Le pianiste Irakly Avaliani en concert à Paris

Le pianiste Irakly Avaliani donnera un concert au théâtre Adyar à Paris le vendredi 18 décembre 2015 à 20 heures à l'occasion de la sortie de son nouveau disque consacré à Schubert.
Ce disque est le second que le pianiste d’origine géorgienne, dont toute la discographie est accueillie avec enthousiasme et admiration , consacre à ce compositeur.
Outre les quatre Impromptus op.142 qui figurent au programme de son disque, et dont vous pouvez découvrir un extrait plus bas dans cette page, il jouera la sonate n°1 hob. XVI : 52 de Haydn, 3 pièces op.11 de Schönberg, le Capriccio op. 76 n°2 et la Rhapsodie op.79 n°1 de de Brahms.

Franz Schubert
Irakly Avaliani, piano
Sonate en La majeur, Op.120 D 664
4 Impromptus Op. 142 D 935

(Extrait du livret)
Franz SCHUBERT, le grand Viennois (1797 – 1828) Quand, en 1797, Franz Seraph Schubert naît à Lichtenthal, un faubourg de Vienne, alors capitale impériale et royale, la musique est partout, à la fois « sur le trône et sous le chaume », selon la jolie formule d’un de ses biographes : de la famille de l’Empereur aux plus modestes fonctionnaires, tout le monde joue, de toutes sortes d’instruments, avec ferveur, avec passion ; on chante aussi, et on danse, évidemment… « C’est dans la musique, note un voyageur anonyme, que les Viennois placent leur orgueil. Aussi fait-elle le principal objet de l’éducation des enfants à qui, dès l’âge de quatre ou cinq ans, on commence à donner des leçons… » « L’enfant est le père de l’homme. » (Woodsworth) On ne s’étonnera pas que, dans pareille atmosphère – musique oblige -, Franz Theodor Schubert, instituteur de son état, ait voulu que son douzième enfant, le petit Franz Seraph, apprît dès sa sixième année, avec lui-même ou avec son fils aîné, les rudiments du piano et du violon. Un peu plus tard, entre 1805 et 1808, Franz Theodor confia son fils au chef de choeur de la paroisse de Lichtenthal, Michael Holzer. C’était un remarquable pédagogue, et très savant, que ce petit garçon souverainement doué émerveilla.

Un jour, les larmes aux yeux, il déclara à son propos : « Quand je voulais lui apprendre quelque chose de nouveau, il le savait toujours déjà. Je ne lui ai donc pas, à proprement parler, donné des leçons, je me suis simplement entretenu avec lui, en l’admirant en silence. » Sous la conduite de ce maître d’exception, Franz travailla davantage le piano et le violon, s’initia à l’orgue, développa sa technique vocale et, pour ce qui est de l’harmonie, fit de tels progrès qu’il s’attira cette observation du connaisseur qu’était Holzer : « Il a vraiment l’harmonie dans le petit doigt. » Enfin, il faut le souligner avec le compositeur Richard Heuberger, c’est dans cette église baroque rococo de Lichtenthal que Schubert encore enfant « connut cet acte de métamorphose qui fait, de la partition, jaillir une oeuvre vivante. Là, son oreille avide de musique absorba le timbre des instruments et des voix humaines de toutes natures, aussi bien seuls que dans leurs divers ensembles.» Jusqu’à sa mort précoce, Schubert ne cessa pas de témoigner reconnaissance et admiration à ce maître qui lui avait ouvert les portes de ce qui allait devenir son royaume.
Irakly Avaliani interprète la Sonate posthume en la majeur, opus 120, qui comporte trois mouvements: Allegro moderato ; Andante ; Allegro en forme de rondo. Schubert écrivit ces pages aux accents bucoliques et tendres en hommage à une jeune fille de dix-huit ans, Joséphine Von Koller. Tout au long de l’oeuvre, on trouve cette grâce, cette pureté et cette simplicité si caractéristiques de son art. Les Quatre Impromptus, opus 142, parurent, eux aussi, bien après la mort de Schubert. Le premier, Allegro moderato, frappe par son mystère et son lyrisme ; le deuxième, Allegretto, est une sorte de menuet dont le charme envoûte; le troisième, Andante, nous fait retrouver les thèmes gracieux qu’utilise Schubert pour la musique de scène Rosamonde; le quatrième, enfin, Allegro scherzando, est un morceau âpre et contrasté, dont la fougue fait penser aux danses espagnoles illustrées par Goya. A propos de l’oeuvre pianistique de Schubert, Schumann, qui la plaçait très haut, disait : “ Tout y sonne, du plus profond du piano...”
Avec la puissance et la délicatesse qui caractérisent son jeu, Irakly Avaliani donne de ces oeuvres de Schubert plutôt « heureuses » une vision ample, profonde, chatoyante. On retrouve ici ce qui fait sa singularité d’interprète, quel que soit le répertoire qu’il aborde. Chaque pièce est pensée, construite, avec une grande maîtrise, et ce toucher unique, ce son translucide et vibrant, ce sentiment toujours jaillissant, créent dans notre conscience la vision et le climat spirituels propres à l’oeuvre. Devant ces interprétations, on pense au mot de Saint Bernard : « Si tu veux voir, écoute. »
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A écouter : Extrait du disque Schubert - Irakly Avaliani, piano
Impromptu Op. 142 D 935 n°2
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