Festival Musikalia

Festival Musikalia
les 17 et 18 juin 2006
Amphithéâtre - Cité de la Musique
221 avenue Jean-Jaurès - Paris
(Métro : Porte de Pantin)

Pour sa septième année, l'âge de raison, Musikalia se conforte dans l'idée que le printemps de Paris méritait bien un Festival de Musique de Chambre.
Un esprit associatif déterminé, des encouragements éclairés ont donné un cadre à ce désir qu'ont tous les bons musiciens de se réunir entre amis pour faire partager leurs enthousiasmes. D'où un choix d'œuvres d'un éclectisme rafraîchissant.

Dans l'esprit de ces " Schubertiades ", un compositeur de notre temps est mis au centre de la programmation. Cette année, Eric Tanguy, l'un des plus créatifs d'entre eux, occupe cette place ; lui dont bien des œuvres sont nées d'étroites affinités avec ses interprètes qui, de leur côté, mettent tout leur cœur au service de sa musique.
Enfin Musikalia reste fidèle à son désir d'enrichir par ses commandes le répertoire de la musique pour le jeune public ; Alexandre Gasparov réserve cette année une belle surprise.
PROGRAMME

samedi 17 juin - 16h00 - Amphithéâtre - Cité de la Musique - Paris
Concert Jeune Public
GASPAROV : . La marche glorieuse de Modeste le petit pion
sur un texte de Mathilde Maraninchi (création)
pour violons, alto, violoncelle, contrebasse, flûte, hautbois, clarinette,
basson, cor, trompette, percussions, chef d'orchestre, récitant

samedi 17 juin - 20h30 - Amphithéâtre - Cité de la Musique - Paris
Alexandre GASPAROV, Vahan MARDIROSSIAN, piano
Olivier CHARLIER, Dmitri MAKHTIN, violon
Michel MICHALAKAKOS, alto
Henri DEMARQUETTE, Sonia WIEDER-ATHERTON, violoncelle
RACHMANINOV : . Trio élégiaque n°1 pour piano, violon et violoncelle
TANGUY : . Sonate pour violon et violoncelle
BRAHMS : . Sonate pour violoncelle et piano n°2 en fa majeur opus 99
MONTEVERDI : . Deux Madrigaux pour deux violoncelles et basse
BRAHMS : . Quatuor pour piano et cordes n°2 en la majeur opus 26
dimanche 18 juin - 11h00 - Amphithéâtre - Cité de la Musique - Paris
Alexandre GASPAROV, piano
Magali MOSNIER, flûte
Nicolas BALDEYROU, clarinette
Isabelle MORETTI, harpe
QUATUOR PSOPHOS
François CASTANG, récitant
DEBUSSY : . Rhapsodie pour clarinette et piano
CAPLET : . Le Masque de la mort rouge pour harpe, quatuor et récitant
DEBUSSY : . Syrinx pour flûte seule
TANGUY : . Deuxième Quatuor
RAVEL : . Introduction et Allegro pour harpe, flûte, clarinette
et quatuor à cordes en sol majeur
dimanche 18 juin - 18h00 - Amphithéâtre - Cité de la Musique - Paris
Ariana VAFADARI, soprano
Alexandre GASPAROV, Vahan MARDIROSSIAN, piano
Olivier CHARLIER, Dmitri MAKHTIN, violon
Michel MICHALAKAKOS, alto
Henri DEMARQUETTE, violoncelle
BEETHOVEN : . Trio n°5 en ré majeur opus 70 n°1, Les Esprits
TANGUY : . Nocturne pour violoncelle et piano
CHOSTAKOVITCH : . Sept Romances sur des poèmes de A. Block opus 127
pour voix, violon, violoncelle et piano
TANGUY : . Passacaille pour piano
BEETHOVEN : . Folk Songs pour voix, violon, violoncelle et piano
CHOSTAKOVITCH : . Quintette pour piano et cordes en sol mineur opus 57
La commande jeune public
Chaque saison du Festival Musikalia est marquée par la création d'une œuvre " jeune public ", commandée par l'Association Musikalia à un compositeur contemporain afin d'enrichir ce répertoire. Cette année, c'est le compositeur Alexandre Gasparov qui honorera cette commande avec son œuvre La marche glorieuse de Modeste le petit pion. Cette œuvre est également jouée au cours de la saison pédagogique de Musikalia.
La musique peut-elle parler d'un jeu ?
Alexandre Gasparov, compositeur et Mathilde Maraninchi, scénariste, n'avaient aucune raison de se rencontrer dans leurs disciplines respectives. Et pourtant, ils ont été amenés à travailler ensemble sur cette création parce qu'ils ont une passion en commun : le jeu d'échecs. Ils songeaient tous les deux depuis longtemps à écrire une œuvre qui s'inspire du " noble jeu " car ce thème est peu traité en musique ou dans le répertoire lyrique. C'est chose faite avec l'histoire de La marche glorieuse de Modeste le petit pion, petit drame épique et musical, interprété par un orchestre de chambre et un récitant.
Alexandre Gasparov et Mathilde Maraninchi ont pris comme un petit défi très plaisant à relever, l'idée de faire découvrir aux enfants dans la même œuvre, les émotions créées par une musique et celles procurées par une partie d'échecs. Leur envie était de faire vivre de l'intérieur, les sentiments forts et beaux que peut susciter une partie d'échecs à la taille des enfants.
Cette oeuvre permet une réflexion sur l'allégorie du jeu d'échecs et du combat que représente la vie, sur le choix de ses actes et de ses motivations, sur la conscience de sa dimension sociale au sein d'un groupe, sur la recherche d'un dépassement de soi dans l'effort.
Pour nos deux auteurs " une partie d'échecs c'est apprendre à se connaître soi-même !…
… C'est vivre les sentiments d'une tragédie grecque, les exploits d'une aventure au long cours sur les mers du sud.
… C'est affronter sa peur, rechercher son courage, développer sa ténacité, sa patience. C'est faire preuve d'imagination, c'est apprendre à réfléchir, c'est savoir saisir sa chance. C'est ensuite, le plus difficile… surmonter sereinement les joies de la victoire ou les désespoirs de la défaite ! "
Grâce au héros Modeste le petit pion de bois, les enfants, et les plus grands aussi découvriront, portés par la musique, le flot d'aventures et d'émotions contradictoires que représente une partie d'échecs.
Alexandre Gasparov
Né à Moscou, Alexandre Gasparov commence le piano à l'âge de 5 ans et, tout en achevant ses études secondaires, étudie le solfège, l'harmonie, l'analyse et l'histoire de la musique à l'Ecole de Musique du Conservatoire de Moscou. À 21 ans, il entre au Conservatoire Tchaïkovski dans la classe de composition de N. Sidelnikov, tout en suivant les cours de piano de D. Sakharov ainsi que la musique de chambre avec M. Milmann et, en 1987, il obtient les plus hautes récompenses pour ces trois disciplines.
Lauréat du concours de composition d'URSS à plusieurs reprises, il remporte en 1985 le deuxième grand prix pour sa rhapsodie pour alto et orchestre et est également récompensé en 1987 pour sa sonate pour violoncelle et piano, son concerto pour violon et orchestre et son premier quatuor à cordes.
Alexandre Gasparov s'installe à Paris en 1990, où il poursuit à la fois son travail de création et sa carrière de pianiste. Régulièrement invité à participer à des festivals et à des émissions de radio et de télévision, ses rencontres avec les violoncellistes Henri Demarquette et Xavier Phillips lui permettent non seulement, en tant qu'interprète, de remporter le premier prix du Concours international de musique de chambre de Paris (en duo avec H. Demarquette), mais surtout de se pencher avec un intérêt accru sur la richesse et les possibilités expressives et techniques du violoncelle. Il compose ainsi de nombreuses pièces pour cet instrument, entre autres deux sonates pour violoncelle et piano, un nocturne et Impression d'Yver pour violoncelle seul, un quintette pour deux violoncelles (commandé par les Rencontres internationales de violoncelle de Beauvais) et un concerto pour violoncelle et orchestre (créé en 2001 par Xavier Phillips et l'Orchestre Provence Alpes Côte d'Azur, sous la direction de Philippe Bender).
Sa résidence à l'Abbaye de la Prée (2000-2002) lui permet de réaliser quelques œuvres importantes commandées par divers festivals (Festival Résonances au Havre, Festival des Forêts à Compiègne, Festival La

La Saison Pédagogique
Qu'est-ce que la saison pédagogique de Musikalia ?
En collaboration avec l'Education nationale, nous proposons aux élèves des ateliers concerts d'une durée d'une heure environ, qui ont lieu d'octobre à mai. Les enfants, de la maternelle au collège, viennent écouter des contes musicaux ou découvrir des instruments à travers leur histoire et une présentation de leur pratique. Les lycéens, quant à eux, sont invités à approfondir les connaissances acquises au cours de l'année et à enrichir leur culture générale grâce à l'interprétation d'œuvres commentées, à la lumière de leur contexte historique et intellectuel.
Qu'est-ce qu'un atelier concert ?
Un atelier concert est une voie d'accès privilégiée à l'univers de la musique classique. Des musiciens de renom, qui soutiennent notre démarche pédagogique, nous font entrer dans leur atelier pour mieux éclairer la face cachée de leur travail, de leur recherche, de leur passion… C'est pour cette raison que ces ateliers s'adressent à des petits groupes d'élèves afin de favoriser les conditions d'écoute et de dialogue avec les artistes. L'atelier concert est une invitation au voyage musical, un pont jeté entre l'atelier du musicien et le véritable concert.
Une création " musikale " chaque année
La volonté d'enrichir le répertoire pour le jeune public se traduit chaque année par la commande d'une œuvre nouvelle à un compositeur d'aujourd'hui. Lors de la saison pédagogique, les élèves ont ainsi le double privilège d'assister à la représentation de cette œuvre en présence de son auteur et de participer, par leur écoute, leur attention et leurs réactions, à l'aventure de son écriture. Cette année ils découvriront La marche glorieuse de Modeste le petit Pion.
Pour qui ?
Cette saison pédagogique est réservée aux enfants scolarisés qui viennent en sortie scolaire avec leurs enseignants.
Bon à savoir…
Tous les enfants et les enseignants qui les accompagnent, ayant participé à la saison pédagogique, ont un accès gratuit au Festival Musikalia les 17 et 18 juin à l'amphithéâtre de la Cité de la Musique.

Autres musiciens invités au Festival Musikalia

Henri Demarquette
Henri Demarquette est né en 1970, et entre à 13 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il étudie avec Philippe Muller et Maurice Gendron. Titulaire d'un Premier Prix à l'unanimité, il travaille également avec Pierre Fournier et Paul Tortelier, puis, avec Janos Starker à Bloomington aux Etats-Unis.
Familier de la scène dès l'âge de 14 ans, sa carrière débute à 17 ans par un récital au Théâtre du Châtelet et une émission télévisée enregistrée par France 3 avec la pianiste Hélène Grimaud. Il est aussitôt remarqué par Sir Yehudi Menuhin qui l'invite à jouer sous sa direction le Concerto de Dvorak à Prague et à Paris.
Depuis sa carrière prend un essor international qui le conduit dans de nombreuses capitales accompagné des plus grands orchestres français ou étrangers, et en compagnie de ses partenaires de musique de chambre privilégiés.
Cette saison, Henri Demarquette se produira notamment avec le London Philharmonic Orchestra, le Musikalische Akademie de Mannheim, la Neue Philharmonie Westfalen, l'Orchestre National d'Ile de France, l'Orchestre de Bretagne, L' Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine, La Philharmonie de Lorraine, L'Orchestre de Pau-Béarn, l'Orchestre Colonne…avec lesquels il interprétera entre autre les concertos de Schumann, Dvorak, Tchaïkovski et Haydn, Dutilleux, Prokoviev, Chostakovitch, Greif et Beethoven. Il jouera en récital, avec Brigitte Engerer, Michel Dalberto, et en solo donnera plusieurs intégrales des suites de Bach.
Esprit curieux, Henri Demarquette aime à prendre des chemins de traverse, aborde régulièrement la musique contemporaine, et se plait à défendre des œuvres rares. Il travaille en étroite collaboration avec les grands compositeurs actuels et suscite des œuvres nouvelles de la part de ses proches, notamment Olivier Greif qui lui dédie son concerto Durch Adams Fall crée à la salle Pleyel en 2000 sous la direction de Marc Minkowsky.
En outre, il s'occupe de l'Association MUSIKALIA dont le double but est de transmettre aux enfants l'amour de la musique et d'organiser à Paris - Cité de la Musique - le Festival tous publics du même nom.
Cette ouverture d'esprit se reflète dans une discographie éclectique, couronnée de nombreuses distinctions en France et à l'étranger. Il a enregistré l'intégrale des sonates de Beethoven avec Michel Dalberto en DVD (Armide), l'intégrale de l'œuvre de Chopin avec Brigitte Engerer (Intrada), les Suites pour violoncelle seul de Bach (collection Etoiles du Festival d'Auvers sur Oise), les deux trios de Beethoven pour clarinette violoncelle et piano avec Florent Heau et Jérôme Ducros (Zig-Zag Territoires), les deux concertos de Haydn avec l'Orchestre de chambre de Toulouse (Verany), un enregistrement consacré à la musique de chambre d'Eric Tanguy (Transart Live), la Rhapsodie pour violoncelle et orchestre de Guy Ropartz avec l'Orchestre de Bretagne dirigé par K. Karabits(Timpani), la Légende de Jean Cras avec l'Orchestre philharmonique du Luxembourg (Timpani), Le Violoncelle Romantique avec François Frédéric Guy (Verany), un disque consacré à Jean Françaix avec l'Orchestre de Bretagne dirigé par le compositeur.
En 2006, paraîtra l'intégrale de l'œuvre pour violoncelle et piano de James Mac Millan avec le pianiste Graham Scott (Deux-elles).
Henri Demarquette joue un violoncelle du luthier italien Goffredo Cappa de 1697 et un archet de Persois de 1820
Nicolas Baldeyrou
Nicolas Baldeyrou est à l'orée d'une carrière remarquable, partagée entre un poste prestigieux à l'Orchestre National de France, de multiples concerts en soliste en France et dans le monde et des premiers pas discographiques tout à fait prometteurs. Entré à 14 ans au CNSMD de Paris dans la classe de M. Arrignon, il y obtient en 1998 un Premier Prix à l'unanimité, avant d'être admis en cycle de perfectionnement. Les récompenses internationales s'enchaînent, lors de concours internationaux comme Bucarest et Carl-Nielsen, mais surtout ceux de l'ARD à Munich, de Dos Hermanas et de la ICA Young Artist Competition. De 1994 à 1999, il est clarinette solo de l'Orchestre des jeunes de l'Union européenne dirigé par B. Haitink et prend part à des tournées dans le monde entier sous la baguette des plus grands chefs. En 1999, il reçoit le Mick Baynes Award au titre du "Meilleur instrumentiste à vent de l'année". En 2000, il rejoint pour deux ans le Mahler Chamber Orchestra de C. Abbado, avant de prendre en mai 2004 ses fonctions de clarinette solo à l'Orchestre National de France.
Invité à jouer en soliste avec des orchestres d'envergure internationale, Nicolas Baldeyrou a été élu " Rising Star " 2004. En musique de chambre, il s'est produit avec de nombreux artistes de renom. Impliqué dans la musique de son temps, en soliste aussi bien qu'au sein d'ensembles variés (2e2m, Court-Circuit, Alternance, Ars Nova, TM+…), il est le dédicataire d'une composition pour clarinette seule de E. Tanguy, Capriccio, et de Tormentoso de Jacques Lenot, pièces qu'il vient d'enregistrer avec d'autres chefs-d'œuvre du XXe siècle pour clarinette seule dans un disque paru en 2004 (Intrada). Ce dernier enregistrement s'inscrit au sein d'une discographie en plein essor qui se compose également d'un enregistrement des Konzertstücke de Mendelssohn (Supraphon). Par ailleurs, Nicolas Baldeyrou est essayeur pour la manufacture d'instruments à vent Buffet-Crampon, contribuant ainsi au développement de l'instrument et au rayonnement de l'école française à travers le monde entier. Il est lauréat des fondations Meyer, Yamaha, Bunkamura et Natexis Banques populaires.

François Castang
Après des études de sciences économiques et de théâtre, François Castang se tourne vers la musique. Durant trois saisons, il présente pour le compte des Jeunesses Musicales de France des spectacles dans le pays. Entré à France Musique en 1985, il y produit et anime des émissions comme Certains l'aiment tôt, Le Point du Jour, Les Démons de Midi, Les Dépêches Notes, Musique en France. Depuis septembre 2004, il produit et présente A portée de mots. Dans le même temps, il concentre ses réflexions sur les rapports Musique et Texte, se spécialisant dans les rôles de récitant ou de narrateur. Il interprète des oeuvres composées à l'origine sous cette forme comme Pierre et le Loup de Serge Prokofiev, Lélio de Berlioz, Enoch Arden de Richard Strauss, mais organise aussi des rencontres originales " littérature/musique ". Parmi ses partenaires réguliers, on peut citer Christian Ivaldi, Emmanuel Strosser, Jean-Paul Fouchécourt, Michel Lethiec, Jean-François Heisser, Le Fine Arts Quartet, Jean Guillou ; il a enregistré avec Christian Ivaldi et Emmanuel Strosser.

Olivier Charlier

Sans grand tapage médiatique, Olivier Charlier s'est imposé comme un des plus intéressants violonistes de sa génération. En fait, sous un dehors juvénile et discret, il trompe son monde à merveille. Tout de douceur et de modestie, le regard azur du violoniste ne laisse en effet rien transparaître d'un parcours prodigieux : Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Paris à quatorze ans, couronné des lauriers internationaux les plus convoités à vingt ans (rien moins que les Concours de Munich, Montréal, Sibelius, Jacques Thibaud, Indianapolis, Young Concert Artists…), pris spontanément sous l'aile des monstres sacrés que sont Nadia Boulanger, Yehudi Menuhin et Henryk Szeryng, ce virtuose a connu un succès d'une fulgurante précocité. Alors qu'il sillonne le globe, de New York à Tokyo et de Londres à Mexico, aux côtés du gratin des orchestres internationaux et sous la direction de grands chefs, ou en chambriste accompli, Olivier Charlier peut se vanter d'avoir repris le flambeau de la prestigieuse école française de violon. Dans la lignée de Jacques Thibaud, Zino Francescatti ou Christian Ferras, il distille cette noblesse musicale si caractéristique de l'art français tel que le concevait un Debussy : virtuose sans ostentation, sensible sans afféterie, élégant sans préciosité. Il transmet à son tour depuis 20 ans son art de jouer à ses élèves du Conservatoire de Paris - art de se livrer sans fard mais avec pudeur et raffinement. Olivier Charlier poursuit avec discernement une carrière discographique comprenant le concerto pour violon " L'arbre des songes " de Dutilleux, deux concertos de Lalo avec le BBC Philharmonic dirigé par Yan Pascal Tortelier, Schumann également avec le BBC Philharmonic dirigé par le compositeur, Roberto Gerhard avec le BBC Symphonic dirigé par Matthias Bamert (tous pour Chandos), Mendelssohn avec l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et Lawrence Foster (Erato), Saint-Saëns avec l'Ensemble Orchestral de Paris et Jean-Jacques Kantorow (EMI France), ainsi que de nombreuses sonates françaises avec Jean Hubeau : Franck, Debussy, Saint-Saëns, Pierné, Vierne (Erato). Il est également très attaché à la musique de chambre et forme avec Brigitte Engerer un Duo qui s'impose par la connivence qui les unit et la cohérence de leur jeu. Ils ont enregistré pour Harmonia Mundi Schumann, Grieg, et Beethoven.

Dmitri Makhtin

Né à Saint-Pétersbourg en 1975, Dmitri Makhtin commence sa formation musicale à quatre ans et entre, deux ans plus tard, au Conservatoire de Musique pour enfants surdoués. Il remporte le Premier Prix du Concours national pour jeunes violonistes à Novossibirsk et commence alors une carrière internationale. Il se perfectionne auprès de Philipp Hirschhorn puis d'Hermann Krebbers et son talent se reflète bientôt par ses victoires aux grands concours internationaux : Concours Premio Paganini en 1994, mais aussi Montréal, Pretoria et Sibelius.
Illustre représentant de l'école russe, Dmitri Makhtin se produit avec de prestigieux orchestres, sous la direction de chefs comme E. Svetlanov, L. Slatkin, L. Markiz, S. Oramo… au Théâtre des Champs-Elysées avec l'Orchestre d'état de Russie, Salle Pleyel avec l'Orchestre philharmonique de Radio France…Il est régulièrement applaudi par le public des festivals de La Roque d'Anthéron, Musique en Côte basque, La Folle Journée, Saint-Pétersbourg, Lisbonne…
Partenaire de Boris Berezovsky, Alexander Kniazev, Brigitte Engerer, le Quatuor Ysaÿe, Renaud Capuçon… Dmitri Makhtin joue un violon J.B. Vuillaume. Ses derniers engagements l'ont amené à se produire avec l'Orchestre national de France, l'Orchestre philharmonique de Radio France, au Concertgebouw d'Amsterdam, au Luxembourg, en Allemagne avec le Philharmonia de Prague, aux festivals de Saint-Denis, de Sisteron ou aux Nuits musicales du Suquet. Dmitri Makhtin a enregistré le Concerto n°1 de Prokofiev avec les Solistes Européens du Luxembourg.

Vahan Mardirossian

Vahan Mardirossian est né en 1975 à Erevan (Arménie). Il a dix-sept ans et un parcours déjà solide lorsqu'une bourse du gouvernement français lui ouvre les portes du Conservatoire national de région de Paris. L'année suivante, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Jacques Rouvier ; il est également admis dans la classe de musique de chambre de Jean Mouillère, en compagnie de Nicolas Baldeyrou (clarinette) et Renaud Dejardin (violoncelle), avec lesquels il fonde le Trio Mardirossian. Trois ans plus tard, muni des premiers prix de piano et de musique de chambre, il entre en cycle de perfectionnement ; pendant deux ans, il enrichit sa formation auprès de Jacques Rouvier, tout en suivant de nombreuses masterclasses, auprès de maîtres comme György Sebôk, Dimitri Bashkirov et Jean-Philippe Collard. Ce parcours sans faute reflète à peine le talent extraordinaire de ce musicien, que ses récentes prestations ont fait comparer à Richter, Arrau ou Kempff. " Pianiste phénoménal ", titrait le Monde après son récital parisien d'avril 2001 ; six mois plus tard, le quotidien accueillait en des termes non moins louangeurs son premier CD enregistré chez Intrada, consacré à Schubert (Diapason d'or) : " Une telle conscience de la forme, une telle adéquation entre contrôle du son, couleurs irisées, galbe des phrases, articulation, diction et expression sont rarissimes […]. " Vahan, en effet, force le superlatif. Pourtant, rien dans son jeu n'est ostentatoire : le brio, la puissance, la maîtrise sont incroyables, mais c'est la poésie, le naturel, la palette de couleurs que l'on retient. Pas étonnant, donc, que sa carrière prenne un tel essor, en France comme à l'étranger. En mai 2005, il est ainsi parti en tournée en soliste avec l'Orchestre national de France, sous la direction de son directeur musical, Kurt Masur. Au milieu des récitals et des concerts avec orchestre, il conserve cependant une place de choix pour ses deux terres d'élection : le répertoire de notre temps et la musique de chambre. Il travaille en relation étroite avec le compositeur Éric Tanguy, qui lui a dédié sa Deuxième Sonate ; il a enregistré en concert, aux Flâneries musicales de Reims 2001, un disque de ses œuvres pour piano (10 de Répertoire). Quant à la musique de chambre, elle l'a amené à jouer avec des musiciens tels qu'Ivry Gitlis, Henri Demarquette, Devy Erlih, David Grimal, Jean Mouillère, Philippe Muller, Jean-Marc Phillips-Varjabédian, Xavier Phillips, François Salque, Guillaume Sutre et Miguel Da Silva. Son second disque pour Intrada, les sonates pour violon et piano de Brahms avec Marina Chiche (2003), a glané lui aussi de nombreuses récompenses, notamment " Recommandé par Répertoire " et " Coup de cœur de Piano Magazine ". Après avoir gravé un CD consacré à Bach chez Transart Live (5 Diapasons), Vahan Mardirossian a publié chez Intrada un magnifique CD consacré à un autre de ses musiciens fétiches : Georg Friedrich Haendel.
Pour en savoir plus sur le pianiste Vahan Mardirossian...cliquez ici (page sur pianobleu.com)

Michel Michalakakos
Après avoir commencé l'alto avec son père Christos Michalakakos puis Colette Lequien et Luigi Alberto Bianchi, Michel Michalakakos étudie la musique de chambre avec Joseph Calvet et obtient le premier prix d'alto au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris en 1977 puis, en 1978, son CA d'enseignement.
Membre de l'Orchestre national de France de 1979 à 1984 il rejoint, en 1981, le Trio à cordes de Paris au sein duquel il joue pendant 12 ans en France et à l'étranger, tout en effectuant des enregistrements de disques et en contribuant à de nombreuses créations d'œuvres du XXe siècle.
Aujourd'hui invité comme soliste par de nombreux orchestres français et étrangers, il donne régulièrement des récitals de sonates, notamment avec la pianiste Martine Gagnepain, avec laquelle il enregistre entre autres la Sonate pour alto et piano de C. Koechlin, et poursuit sa carrière de chambriste au sein de plusieurs ensembles de musique de chambre avec des partenaires tels que R. Daugareil, P. Fontanarosa, J.J. Kantorow, G. Jarry, R. Pasquier, J.M. Phillips, G. Poulet, V. Mendelsson, H. Demarquette, R. Pidoux, B. Cazauran, I. Moretti, P. Bernold, J. Ferrandis, P. Gallois, M. Larrieu, M. Arrignon, P. Devoyon, D. Merlet, P. Rogé, les quatuors Elysée, Manfred, Parisii… Ouvert à toutes les musiques, il participe aussi à des concerts de tango, jazz, musique tzigane, musique traditionnelle… et, parallèlement à sa carrière de concertiste qui le conduit à jouer dans le monde entier, il poursuit une activité soutenue de pédagogue et enseigne l'alto et la musique de chambre en France et à l'étranger dans le cadre de stages, académies internationales et masterclasses. Nommé professeur au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris en 1991, il enseigne également, depuis 1990, au Conservatoire national de région de Boulogne-Billancourt.

Isabelle Moretti
La Harpe : un instrument de salon mièvre et liquoreux ? Vous ne l'avez sans doute jamais entendue sous les doigts d'Isabelle Moretti notamment dans son dernier enregistrement du double concerto pour hautbois et harpe de Lutoslawski avec François Leleux. Il fait suite, après le concerto pour harpe de Ginastera enregistré avec l'orchestre National de Lyon sous la direction de David Robertson, à un CD réunissant les œuvres pour harpe et orchestre de Joaquin Rodrigo qui eut un succès retentissant dans le monde entier. Ces trois enregistrements confirment une personnalité rayonnante et un immense talent dans la tradition de l'école française de harpe dont Isabelle Moretti est la plus dynamique représentante. Elle insuffle à son instrument un style qui lui est propre fait de fraîcheur, de tempérament et de noblesse.
Magali Mosnier
Ces deux dernières années ont vu la carrière de Magali Mosnier prendre un essor considérable : en 2003, elle est nommée première flûte solo, supersoliste de l'Orchestre Philharmonique de Radio-France (sous la direction de Myung Whun Chung). En septembre 2004, Magali Mosnier remporte le Premier Prix et le Prix du public au Concours International de l'ARD à Munich. Elle était déjà lauréate des concours internationaux J.P. Rampal (Paris) et Leonardo de Lorenzo (Italie) en 2001. En 1995, après avoir étudié Conservatoire de Lyon auprès de José-Daniel Castellon, Magali Mosnier entre au Conservatoire National Supérieur de Paris dans la classe de Pierre-Yves Artaud où elle obtient le prix de flûte à l'unanimité, première nommée, le prix de musique de chambre et le Diplôme de Formation Supérieure avec mention très bien en 1999. Elle est admise, la même année, en cycle de perfectionnement, au cours duquel elle est invitée aux académies de Villecroze et Santander et donne un récital " Jeune Soliste au Conservatoire " pour la chaîne Mezzo.
Magali Mosnier a été invitée à se produire en soliste par de prestigieux orchestres européens tels que le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunk, l'English Chamber Orchestra, Les Virtuoses de Moscou, le Collegium Musicum Basel, l'Orchestre Philharmonique de Nice, l'Orchestre d'Auvergne, l'Orchestre de Pau, le Brussels Chamber Orchestra, l'Ensemble Orchestral de Paris. Avant de rejoindre l'Orchestre Philharmonique de Radio France, Magali avait été par ailleurs membre de l'Orchestre de Chambre de Lausanne.
Elle est régulièrement invitée aux festivals de Menton, Montpellier, Saint-Denis, Colmar, Antibes, Guebwiller, Deauville, et se produit aux côtés d'artistes tels que Marielle Nordmann, Jean-Claude Pennetier, Rolland Pidoux, Nora Gubisch, le Quintette Moraguès, le Quatuor Ebène. Ayant particulièrement à cœur d'interpréter la musique de son temps, elle a eu l'occasion de travailler auprès de compositeurs tels que Pierre Boulez, Eric Tanguy, Thierry Pécou, Jacques Lenot …
Les deux prochaines années seront particulièrement riches en projets divers pour Magali Mosnier : enregistrement pour le label Sony Classical (Sony BMG Berlin) avec l'Orchestre de la Radio de Munich, tournée au Japon (récitals et concerts en soliste avec l'Ensemble de Tokyo), tournée en Allemagne. Outre plusieurs concerts en musique de chambre en France, elle se produira en soliste avec l'orchestre de la MDR, puis la Potsdam Kammerakademie en Allemagne, puis avec l'Orchestre Philharmonique de Radio France au Théâtre des Champs-Elysées à Paris.

Quatuor Psophos
Le Quatuor Psophos - en grec : l'événement sonore - s'est créé en 1997 au CNSMD de Lyon, où il a bénéficié du soutien de G. Amy. Outre de nombreuses rencontres musicales au sein de l'association Proquartet, le quatuor a essentiellement poursuivi sa formation auprès du Quatuor Ysaÿe au Conservatoire Supérieur de Paris-CNR et de W. Levine aux académies de Bâle et de Lübeck. En moins de trois ans, il a remporté le Quatrième Prix du Concours de Londres, le Troisième Prix du Concours d'Osaka, le Deuxième Prix du Concours Vittorio Gui de Florence et le Prix spécial de l'Académie Mozarteum de Salzbourg. En 2001, ce parcours est couronné par l'obtention du Premier Grand Prix du Concours de Quatuor à Cordes de Bordeaux (Ex-Évian) ainsi que par le Prix à l'unanimité de la Presse Internationale, le Prix Serge Den Arend pour la meilleure interprétation de Mozart, le Prix Maurice Ohana et le Prix Mécénat Musical Société Générale pour la réalisation d'un disque.
Ces victoires propulsent les Psophos sur les plus grandes scènes et festivals internationaux. Ses tournées l'entraînent en Afrique de l'Ouest et du Nord, en Italie, Iran, Japon, aux États-Unis… Le quatuor partage sa passion de la musique de chambre avec des artistes comme J.-C. Pennetier, M. Lovett, A. Meunier, R. Oleg, E. Bertrand, R. et G. Capuçon, le Trio Wanderer. Heureux de pouvoir diversifier son expérience artistique, il s'est produit au printemps 2005 au sein du spectacle "Ritournelles" du metteur en scène D. Sagert. Le quatuor a en outre déjà enregistré les opus 80 et 44 n°1 de Mendelssohn chez Zig-Zag Territoires, l'intégrale des quatuors à cordes de Maurice Ohana chez le label AR RE SE ainsi que des œuvres de Marc Monnet (en 2005), tous récompensés par la presse spécialisée. Nominé dans la catégorie "Meilleur Ensemble de l'Année" aux Victoires de la Musique 2005, le Quatuor Psophos a été sélectionné comme premier quatuor français par la BBC à Londres pour rejoindre les douze lauréats internationaux de la prestigieuse New Generation Artists. Depuis ses débuts, le quatuor est très activement soutenu par l'Association Proquartet, le programme Déclic de l'AFAA et Mécénat Musical Société Générale. Depuis décembre 2001, Bleuenn Le Maître joue un violon de Joseph Gagliano de 1796 prêté par Mécénat Musical Société Générale.

Eric Tanguy
Compositeur de l'année aux " Victoires de la Musique Classique 2004 ", Éric Tanguy bénéficie de la haute estime de Mstislav Rostropovitch : en 2001, il a créé son Deuxième concerto pour violoncelle aux Flâneries Musicales de Reims puis l'a repris, en 2002, à Boston et au Carnegie Hall de New York avec Seiji Ozawa et le Boston Symphony Orchestra. En 2004, son monodrame pour récitant et orchestre, Sénèque, dernier jour, a été créé à Paris par le comédien Michel Blanc et l'Orchestre de Bretagne.
Né en 1968, Éric Tanguy dispose d'une grande notoriété, acquise au cours d'un parcours dont les jalons essentiels ont été, entre 1985 et 1988, l'enseignement d'Horatiu Radulescu puis, jusqu'en 1991, celui d'Ivo Malec et de Gérard Grisey au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, marqué par un Premier prix de composition. Ensuite, il reçut d'autres récompenses : le Stipendienpreis de Darmstadt (1988), le prix Villa Médicis hors les murs (1989), la bourse du Haut Conseil culturel franco-allemand (1991), le concours Villa Médicis (1992), le Kranischtein Musikpreis de Darmstadt (1992), le prix André-Caplet de l'Institut de France (1995) et le prix Hervé-Dugardin de la SACEM (1997).
Pensionnaire à l'Académie de France à Rome (1993-1994), Éric Tanguy a été l'invité spécial d'Henri Dutilleux au Tanglewood Music Center (Etats-Unis). Il a été compositeur en résidence en Champagne-Ardenne (1995), à Lille (1996) et, de 2001 à 2003, à l'Orchestre de Bretagne.
Marqué par d'importantes commandes et joué dans les plus grands festivals et institutions, le catalogue d'Eric Tanguy comprend quatre-vingts oeuvres (du solo et de la musique de chambre, jusqu'aux concertos, aux pièces vocales et aux oeuvres symphoniques) qui figurent aujourd'hui au répertoire des interprètes majeurs de notre temps : chefs d'orchestre (Semyon Bychkov, Paul Daniel, Theodor Guschlbauer, Louis Langrée, Jesús López Cobos, Seiji Ozawa, Michel Plasson, Yutaka Sado et Stefan Sanderling) ; solistes (Piotr Anderszewski, Nicholas Angelich, Franck Braley, Renaud et Gautier Capuçon, Henri Demarquette, Anne Gastinel, Ivry Gitlis, François-Frédéric Guy, François Leleux, Vahan Mardirossian, Emmanuel Pahud et Mstislav Rostropovitch ainsi que des comédiens tel Michel Blanc) ; ensembles (Ensemble Intercontemporain, Ensemble Köln Quatuor Arditti, Quatuor Rosamonde, Quatuor Ysaÿe, Tokyo Sinfonietta) ; et orchestres (Boston Symphony Orchestra, l'Orchestre philharmonique de Radio France, l'Orchestre national de France, l'Orchestre national d'Ile-de-France, l'Orchestre de Paris, l'Orchestre philharmonique de Strasbourg, l'Orchestre national de Montpellier, l'Orchestre national du Capitole de Toulouse, l'Orchestre du Staatstheater de Mayence, l'English Northern Philharmonia).

Ariana Vafadari
Née à Téhéran en 1975, Ariana Vafadari débute le chant avec Pavel Lissitsian, puis avec Ana Maria Miranda et, en juin 2003, est diplômée du Conservatoire national supérieur de Musique de Paris dans la classe d'Isabelle Guillaud. Elle suit les cours d'Anneliese Fried à la Hochschule für Musik Hans Eisler de Berlin, participe à des masterclasses dirigées par Edda Moser, François Leroux, Christa Ludwig, Robert Miller ou encore Alexandrina Milcheva, et obtient, parallèlement à ses études musicales, le diplôme d'ingénieur de l'Ecole des Travaux publics.
Ayant exploré les divers domaines du récital, de l'oratorio et du théâtre lyrique, elle se produit en récital de Lieder, de mélodie française et d'airs d'opéra lors de tournées au Japon, en Allemagne et en Italie, puis chante le Te Deum de Marc-Antoine Charpentier et le Requiem de Mozart sous la direction de Vincent Barthes et participe aux concerts-promenades de la Cité de la Musique.
Après avoir été invitée, en juin 2003, à l'Académie européenne d'Art lyrique d'Aix-en-Provence, Ariana Vafadari est engagée, en avril 2004, par l'Opéra national de Lyon, pour chanter le rôle de Proserpina dans L'Orfeo de Monteverdi, sous la direction de Philip Pickett (mise en scène : Antonio Latella), dans le cadre du Nouveau Studio ; elle chante aussi comme soliste avec l'Orchestre de Chambre d'Auvergne, sous la direction d'Arie van Beek dans Chants d'Auvergne de Canteloube.
En musique de chambre, elle se produit fréquemment avec le Quatuor Mandelring, Xavier Phillips, Claire Désert, Romain Guyot et plus particulièrement avec Emmanuel Strosser (avec qui elle sera à Montréal en mai 2005) dans Nuits d'Eté de Berlioz.
En juillet 2005, Ariana Vafadari chantera Dorabella dans Cosi fan tutte de Mozart, avec l'orchestre de l'Opéra de Toulon pour la réouverture de Châteauvallon.

Sonia Wieder-Atherton
On dit d'elle que " bien des scènes semblent étroites lorsqu'elle paraît. La densité de son jeu, l'intensité de son chant se répandent telle la lave incandescente d'un volcan trop longtemps contenu : amplitude sans limites, pianissimi tendus à se briser, ivresse de résonances charnelles et ferventes à la fois ". Elle est élève de Rostropovitch, puis de Natalia Chakhovskaïa avec laquelle elle travaille deux ans au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, après avoir terminé ses études au CNSM de Paris dans les classes de Maurice Gendron et Jean Hubeau. En 1986 elle est lauréate du Concours Rostropovitch. Depuis lors sa carrière s'épanouit dans de nombreuses directions. Elle joue en soliste avec l'Orchestre de Paris, l'Orchestre National de France, l'orchestre National de Belgique, le Philharmonique de Liège, l'Ofunam de Mexico City, le Philharmonique d'Israël, l'Orchestre National d'Ile de France. Elle est invitée régulièrement par de grands festivals internationaux : des Flandres, de Shangaï, Jerusalem, Musica - Strasbourg, Kuhmo, Monte-Carlo, Aix-en-Provence, Sintra, Bath, Ars Musica et Agora - IRCAM. Sonia Wieder-Atherton interprète régulièrement la quasi-totalité du grand répertoire pour violoncelle. Elle est une des interprètes privilégiés de compositeurs tels que Pascal Dusapin qui écrit pour elle de nombreuses œuvres dont Celo (concerto pour violoncelle), Georges Aperghis qui lui dédie Profils et Le reste du temps mais également Henri Dutilleux, Betsy Jolas, Ivan Fedele... En musique de chambre, elle retrouve régulièrement les pianistes Imogen Cooper, Jean-Claude Pennetier, le violoniste Raphaël Oleg, l'altiste Gérard Caussé et forme un duo rare avec la percussionniste Françoise Rivalland. Son large répertoire est à l'image de son imaginaire musical. Celui-ci la conduit à concevoir pour le public des programmes très personnels et uniques : Au commencement Monteverdi tisse de façon originale des duos de Monteverdi et des œuvres contemporaines en solo de Berio, Dusapin, Dutilleux, et Kurtag ; D'Alep à Séville est un spectacle qui s'inspire de sources musicales des pays bordant la Méditerranée et de commandes faites à Georges Aperghis, Pascal Dusapin et Ivan Fedele. (Radiodiffusion sur BBC Radio 3) ; D'Est en musique est un concert-images réalisé avec des images extraites du film D'Est de Chantal Akerman : ce spectacle a été créé le 12 mai 2005 à l'Arsenal de Metz. Arte a consacré un Maestro à Sonia Wieder-Atherton, mis en scène et réalisé par Chantal Akerman (diffusion dans toute l'Europe par le festival Temps d'Images). Reconnaissant en Sonia Wieder-Atherton l'une des plus puissantes personnalités musicales actuelles, l'Académie des Beaux-Arts en France lui a décerné le Grand Prix Del Duca de l'Académie des Beaux-Arts en 1999. Sonia Wieder-Atherton joue un violoncelle de Matteo Goffriller.


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