hongrie, pourquoi avez-vous choisi le troisième impromptu plutôt que ce quatrième et que pensez-vous plus généralement des impromptus de Schubert ?
J'ai choisi de commencer ce récital par le troisième Impromptu opus 90 de Schubert, oeuvre de méditation, caractérisé par de lentes arabesques. C'est un moment de prière, de recueillement pour le public et de plus, il permet à l'interprète de s'installer dans son exécution. Il faut le jouer comme si c'était une création, donner une impression d'immobilité avant le passage poignant en mi bémol mineur où il y a une agitation intérieure à faire ressortir.
Pourquoi le n° 3 et non le n°4 ? Parce qu'il est parfait pour l'acoustique de la Chapelle et programmé beaucoup moins fréquemment.
Schubert a composé ce cycle de quatre impromptus avec beaucoup de contrastes (le premier recueilli, très lent puis même poignant et dramatique, le troisième méditatif, les n°2 et n° 4 plus brillants).
A la base, l'impromptu est une improvisation, et pourtant on y trouve un grand sens architectural.
C'est amusant que vous me parliez de l'Impromptu n°4 enregistré en Hongrie en 1983 car c'est l'année où Georges Cziffra m'avait emmené à Budapest et où il m'avait ébloui lors de son récital au théâtre Erkel. Je ne peux que m'émerveiller devant sa technique sans faille, la clarté de son jeu où il utilise très peu la pédale, devant cette facilité apparente fruit d'un énorme travail.
Vous avez choisi des oeuvres de Liszt et de Chopin qui donne place à l'improvisation ainsi la valse impromptu qui me semble-t-il figure déjà sur votre précédent disque, des fantaisies et impromptus ou ballades..Jouez-vous souvent ces oeuvres pour ainsi les jouer par coeur, et qu'appréciez-vous particulièrement dans ce type d'oeuvre, qui se recoupe parfois avec la Forme valse que vous aviez choisie dans votre précédent disque ?
Effectivement en 2010 j'ai enregistré un album " la valse " après la découverte de l'arabesque valsante de Mischa Levitzki jouée par Nikita Magaloff et l'envie d'interpréter " La Valse de concert sur deux motifs de Lucia et Parisina " de Donizetti transcrite par Liszt. Le public aime cette construction d'un programme avec des pièces assez courtes qui ont un lien.
J'ai alors pensé à une construction dans le même esprit " autour de la Fantaisie " mais deux autres interprètes ont eu la même idée que moi et ont sorti un album à ce moment-là. D'où l'élargissement avec des impromptus et ballades qui laissent beaucoup de place à l'improvisation et à la narration.
Vous jouez toutes ces oeuvres sans partition, les jouez-vous souvent et / ou ne vous posent-elles aucun problème de mémorisation ?
Les oeuvres de Schubert, Chopin et Liszt de la première partie, je les ai jouées très souvent donc pas de problème de mémorisation.
Par contre la seconde partie est constituée de pièces qui ne sont à mon programme que depuis un an environ et elles sont redoutables à mémoriser, que ce soit les trois petites Fantaisies d'Alkan ou la Grande Fantaisie sur des thèmes de " Niobé " de Pacini transcrite par Liszt.
On dit même qu'Alkan n'est jamais joué en concert à cause non seulement des difficultés techniques mais aussi des problèmes de mémorisation.
Certains articles récents étrangers évoquent le stress des pianistes avant concert et notamment que le fait de devoir mémoriser les partitions peut y contribuer, pour vous est-ce important de toujours jouer sans partition et cela vous crée-t-il un stress au moment du concert  ?
Le long chemin qui nous conduit au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris est parsemé d'une multitude d'examens de contrôle et de concours où nous devons interpréter par coeur les morceaux imposés. Cela demande d'avoir au départ une excellente mémoire qui ne peut que se développer au fur et à mesure que nous franchissons les étapes.
Pas question de limiter le répertoire pour que ce soit plus facile sinon ce serait vraiment frustrant et restrictif.
D'ailleurs en 2013 je jouerai un tout nouveau programme avec Beethoven, Rachmaninoff, Scriabine et Saint-Saëns, mais bien sûr encore Liszt et Chopin qui sont toujours " mon fonds de commerce ".
C'est très important de jouer sans partition, car on libère ainsi l'interprétation et le fait d'avoir un tourneur de pages perturbe, et l'interprète et le public : il interfère dans le combat entre le pianiste et l'instrument, car dans les oeuvres de grande virtuosité, c'est un réel face à face qu'un DVD révèle bien mieux qu'un CD.
Bien sûr il y a toujours le revers de la médaille : mémoriser trop vite peut induire des erreurs dans la lecture de l'oeuvre du compositeur et je sais que je me force à relire souvent les partitions car mon défaut est de partir trop vite " de mémoire ".
J'en profite pour vous dire que le vrai stress ce jour-là c'était de jouer et surtout d'enregistrer en hommage à un génie, un immense interprète, mais aussi un Maître que j'ai admiré pour son humanité, sa volonté de créer cette Fondation pour aider les jeunes artistes : il y a consacré sa vie, son énergie, ses cachets.
Je ne pouvais qu'être très humble et donner le meilleur de moi-même en me posant la question : aurait-il aimé ?
Vous avez choisi d'ajouter trois petites fantaisies d'Alkan, compositeur dont sera célébré le 200ème anniversaire de naissance, est-ce un compositeur que jouait également Cziffra et que pensez-vous de
son opus 41 par rapport à l'ensemble de son oeuvre qui reste aujourd'hui encore peu connue ?
A ma connaissance Georges Cziffra n'a jamais joué Alkan. Quant à moi c'est un compositeur que je viens de découvrir avec ces Trois petites fantaisies, opus 41.
Ce compositeur est assez peu connu mais je pense qu'il a atteint son apogée dans le Saltarelle du Concerto pour violoncelle arrangé pour quatre mains où l'on retrouve le même travail contrapuntique utilisé dans les trois petites fantaisies avec un traitement instrumental et une polyphonie superbement exploités.
J'ai mis en ligne sur YouTube, il y a un mois, la première de ces fantaisies et ai eu très vite des messages de mélomanes des Etats-Unis qui vouent un véritable culte à Alkan et voici l'un d'entre eux : "Thanks for posting this. I think it's the first live performance on YouTube" !
L'auteur du livret du CD et DVD explique au sujet de la ballade de Liszt qu'elle utilise nombreuses ressources techniques : vagues chromatiques, octaves brisées, alternées... ) pouvez- vous nous en dire plus à ce sujet et quel travail particulier cette oeuvre exige ?
La Deuxième Ballade de Franz Liszt est l'une des oeuvres les plus caractéristiques du compositeur hongrois. Elle est certes difficile à interpréter, mais offre des moments de repos qui permettent au pianiste de " souffler " !
Dans les passages chromatiques, l'interprète doit jouer la main fermée, les doigts ramassés, et surtout contrôler l'égalité sonore tout en ajoutant ce côté agitato mais sous-jacent voulu par Liszt.
Les octaves brisées peuvent engendrer une fatigue musculaire mais il faut se concentrer sur le contre-chant en croches (partie centrale de la Ballade) et penser à la main opposée car c'est psychologique : plus on veut anticiper et s'inquiéter d'un passage difficile, plus on bloque et on finit par l'exécuter et non l'interpréter avec âme et maturité.
Dans les alternées, il faut d' abord travailler les deux mains ensemble lentement, puis les deux pouces et les deux cinquièmes ensemble et là aussi alterner tension/détente, sinon, en forçant trop, on risque des ankyloses ou des claquages musculaires. D' autre part, il est important d'associer la respiration à la phrase musicale.
Je souhaiterais maintenant vous parler de la Grande Fantaisie " sur le thème de Niobé " de Pacini/Liszt qui est beaucoup plus difficile car à part le court passage central, aucun répit n'est accordé à l'interprète et il s'agit alors de trouver la juste dépense d'énergie et d'alterner très vite tension/ détente, ce qui équivaut à main ouverte/ fermée.
Ce n'est qu'après avoir résolu ces étapes techniques que l'on peut donner toute la dimension musicale de l'oeuvre.
En regardant votre DVD on peut justement être parfois un peu frustré de ne pas voir la main gauche, est-ce un choix personnel, et plus généralement quels ont été les choix faits pour la réalisation du film et pouvez vous présenter le réalisateur ?
J'ai laissé Jérémie Schellaert libre dans le choix de ses prises de vue tout en sachant que le direct dans la chapelle lui imposerait des contraintes quant à la lumière et à la place disponible pour placer ses deux caméras.
Dans la première partie il a bien filmé les deux mains. Dans la seconde il a voulu élargir le champ d'où l'impossibilité de filmer la main gauche.
Jérémie est un réalisateur spécialisé dans la captation de concerts de musique classique et travaille sur la proximité avec l'artiste. Ses références : film avec Gautier Capuçon, captation de concert de l'Ensemble orchestral de La Baule, de la violoncelliste Odile Bourin, d'un récital Massenet pour Blandine Staskiewicz (mezzo-soprano) etc...
Quels sont vos prochains concerts ? et éventuellement le programme en est-il déterminé ?
Oui un nouveau programme de récital avec Beethoven, Rachmaninov, Levitzki, Scriabine...
Parmi mes engagements de 2013 deux gros projets me tiennent particulièrement à coeur
- L'édition 2013 du festival du Château de Martigny en Saône et Loire dont je m'occupe depuis 2010.
Encore une belle histoire de rencontre avec Edith Dor que j'ai connue alors que j'étais encore au CNSM de Paris et qui m'a invité à jouer chaque année pendant seize ans dans le merveilleux cadre de sa propriété et de son petit théâtre.
Elle a créé ce festival en 2001, nous a quittés en 2008, mais sa fille continue l'aventure et je l'aide en souvenir de tout ce que cette grande dame, amoureuse du piano, m'a donné.
Cette année m'y rejoignent les pianistes Sofja Gülbadamova, Riccardo Bozolo, Georges Beriachvili, Agnès Graziano, Simon Grhaichy, la violoniste Eléonore Darmon, les violoncellistes Guillaume Martigné et Adrien Frasse-Sombet, la chanteuse soprano Dania El Zein, le guitariste Olivier Pelevoine et la très jeune accordéoniste classique Basha Slawinska tous réunis " autour de la musique russe "
- Et puis un grand projet qui m'enthousiasme : en octobre avec l'Orchestre d'Avignon je jouerai le concerto n°2 de Chopin et le carnaval des animaux de Saint-Saëns sous la direction de Samuel Jean.
Ce sera aussi un grand moment car je me sens adopté dans cette belle Provence où je me suis installé il y a deux ans en tant que professeur au conservatoire d'Orange

Pour écouter
avec l'aimable autorisation
de Eric Astoul, piano
Liszt- Un Sospiro
cliquez sur le triangle du lecteur
ci-dessous

 

Pour vous procurer
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A voir Schubert - Impromptu joué par Eric Astoul
et
Vecsey-Cziffra joué par Eric Astoul
et
Eric Astoul: Alkan trois petites fantaisies, n°1 assez gravement

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